AFP
En s'installant pour sept semaines, jusqu'à fin août, dans la capitale pour filmer "Midnight in Paris" - qui réunit Marion Cotillard, Owen Wilson et un second rôle ultra-médiatisé, Carla Bruni-Sarkozy -, Woody Allen a donné le ton.
Crédit d'impôt aidant, le glamour parisien fait plus que jamais recette au grand écran puisque les Américains Woody Allen, Martin Scorsese et Madonna posent leur caméra dans la Ville Lumière lors d'un bel été où une vingtaine de longs métrages seront tournés dans la capitale.
"Après le ralentissement d'activité observé l'an dernier et début 2010, Paris voit s'épanouir cet été un grand nombre de tournages dans ses rues", se félicite Michel Gomez, qui pilote la Mission cinéma de la Ville de Paris.
En 2009, seul l'Américain Christopher Nolan avait profité de la belle saison pour tourner pendant une semaine une scène emblématique du thriller "Inception" avec Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard, actuellement en salles.
Cet été, trois projets venus d'outre-Atlantique y seront tournés.
En s'installant pour sept semaines, jusqu'à fin août, dans la capitale pour filmer "Midnight in Paris" - qui réunit Marion Cotillard, Owen Wilson et un second rôle ultra-médiatisé, Carla Bruni-Sarkozy -, Woody Allen a donné le ton.
Une équipe quasi 100% française tourne cette comédie romantique en costumes des années 20, où la vie d'un couple est bouleversée par un voyage à Paris.
Le mois prochain, Martin Scorsese filmera pendant dix jours "The invention of Hugo Cabret" adapté du roman éponyme de Brian Selznick, où un jeune orphelin vit dans une gare et héberge un automate.
De son côté, la chanteuse Madonna viendra trois jours début août tourner des scènes de son drame historique "WE" consacré au roi Edouard VIII d'Angleterre.
"Ces films d'époque nécessitent une intervention sur la voie publique pour modifier le mobilier urbain, enlever le marquage au sol, les panneaux", explique Sophie Boudon Vanhille, de la Mission cinéma.
Mis en place fin 2009, le crédit d'impôt international - qui s'étend à 20% des dépenses de production réalisées en France, jusqu'à un plafond de 4 millions d'euros - a été décisif pour attirer ces tournages.
A ce jour, 22 productions, séries TV comprises, en ont bénéficié, ce qui représente 330 jours de tournage et 100 millions d'euros de dépenses.
Selon Thierry de Segonzac qui dirige la Fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia (Ficam), le crédit d'impôt génèrera rapidement "plus de 200 millions d'euros de dépenses par an".
"Pour les films en prises de vues réelles, le crédit d'impôt a pleinement atteint son objectif : générer de l'activité économique, et permettre aux cinéastes étrangers de filmer la France en France et non plus de la simuler ailleurs", explique à l'AFP Franck Priot, délégué général adjoint de Film France, une structure qui assiste les productions étrangères dans l'Hexagone.
"Non seulement on tourne davantage de films en France, mais la durée de leurs tournages s'allonge", note-t-il.
Et, fait rarissime, le studio américain Paramount a confié tous les effets spéciaux de son blockbuster "Thor", signé par Kenneth Branagh et tiré d'un des célèbres comic books de Marvel, à la société française Buf.
De même, quatre films d'animation, dont "Moi, moche et méchant", en salles le 13 octobre, ont ainsi pu être réalisés en France.
"Nous avons en France des stars internationales, des équipes mondialement reconnues, un pays qui fascine toute la planète, une tradition d'accueil des cinéastes qu'incarne le Festival de Cannes, des studios d'effets spéciaux et d'animation du niveau de ceux de Pixar ou DreamWorks. Il nous manque de grands studios intégrés comme ceux de Pinewood à Londres ou Babelsberg à Berlin", estime M. Priot.
Un manque que la Cité du cinéma projetée par Luc Besson en Seine-St-Denis vise à combler.
lundi 26 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
US Army : plus de suicides que de morts au combat (NY Times)
Armée de braves...
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Le New York Times consacre son éditorial aux militaires qui se suicident en Afghanistan et en Irak.
Le suicide tue plus que l'ennemi en Afghanistan et en Irak : "L'annnée dernière, 347 militaires ont été tués dans les deux guerres, alors que 381 soldats se sont suicidés. Cette double tragédie a été signalée lors d'une audition du Congrès qui montre ce qui doit être fait pour soutenir les soldats qui ont atteint leurs limites."
L'éditorial donne l'exemple du Sergent Coleman Bean, un réserviste qui a servi deux fois en Irak, et s'est suicidé alors qu'il était en liste d'attente pour être soigné pour des troubles dus aux stress post-traumatique.
New York Times vendredi 23 juillet 2010
"Considérant le budget déclaré et soigneusement alloué aux deux guerres, les parlementaires ajoutent l'injure à l'insulte en évoquant des problèmes de budget face aux besoins de soins des soldats traumatisés." Le New York Times parle de 40 000 réservistes qui n'ont pas bénéficié des examens médicaux normalement obligatoires.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8769
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Le New York Times consacre son éditorial aux militaires qui se suicident en Afghanistan et en Irak.
Le suicide tue plus que l'ennemi en Afghanistan et en Irak : "L'annnée dernière, 347 militaires ont été tués dans les deux guerres, alors que 381 soldats se sont suicidés. Cette double tragédie a été signalée lors d'une audition du Congrès qui montre ce qui doit être fait pour soutenir les soldats qui ont atteint leurs limites."
L'éditorial donne l'exemple du Sergent Coleman Bean, un réserviste qui a servi deux fois en Irak, et s'est suicidé alors qu'il était en liste d'attente pour être soigné pour des troubles dus aux stress post-traumatique.
New York Times vendredi 23 juillet 2010
"Considérant le budget déclaré et soigneusement alloué aux deux guerres, les parlementaires ajoutent l'injure à l'insulte en évoquant des problèmes de budget face aux besoins de soins des soldats traumatisés." Le New York Times parle de 40 000 réservistes qui n'ont pas bénéficié des examens médicaux normalement obligatoires.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8769
vendredi 16 juillet 2010
Les Français de la Silicon Valley : tour d’horizon des startups ou entrepreneurs Français
Le 14 Juillet est passé, mais nous pouvons encore fêter la France d’une autre manière : en s’intéressant à l’autre côté de l’atlantique pour ce qui concerne les startups tech, web. La communauté Française est en effet très présente aux USA, et plus particulièrement dans la Silicon Valley: plusieurs dizaines de milliers dans la région de San Francisco. On retrouve de nombreux Français dans les entreprises de la valley, et à tous les niveaux : des ingénieurs développeurs (on vous parlait récemment d’un français chez Twitter), des chefs de projets, des directeurs de pôles etc… Impossible bien sûr d’en faire une liste. Nous allons plutôt nous intéresser dans cet article aux startups fondées là-bas par des français, ou les startups qui tentent de s’y implanter.
On va tout de suite commencer par le plus emblématique d’entre tous : Loic Le Meur. Installé dans la valley depuis plus de 2 ans, il y développe Seesmic, service de mise à jour des principaux réseaux sociaux. Loic est aussi à l’origine, avec sa femme Géraldine, de la plus grosse conférence dédiée au Web en Europe : LeWeb. Tout aussi médiatique, Jeff Clavier, qui a fondé le fond d’investissement SoftTech VC. Jeff s’est spécialisé dans les deals d’amorçage, et a fait sa réputation en “ayant eu du nez” à plusieurs reprises : Mybloglog, Mint, Netvibes sont ainsi à son portfolio (ou étaient, puisque Mybloglog et Mint ont été revendues).
Mettons ensuite à l’honneur 2 entrepreneuses : tout d’abord Béatrice Tarka de Mobissimo, moteur de recherche dédié au voyage lancé il y a plusieurs années. Mobissimo est le challenger numéro 1 de kayak.com, le leader des comparateurs de voyage aux USA. Une autre femme, peut être moins connue de la sphère tech en France, c’est Valerie Orsoni de Lebootcamp. Cette corse d’origine gère depuis Palo Alto un des leaders du coaching minceur en ligne et est une figure médiatique de tout ce qui concerne le fitness, le coaching etc… certainement grâce à son usage poussé du web et des réseaux sociaux (17k Fans sur Facebook soit 2 fois plus que les 8K de Loic :p). Ce n’est pas seulement une femme Française qui est à l’origine d’un des blogs high-tech américains les plus réputés – Ubergizmo, mais un tandem Français : Eliane Fiolet et Hubert Nguyen. Les deux fondateurs ont créé une référence pour tout ce qui concerne les objets high-tech.
Pour continuer dans la catégorie “entrepreneurs qui ont démarré leur business depuis la Silicon Valley” : lendingclub, fondé par Renaud Laplanche. Celui-ci n’en est pas à son coup d’essai puisque sa société précédente avait été racheté par Oracle. Mylendingclub est le pionnier du Peer to peer lending, le prêt d’argent entre particuliers. Stephane Delbecque de Footbalistic, plateforme d’informations et de statistiques dédiée au Football. Plutôt original de lancer un produit dédié à un sport dans un pays dont ce n’est pas la spécialité. Lancée il y a plus longtemps, Fairsoftware, par Alain Raynaud, qui est une plateforme de mise en relations pour fondateurs et développeurs. Le but est de faciliter la création de startups, d’applications etc…
Dans un tout autre registre, Qipit.com fondé par Benoït Bergeret, qui est un service de partage et d’archivage de documents depuis le mobile ou encore Peerpong, fondé par Fabien Degaugue qui est un service de questions/réponses permettant la mise en relation avec des experts sur des sujets variés. Et un projet un peu différent, dont le but est d’aider les startups : Entrepreneurs Commons, fondé par Marc Dangeard, c’est une sorte de réseau social d’entrepreneurs qui s’entraident et échangent.
Il y a de nombreuses startups qui n’ont pas forcément démarré dans la Silicon Valley mais qui s’y sont implantées avec succès, ou qui sont en passe de le faire. On va commencer par Netvibes, qu’on ne présente plus, mais qui a, depuis que son siège est à San Francisco et que Freddy Mini est devenu CEO, atteint la rentabilité. Criteo ensuite, l’autre fleuron de la scène web Française spécialisé dans le retargeting des publicités sur le web et dirigé par Jean-Baptiste Rudelle, qui, après avoir aussi déplacé leur siège à Palo Alto, semble être sur une très forte croissance de son business (source). Virtuoz est un autre des fleurons Français du web installé à San Francisco. La société fondée entre autres par Alexandre Lebrun, qui édite des agents virtuels pour la gestion des relations client, y est installé depuis 2 ans et est un des leaders sur le marché américain. Bluekiwi, avec sa solution de plateforme sociale (interne et externe) à destination des entreprises, tente de suivre le même chemin. Carlos Diaz, le fondateur est CEO, s’est donc installé dans la Valley pour attaquer le marché américain. Dans le domaine du e-commerce et plus particulièrement des voyages en ligne, c’est Voyageprive.com avec son offre de vente privée de séjours de luxe, qui s’est lancé il y a peu aux USA, avec l’installation de son fondateur et CEO Denis Philipon à Palo Alto. Les premiers résultats semblent lui avoir donné raison, car l’offre cartonne aux USA. Et pour finir sur du e-commerce, on ne saurait oublier MyFab.com, qui s’est récemment lancé aux US, avec son concept de production d’objets à la demande. MyFab a été fondé par Stéphane Setbon ainsi que 3 autres co-fondateurs.
Mais la liste ne s’arrête pas là. D’autres startups françaises tentent le rêve américain : Dismoiou/Tellmewhere, pour partager vos bonnes adresses de restaurants et autres avec vos amis, Pearltrees, pour réorganiser et partager le contenu du web selon vos envies, vos besoins, Exoplatform, un éditeur d’un framework pour le développement en Java, Yoono, un plugin pour votre navigateur ou votre desktop pour mieux gérer votre présence sur les réseaux sociaux, Digitrad, solution d’unification des points de contact en un seul, Stupeflix, qui facilite la prodution de vidéos sur le web, Myerp.com, comme son nom l’indique un ERP en mode SaaS. Pour toutes celles qui cherchent un bon contact, il y a Phil Jeudy de Altaide Valley qui est une très bonne façon de démarrer puisque son business à lui c’est d’aider les startups françaises à s’installer aux USA. Et pour ceux qui se posent des questions, une bonne façon de comprendre l’intérêt est de participer à un geektrip.
Bien sûr, cette liste ne saurait être exhaustive, d’autant plus que comme dit en introduction, elle ne compte pas tous les Français installés à des postes clefs de grandes sociétés américaines (un dernier exemple : Henri Moissinac, directeur du Mobile chez Facebook).
http://fr.techcrunch.com/
Il y a aussi :
- Jean-Luc Vaillant, cofondateur de Linkedin,
- Vincent Paquet, cofondateur de Grand Central, racheté par Google pour développer GoogleVoice,
- Pierre Omydiar, fondateur de e-Bay
-Eric Hippeau, serves on the boards of several public and private companies, including Yahoo!, Starwood Hotels and Resorts Worldwide, Thumbplay, The Huffington Post, BuddyMedia, Paper.li and BuzzFeed...
------
les Français s'illustrent maintenant dans la haute technologie. « Dans n'importe quelle boîte de n'importe quelle taille, il y a des Français », affirme le consul. Le numéro 3 de Salesforce est un Français, comme le patron de la branche logiciels d'Apple ou le directeur financier de PayPal. Chez Tesla, la voiture électrique qui fait sensation, deux Français sont membres du comité exécutif, dont le patron de la production. Google TV a été conçue par Vincent Dureau, un ingénieur paralysé qui voulait créer une chaîne destinée aux handicapés sur YouTube. Il y a même une quinzaine de Français chez Google X, le labo secret du moteur de recherche
http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2014/02/11/les-francais-que-hollande-va-rencontrer-a-san-francisco-sont-heureux_4364050_3222.html#xtor=EPR-32280581-[NL_Essentiel]-20130403-[debriefs]
On va tout de suite commencer par le plus emblématique d’entre tous : Loic Le Meur. Installé dans la valley depuis plus de 2 ans, il y développe Seesmic, service de mise à jour des principaux réseaux sociaux. Loic est aussi à l’origine, avec sa femme Géraldine, de la plus grosse conférence dédiée au Web en Europe : LeWeb. Tout aussi médiatique, Jeff Clavier, qui a fondé le fond d’investissement SoftTech VC. Jeff s’est spécialisé dans les deals d’amorçage, et a fait sa réputation en “ayant eu du nez” à plusieurs reprises : Mybloglog, Mint, Netvibes sont ainsi à son portfolio (ou étaient, puisque Mybloglog et Mint ont été revendues).
Mettons ensuite à l’honneur 2 entrepreneuses : tout d’abord Béatrice Tarka de Mobissimo, moteur de recherche dédié au voyage lancé il y a plusieurs années. Mobissimo est le challenger numéro 1 de kayak.com, le leader des comparateurs de voyage aux USA. Une autre femme, peut être moins connue de la sphère tech en France, c’est Valerie Orsoni de Lebootcamp. Cette corse d’origine gère depuis Palo Alto un des leaders du coaching minceur en ligne et est une figure médiatique de tout ce qui concerne le fitness, le coaching etc… certainement grâce à son usage poussé du web et des réseaux sociaux (17k Fans sur Facebook soit 2 fois plus que les 8K de Loic :p). Ce n’est pas seulement une femme Française qui est à l’origine d’un des blogs high-tech américains les plus réputés – Ubergizmo, mais un tandem Français : Eliane Fiolet et Hubert Nguyen. Les deux fondateurs ont créé une référence pour tout ce qui concerne les objets high-tech.
Pour continuer dans la catégorie “entrepreneurs qui ont démarré leur business depuis la Silicon Valley” : lendingclub, fondé par Renaud Laplanche. Celui-ci n’en est pas à son coup d’essai puisque sa société précédente avait été racheté par Oracle. Mylendingclub est le pionnier du Peer to peer lending, le prêt d’argent entre particuliers. Stephane Delbecque de Footbalistic, plateforme d’informations et de statistiques dédiée au Football. Plutôt original de lancer un produit dédié à un sport dans un pays dont ce n’est pas la spécialité. Lancée il y a plus longtemps, Fairsoftware, par Alain Raynaud, qui est une plateforme de mise en relations pour fondateurs et développeurs. Le but est de faciliter la création de startups, d’applications etc…
Dans un tout autre registre, Qipit.com fondé par Benoït Bergeret, qui est un service de partage et d’archivage de documents depuis le mobile ou encore Peerpong, fondé par Fabien Degaugue qui est un service de questions/réponses permettant la mise en relation avec des experts sur des sujets variés. Et un projet un peu différent, dont le but est d’aider les startups : Entrepreneurs Commons, fondé par Marc Dangeard, c’est une sorte de réseau social d’entrepreneurs qui s’entraident et échangent.
Il y a de nombreuses startups qui n’ont pas forcément démarré dans la Silicon Valley mais qui s’y sont implantées avec succès, ou qui sont en passe de le faire. On va commencer par Netvibes, qu’on ne présente plus, mais qui a, depuis que son siège est à San Francisco et que Freddy Mini est devenu CEO, atteint la rentabilité. Criteo ensuite, l’autre fleuron de la scène web Française spécialisé dans le retargeting des publicités sur le web et dirigé par Jean-Baptiste Rudelle, qui, après avoir aussi déplacé leur siège à Palo Alto, semble être sur une très forte croissance de son business (source). Virtuoz est un autre des fleurons Français du web installé à San Francisco. La société fondée entre autres par Alexandre Lebrun, qui édite des agents virtuels pour la gestion des relations client, y est installé depuis 2 ans et est un des leaders sur le marché américain. Bluekiwi, avec sa solution de plateforme sociale (interne et externe) à destination des entreprises, tente de suivre le même chemin. Carlos Diaz, le fondateur est CEO, s’est donc installé dans la Valley pour attaquer le marché américain. Dans le domaine du e-commerce et plus particulièrement des voyages en ligne, c’est Voyageprive.com avec son offre de vente privée de séjours de luxe, qui s’est lancé il y a peu aux USA, avec l’installation de son fondateur et CEO Denis Philipon à Palo Alto. Les premiers résultats semblent lui avoir donné raison, car l’offre cartonne aux USA. Et pour finir sur du e-commerce, on ne saurait oublier MyFab.com, qui s’est récemment lancé aux US, avec son concept de production d’objets à la demande. MyFab a été fondé par Stéphane Setbon ainsi que 3 autres co-fondateurs.
Mais la liste ne s’arrête pas là. D’autres startups françaises tentent le rêve américain : Dismoiou/Tellmewhere, pour partager vos bonnes adresses de restaurants et autres avec vos amis, Pearltrees, pour réorganiser et partager le contenu du web selon vos envies, vos besoins, Exoplatform, un éditeur d’un framework pour le développement en Java, Yoono, un plugin pour votre navigateur ou votre desktop pour mieux gérer votre présence sur les réseaux sociaux, Digitrad, solution d’unification des points de contact en un seul, Stupeflix, qui facilite la prodution de vidéos sur le web, Myerp.com, comme son nom l’indique un ERP en mode SaaS. Pour toutes celles qui cherchent un bon contact, il y a Phil Jeudy de Altaide Valley qui est une très bonne façon de démarrer puisque son business à lui c’est d’aider les startups françaises à s’installer aux USA. Et pour ceux qui se posent des questions, une bonne façon de comprendre l’intérêt est de participer à un geektrip.
Bien sûr, cette liste ne saurait être exhaustive, d’autant plus que comme dit en introduction, elle ne compte pas tous les Français installés à des postes clefs de grandes sociétés américaines (un dernier exemple : Henri Moissinac, directeur du Mobile chez Facebook).
http://fr.techcrunch.com/
Il y a aussi :
- Jean-Luc Vaillant, cofondateur de Linkedin,
- Vincent Paquet, cofondateur de Grand Central, racheté par Google pour développer GoogleVoice,
- Pierre Omydiar, fondateur de e-Bay
-Eric Hippeau, serves on the boards of several public and private companies, including Yahoo!, Starwood Hotels and Resorts Worldwide, Thumbplay, The Huffington Post, BuddyMedia, Paper.li and BuzzFeed...
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les Français s'illustrent maintenant dans la haute technologie. « Dans n'importe quelle boîte de n'importe quelle taille, il y a des Français », affirme le consul. Le numéro 3 de Salesforce est un Français, comme le patron de la branche logiciels d'Apple ou le directeur financier de PayPal. Chez Tesla, la voiture électrique qui fait sensation, deux Français sont membres du comité exécutif, dont le patron de la production. Google TV a été conçue par Vincent Dureau, un ingénieur paralysé qui voulait créer une chaîne destinée aux handicapés sur YouTube. Il y a même une quinzaine de Français chez Google X, le labo secret du moteur de recherche
http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2014/02/11/les-francais-que-hollande-va-rencontrer-a-san-francisco-sont-heureux_4364050_3222.html#xtor=EPR-32280581-[NL_Essentiel]-20130403-[debriefs]
L'Europe se plaint du désintérêt d'Obama
José Manuel Barroso déplore «une occasion manquée» de renforcer la relation transatlantique.
L'Europe se languit de Barack Obama et, cette fois, elle le dit tout haut. La relation transatlantique «n'est pas à la hauteur de son potentiel» et il serait dommage que la présidence Obama reste «une occasion manquée», lâchait jeudi José Manuel Barroso dans les colonnes du Times de Londres, avec un franc-parler inhabituel.
Entre le Vieux Continent et le jeune président démocrate, le désenchantement paraît aussi massif que l'espérance suscitée par l'alternance à la Maison-Blanche il y a dix-huit mois. L'amertume du patron de la Commission de Bruxelles n'est qu'un dernier signe de cette aigreur. En février, l'institution européenne avait mal pris le fait que Barack Obama décline l'invitation à un sommet avec l'UE à Madrid. L'incident n'est d'ailleurs pas clos: le rendez-vous de rechange espéré pour novembre prochain à Lisbonne n'est toujours pas inscrit dans le calendrier européen…
Au-delà de ces mondanités que Washington juge inutiles, les rancœurs ne cessent de s'accumuler du côté européen. Les Vingt-Sept s'offusquent des leçons de croissance économique administrées par un pays qu'ils considèrent depuis 2008 comme le fauteur de crise. Presque jaloux, ils s'agacent de l'attention insistante que l'Administration Obama voue à la Russie et à la Turquie. Ils s'inquiètent de la complicité stratégique nouée avec le géant chinois. Le «G2», ou «Chinamérique», est un monstre qui hante les cauchemars de beaucoup d'eurocrates.
Dans le dernier épisode de la crise financière, le cavalier seul de l'Allemagne - partenaire économique de confiance pour les États-Unis - n'a pas contribué à calmer le jeu. Début mai, au plus fort des tourments de la Grèce et de l'euro, le président Obama s'inquiétait d'une contagion au dollar et sur Wall Street. Il a dû appeler Angela Merkel à deux reprises pour la pousser à circonscrire d'urgence l'incendie avec ses partenaires de l'UE.
José Manuel Barroso presse aujourd'hui la Maison-Blanche de ne pas douter de ses alliés traditionnels et de revenir vers eux. Construire une relation transatlantique plus forte, «ce n'est pas seulement définir les valeurs qui nous unissent, mais encore agir ensemble à l'échelle du monde», explique-t-il au Times. En filigrane, les Européens n'ont toujours pas digéré d'avoir dû compter les Américains comme adversaires durant le grand marchandage climatique de Copenhague et, six mois plus tard, lors du récent sommet économico-financier du G20 à Toronto.
L'Europe redoute l'isolement face aux puissances émergentes.
L'indifférence ou les lâchages prêtés à Obama ajoutent à l'appréhension. «Pour la première fois depuis 1945, nous avons un président américain qui n'éprouve pas d'intérêt pour ce qui se passe de ce côté-ci de l'Atlantique», a pu dire Denis MacShane, ancien ministre britannique des Affaires européennes. En privé, on s'en désole tout autant du côté français.
Cette dimension personnelle exposée, l'impatience manifestée par le président de la Commission européenne est propre aux institutions qu'il représente. Barack Obama snobe l'UE, c'est vrai. Mais la densité de la relation euro-américaine s'exprime dans une variété de forums qui ne fonctionnent pas plus mal depuis qu'il occupe le bureau ovale: l'Otan pour la sécurité collective et l'Afghanistan, le FMI, l'OCDE et la BRI face à la crise ou encore les quartettes et autres formats 6+1 sur les sujets les plus chauds comme le Proche-Orient et l'Iran.
Ce n'est pas non plus trahir un secret de l'UE que d'observer que José Manuel Barroso lance un pavé dans la mare au moment précis où d'autres responsables européens s'apprêtent à rivaliser avec lui sur le terrain de la diplomatie européenne. Grâce au feu vert du Parlement, la haute représentante Catherine Ashton va bientôt embaucher pour un Service d'action extérieure qui doit compter jusqu'à 6000 diplomates, experts civils et militaires. Elle parle déjà un peu plus fort.
De son côté, le président du Conseil, Herman Van Rompuy, prépare pour la rentrée le premier sommet européen exclusivement voué à la politique étrangère. Plutôt que de blâmer le désintérêt américain, l'étoile montante des institutions européennes préfère traquer ailleurs la cause du mal: «L'Europe a aujourd'hui des outils de politique étrangère, encore faudrait-il qu'elle se dote d'une véritable vision stratégique», dit-il. Elle doit apprendre «à décider vite et à agir vite» pour devenir un partenaire crédible.
Bref, l'Europe, c'est encore beaucoup de discours et bien peu d'idées claires. Le diagnostic est sûrement partagé de l'autre côté de l'Atlantique.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/07/15/01003-20100715ARTFIG00557-l-europe-se-plaint-du-desinteret-d-obama.php
L'Europe se languit de Barack Obama et, cette fois, elle le dit tout haut. La relation transatlantique «n'est pas à la hauteur de son potentiel» et il serait dommage que la présidence Obama reste «une occasion manquée», lâchait jeudi José Manuel Barroso dans les colonnes du Times de Londres, avec un franc-parler inhabituel.
Entre le Vieux Continent et le jeune président démocrate, le désenchantement paraît aussi massif que l'espérance suscitée par l'alternance à la Maison-Blanche il y a dix-huit mois. L'amertume du patron de la Commission de Bruxelles n'est qu'un dernier signe de cette aigreur. En février, l'institution européenne avait mal pris le fait que Barack Obama décline l'invitation à un sommet avec l'UE à Madrid. L'incident n'est d'ailleurs pas clos: le rendez-vous de rechange espéré pour novembre prochain à Lisbonne n'est toujours pas inscrit dans le calendrier européen…
Au-delà de ces mondanités que Washington juge inutiles, les rancœurs ne cessent de s'accumuler du côté européen. Les Vingt-Sept s'offusquent des leçons de croissance économique administrées par un pays qu'ils considèrent depuis 2008 comme le fauteur de crise. Presque jaloux, ils s'agacent de l'attention insistante que l'Administration Obama voue à la Russie et à la Turquie. Ils s'inquiètent de la complicité stratégique nouée avec le géant chinois. Le «G2», ou «Chinamérique», est un monstre qui hante les cauchemars de beaucoup d'eurocrates.
Dans le dernier épisode de la crise financière, le cavalier seul de l'Allemagne - partenaire économique de confiance pour les États-Unis - n'a pas contribué à calmer le jeu. Début mai, au plus fort des tourments de la Grèce et de l'euro, le président Obama s'inquiétait d'une contagion au dollar et sur Wall Street. Il a dû appeler Angela Merkel à deux reprises pour la pousser à circonscrire d'urgence l'incendie avec ses partenaires de l'UE.
José Manuel Barroso presse aujourd'hui la Maison-Blanche de ne pas douter de ses alliés traditionnels et de revenir vers eux. Construire une relation transatlantique plus forte, «ce n'est pas seulement définir les valeurs qui nous unissent, mais encore agir ensemble à l'échelle du monde», explique-t-il au Times. En filigrane, les Européens n'ont toujours pas digéré d'avoir dû compter les Américains comme adversaires durant le grand marchandage climatique de Copenhague et, six mois plus tard, lors du récent sommet économico-financier du G20 à Toronto.
L'Europe redoute l'isolement face aux puissances émergentes.
L'indifférence ou les lâchages prêtés à Obama ajoutent à l'appréhension. «Pour la première fois depuis 1945, nous avons un président américain qui n'éprouve pas d'intérêt pour ce qui se passe de ce côté-ci de l'Atlantique», a pu dire Denis MacShane, ancien ministre britannique des Affaires européennes. En privé, on s'en désole tout autant du côté français.
Cette dimension personnelle exposée, l'impatience manifestée par le président de la Commission européenne est propre aux institutions qu'il représente. Barack Obama snobe l'UE, c'est vrai. Mais la densité de la relation euro-américaine s'exprime dans une variété de forums qui ne fonctionnent pas plus mal depuis qu'il occupe le bureau ovale: l'Otan pour la sécurité collective et l'Afghanistan, le FMI, l'OCDE et la BRI face à la crise ou encore les quartettes et autres formats 6+1 sur les sujets les plus chauds comme le Proche-Orient et l'Iran.
Ce n'est pas non plus trahir un secret de l'UE que d'observer que José Manuel Barroso lance un pavé dans la mare au moment précis où d'autres responsables européens s'apprêtent à rivaliser avec lui sur le terrain de la diplomatie européenne. Grâce au feu vert du Parlement, la haute représentante Catherine Ashton va bientôt embaucher pour un Service d'action extérieure qui doit compter jusqu'à 6000 diplomates, experts civils et militaires. Elle parle déjà un peu plus fort.
De son côté, le président du Conseil, Herman Van Rompuy, prépare pour la rentrée le premier sommet européen exclusivement voué à la politique étrangère. Plutôt que de blâmer le désintérêt américain, l'étoile montante des institutions européennes préfère traquer ailleurs la cause du mal: «L'Europe a aujourd'hui des outils de politique étrangère, encore faudrait-il qu'elle se dote d'une véritable vision stratégique», dit-il. Elle doit apprendre «à décider vite et à agir vite» pour devenir un partenaire crédible.
Bref, l'Europe, c'est encore beaucoup de discours et bien peu d'idées claires. Le diagnostic est sûrement partagé de l'autre côté de l'Atlantique.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/07/15/01003-20100715ARTFIG00557-l-europe-se-plaint-du-desinteret-d-obama.php
jeudi 15 juillet 2010
Quand Scorsese ressuscite Méliès
Le Point
La nouvelle en avait laissé plus d'un sceptique. Martin Scorsese, le réalisateur de " Casino ", de " Shutter Island ", allait adapter un livre pour enfants, " L'invention d'Hugo Cabret ". Un peu comme si Stallone versait dans le conte poétique. On demandait à voir. Mais, fin juin, on a vu " Marty " donner le premier tour de manivelle à " Hugo Cabret ", son premier film en 3D, dans les studios de Shepperton, à Londres. Au casting : Sacha Baron Cohen, Jude Law et Ben Kingsley dans le rôle de Georges Méliès. Car derrière " Hugo Cabret " se cache une merveilleuse histoire qui a tiré d'un chapeau le grand magicien français du septième art.
On doit cette résurrection à un auteur américain de 44 ans, Brian Selznick. De passage à Paris, Selznick ne peut cacher son excitation : il va enfin rencontrer Scorsese. Il va aussi découvrir le décor années 30 de la gare Montparnasse tel qu'il l'avait dessiné pour son livre, qui relève aussi bien du roman graphique, du livre illustré que du ciné-roman en noir et blanc. Mais peu importe le genre : seul compte le charme ensorcelant de ses dessins tout en grisaille, de ses zooms spectaculaires qui alternent avec un récit mystérieux inspiré par Méliès.
Quand il disait écrire un livre de 500 pages pour enfants sur des films muets français, on le prenait pour un fou : qui cela va-t-il intéresser ? Eh bien, son " Invention d'Hugo Cabret " a intéressé aux Etats-Unis près de 1 million de lecteurs, dont Scorsese. Mais pourquoi diable un illustrateur du New Jersey va-t-il se passionner pour ce génie français tombé dans l'oubli depuis sa mort en 1938 ? Comme beaucoup d'autres, il a été époustouflé par " Le voyage dans la Lune ", le chef-d'oeuvre de Méliès, visionné au lycée. Mais le déclic a lieu quand il apprend que Méliès possédait une collection d'automates qui a, hélas, disparu." Mon premier livre portait sur un robot. Adolescent, j'avais confectionné un garçon sans jambes, qui changeait de visage grâce à des trucs de maquillage. J'aime les automates. " Germe alors l'idée d'un garçon qui tombe sur un des automates cassés de Méliès, alors qu'il fréquente sans le savoir le premier maître du septième art." Ruiné, passant pour mort, avant qu'on ne retrouve sa trace en 1931, Méliès avait repris avec sa femme une boutique de bonbons à la gare Montparnasse : j'ai songé que l'occupation secrète de ce petit garçon serait de remonter les horloges de cette gare. "
A l'époque, Selznick ne connaissait ni la langue de Molière ni le cinéma français. Mais pour tous ses ouvrages - sur Eleanor Roosevelt, le prestidigitateur Houdini ou le sculpteur Benjamin Waterhouse Hawkins (le premier à avoir représenté grandeur nature des dinosaures en 1851), il a toujours mené de patientes recherches." Un ami m'a conseillé de voir "L'Atalante", qui date de 1934, l'époque du livre. Puis j'ai vu "Zéro de conduite" du même Jean Vigo, le film préféré de François Truffaut. Je n'avais jamais vu non plus "Les 400 coups". "" Hugo Cabret " est émaillé de références à ces films ainsi qu'aux films parisiens de René Clair. Selznick a retrouvé la maison de Méliès (18, rue Jolivet, près de Montparnasse), pris des clichés et demandé l'autorisation aux héritiers de Méliès d'utiliser des images de ses films. Devenu un phénomène aux Etats-Unis, où il a reçu le prix Caldecott (l'équivalent du Goncourt pour le livre illustré), " Hugo Cabret " a réveillé l'engouement des enfants américains pour le cinéma muet avant de convaincre Scorsese . Le film, fidèle adaptation, sortira le 9 décembre 2011. Ce jour-là, Brian Selznick aura son nom dans tous les cinémas. Une habitude familiale. Son grand-oncle n'était autre que David O. Selznick, le producteur d'" Autant en emporte le vent "
" L'invention d'Hugo Cabret ", de Brian Selznick (Bayard, 560 p., 17,90 E).
La nouvelle en avait laissé plus d'un sceptique. Martin Scorsese, le réalisateur de " Casino ", de " Shutter Island ", allait adapter un livre pour enfants, " L'invention d'Hugo Cabret ". Un peu comme si Stallone versait dans le conte poétique. On demandait à voir. Mais, fin juin, on a vu " Marty " donner le premier tour de manivelle à " Hugo Cabret ", son premier film en 3D, dans les studios de Shepperton, à Londres. Au casting : Sacha Baron Cohen, Jude Law et Ben Kingsley dans le rôle de Georges Méliès. Car derrière " Hugo Cabret " se cache une merveilleuse histoire qui a tiré d'un chapeau le grand magicien français du septième art.
On doit cette résurrection à un auteur américain de 44 ans, Brian Selznick. De passage à Paris, Selznick ne peut cacher son excitation : il va enfin rencontrer Scorsese. Il va aussi découvrir le décor années 30 de la gare Montparnasse tel qu'il l'avait dessiné pour son livre, qui relève aussi bien du roman graphique, du livre illustré que du ciné-roman en noir et blanc. Mais peu importe le genre : seul compte le charme ensorcelant de ses dessins tout en grisaille, de ses zooms spectaculaires qui alternent avec un récit mystérieux inspiré par Méliès.
Quand il disait écrire un livre de 500 pages pour enfants sur des films muets français, on le prenait pour un fou : qui cela va-t-il intéresser ? Eh bien, son " Invention d'Hugo Cabret " a intéressé aux Etats-Unis près de 1 million de lecteurs, dont Scorsese. Mais pourquoi diable un illustrateur du New Jersey va-t-il se passionner pour ce génie français tombé dans l'oubli depuis sa mort en 1938 ? Comme beaucoup d'autres, il a été époustouflé par " Le voyage dans la Lune ", le chef-d'oeuvre de Méliès, visionné au lycée. Mais le déclic a lieu quand il apprend que Méliès possédait une collection d'automates qui a, hélas, disparu." Mon premier livre portait sur un robot. Adolescent, j'avais confectionné un garçon sans jambes, qui changeait de visage grâce à des trucs de maquillage. J'aime les automates. " Germe alors l'idée d'un garçon qui tombe sur un des automates cassés de Méliès, alors qu'il fréquente sans le savoir le premier maître du septième art." Ruiné, passant pour mort, avant qu'on ne retrouve sa trace en 1931, Méliès avait repris avec sa femme une boutique de bonbons à la gare Montparnasse : j'ai songé que l'occupation secrète de ce petit garçon serait de remonter les horloges de cette gare. "
A l'époque, Selznick ne connaissait ni la langue de Molière ni le cinéma français. Mais pour tous ses ouvrages - sur Eleanor Roosevelt, le prestidigitateur Houdini ou le sculpteur Benjamin Waterhouse Hawkins (le premier à avoir représenté grandeur nature des dinosaures en 1851), il a toujours mené de patientes recherches." Un ami m'a conseillé de voir "L'Atalante", qui date de 1934, l'époque du livre. Puis j'ai vu "Zéro de conduite" du même Jean Vigo, le film préféré de François Truffaut. Je n'avais jamais vu non plus "Les 400 coups". "" Hugo Cabret " est émaillé de références à ces films ainsi qu'aux films parisiens de René Clair. Selznick a retrouvé la maison de Méliès (18, rue Jolivet, près de Montparnasse), pris des clichés et demandé l'autorisation aux héritiers de Méliès d'utiliser des images de ses films. Devenu un phénomène aux Etats-Unis, où il a reçu le prix Caldecott (l'équivalent du Goncourt pour le livre illustré), " Hugo Cabret " a réveillé l'engouement des enfants américains pour le cinéma muet avant de convaincre Scorsese . Le film, fidèle adaptation, sortira le 9 décembre 2011. Ce jour-là, Brian Selznick aura son nom dans tous les cinémas. Une habitude familiale. Son grand-oncle n'était autre que David O. Selznick, le producteur d'" Autant en emporte le vent "
" L'invention d'Hugo Cabret ", de Brian Selznick (Bayard, 560 p., 17,90 E).
lundi 5 juillet 2010
July 4th
Happy 'lets rely on the French to help us win a fight and then for the next 200+ years hate them and call them surrender monkeys'...day
jeudi 1 juillet 2010
Des navires bretons pour lutter contre la marée noire aux USA
NANTES (Reuters) - Un chantier naval de Paimpol (Côtes d'Armor) va livrer jeudi sept de ses navires dépollueurs à une société américaine qui va lutter contre la marée noire dans le golfe du Mexique.
Son président l'a annoncé lors du chargement des bateaux à l'aéroport de Nantes (Loire-Atlantique). Ecocéane, une PME qui emploie trente personnes, a vendu au total dix bateaux de récupération d'hydrocarbures à Ashbritt, société spécialisée dans les situations d'urgence.
Un premier navire opère déjà le long des côtes et dans les ports du golfe du Mexique, tandis que deux autres seront livrés dans les prochains mois.
"Les bateaux qui pompent actuellement les hydrocarbures en mer récupèrent 90% d'eau et 10% de pétrole" a expliqué Eric Vial, président d'Ecocéane.
"Au final, ils collectent entre cinq et dix mètres cube par heure, de façon discontinue, tandis que nos bateaux peuvent en récupérer environ 100", a-t-il ajouté.
Le chantier naval breton va également louer à Ashbritt, pendant deux mois, un navire capable de récupérer le pétrole en haute mer.
"Lors des marées noires, la plupart des hydrocarbures sont récupérés à terre et très peu en mer. Il est pourtant plus facile et moins dangereux de récupérer le pétrole quand il flotte à la surface de l'eau", a-t-il expliqué.
Son président l'a annoncé lors du chargement des bateaux à l'aéroport de Nantes (Loire-Atlantique). Ecocéane, une PME qui emploie trente personnes, a vendu au total dix bateaux de récupération d'hydrocarbures à Ashbritt, société spécialisée dans les situations d'urgence.
Un premier navire opère déjà le long des côtes et dans les ports du golfe du Mexique, tandis que deux autres seront livrés dans les prochains mois.
"Les bateaux qui pompent actuellement les hydrocarbures en mer récupèrent 90% d'eau et 10% de pétrole" a expliqué Eric Vial, président d'Ecocéane.
"Au final, ils collectent entre cinq et dix mètres cube par heure, de façon discontinue, tandis que nos bateaux peuvent en récupérer environ 100", a-t-il ajouté.
Le chantier naval breton va également louer à Ashbritt, pendant deux mois, un navire capable de récupérer le pétrole en haute mer.
"Lors des marées noires, la plupart des hydrocarbures sont récupérés à terre et très peu en mer. Il est pourtant plus facile et moins dangereux de récupérer le pétrole quand il flotte à la surface de l'eau", a-t-il expliqué.
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