lundi 26 décembre 2011

Nicolas Marlet, le frenchy d'Hollywood

Depuis 16 ans, Nicolas Marlet est le Toulousain de chez Dreamworks. Il imagine les personnages des dessins animés comme Kung-fu Panda ou Dragons.

Petit, il préférait dessiner sur un coin de feuille. Aujourd'hui, Nicolas Marlet a 44 ans… et il dessine toujours.

Il est designer chez Dreamworks, le célèbre studio d'animation américain. Dans son bureau de Los Angeles, il imagine les héros des futurs films d'animations. « En ce moment, je travaille sur les personnages de Dragon 2 ». L'aventure d'Harold le Viking et des dragons a commencé il y a plus de cinq ans pour lui, et il ne s'en lasse pas. « J'étais enthousiaste, j'avais un large sourire quand on m'a présenté l'histoire », avoue le Frenchy. Il est d'ailleurs très fier de ses personnages.

À l'heure de la 3D, Nicolas Marlet est une espèce rare à Los Angeles. Non pas parce qu'il est Français, mais parce qu'il est l'un des derniers à dessiner sur papier. « J'ai toute une équipe de modeleurs qui traduisent mes dessins en 3D », détaille le Toulousain. Il n'en n'est d'ailleurs pas à son premier succès. Depuis 16 ans qu'il est installé aux Etats-Unis, le Français a donné naissance à des personnages célèbres : Madagascar, Kung-fu Panda, le prince d'Égypte…

« Jai eu de la chance », ne cesse de répéter le dessinateur. À 17 ans, il gagne un prix au festival de BD d'Angoulême qui lance sa carrière. Il intègre ensuite la prestigieuse école des Gobelins à Paris. À la sortie, il intègre le studio Amblimation, créé par Steven Spielberg's à Londres. Une consécration pour ce petit Toulousain. « C'était une idole », se souvient Nicolas Marlet.

Son aventure se poursuit de l'autre côté de l'Atlantique, à Los Angeles, une ville qu'il « n'aimait pas au début. trop différent de la Ville rose ». Il pensait y aller pour un an ou deux… ça fait 16 ans qu'il dessine les héros de ses neveux chez Dreamworks. « Ils sont fascinés par le fait que je créé les personnages qu'ils voient à la télévision. » Ils sont d'ailleurs ravis quand leur tonton leur envoie des dessins. Mais pas de privilèges, ils n'ont pas d'avant-première, avoue l'artiste.

Nicolas Marlet a le succès modeste. Il a pourtant remporté quatre Annie awards pour ses personnages animés. Cette récompense est l'équivalent des Oscars pour le cinéma. « Je n'aurais même pas imaginé avoir cette consécration, c'est très impressionnant d'être jugé par des professionnels du cinéma », se réjouit-il. Même si sa vie est à Los Angeles, Nicolas Marlet s'imagine bien revenir en France, à Paris, où il a déjà des projets en cours.(...)

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/26/1247753-nicolas-marlet-le-frenchy-d-hollywood.html

samedi 24 décembre 2011

Quand Barack Obama achète un jeu vidéo français pour le Noël de ses filles

Barack Obama a surpris son monde en allant faire ses courses de Noël cette semaine dans un centre commercial de la banlieue de Washington, comme n'importe quel Américain.
Profitant de son statut de célibataire (sa femme et ses enfants sont déjà partis en vacances), il s'est arrêté dans un premier temps dans une animalerie, accompagné de son chien Bo, pour lui acheter des friandises et un os en plastique. Le tout, bien sûr devant l'objectif bien placé des caméras de télévision.
Puis direction un magasin de produits multimédia, pour y acheter deux jeux vidéo pour ses filles. Les scènes filmées le montrent écoutant les conseils des vendeurs, cherchant l'inspiration, pour finalement s'arrêter sur Les Sims 3 Pets, et un jeu français, Just Dance 3, développé par le studio Ubisoft Paris. « Les filles me battent tout le temps à ces jeux de danse. Donc, vous ne verrez jamais d'images de moi en train d'y jouer parce que je suis trop nul » a-t-il lâché visiblement très décontracté.
Autre plaisanterie, au moment de régler ses achats qui s'élevaient à 190 dollars : « Ce serait très embarrassant si elle[la carte bleue] ne passait pas ». Le président américain a fait d'une pierre deux coups : il s'est offert un bon coup de com'et a trouvé de quoi mettre au pied du sapin ce soir.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/24/1247201-quand-barack-obama-achete-un-jeu-video-francais-pour-le-noel-de-ses-filles.html

mardi 20 décembre 2011

Study: 1 in 3 American Youth Are Arrested By Age 23

By age 23, at least a quarter of all youth in the U.S. — and perhaps as many as 41% — are arrested at least once for something more serious than a traffic violation, according to a new study of American teens.

The study is the first since the 1960s to try to determine the percentage of youth who are arrested. Previously, the research estimated that 22% of Americans had been arrested at least once for a non-traffic violation by age 23.(...)

http://healthland.time.com/2011/12/19/study-1-in-3-american-youth-are-arrested-by-age-23/?iid=hl-main-lede

dimanche 18 décembre 2011

La "French touch" des deux favoris républicains à la présidentielle

AFP

C'est un point commun inattendu : les deux favoris de la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine de 2012 ont vécu plusieurs années en France. Et les deux hommes disent avoir été marqués par ces années françaises.

Le riche entrepreneur Mitt Romney a vécu deux ans et demi à Paris et Bordeaux dans les années 1960. Le vieux loup de la politique Newt Gingrich a vécu, adolescent, plusieurs années à Orléans où son père militaire était en poste, quand la France accueillait encore des bases américaines. Mais les deux candidats n'en ont pas gardé trace dans leur biographies officielles : c'est qu'il n'est pas toujours bon aux Etats-Unis, notamment auprès de l'électorat conservateur, de paraître trop français, un sentiment ravivé en raison de l'opposition de Paris à la guerre en Irak. Mitt Romney en fait d'ailleurs l'amère expérience dans un clip de campagne récemment diffusé par ses adversaires et où on le montre s'exprimant uniquement...en français.

Le 4 juillet 1966, jour de fête nationale américaine, Mitt Romney, 19 ans, s'envole de Salt Lake City pour aller prêcher l'Évangile à l'étranger pendant 30 mois, comme cela est la coutume pour les jeunes mormons comme lui. Sa mission l'emmènera de Paris à Pau en passant par Limoges, Brest, Le Havre et Bordeaux, où il va s'installer quelques mois. "On se levait tous les jours à 6 heures. On faisait notre toilette, on mangeait, on étudiait le français et la Bible et vers 9 heures on partait faire du porte à porte deux par deux" pour faire connaître la religion mormone, raconte Michael Bush, l'un des Américains parti avec Romney. "Les gens nous aimaient bien parce qu'on était Américains, d'autres nous claquaient la porte au nez en nous disant: "Allez-vous en du Vietnam", se souvient l'ancien compère. "On lisait L'Express et le Herald Tribune, on allait au cinéma". Dans son livre "No apology: the case for American greatness", Mitt Romney se souvient qu'il lisait un ouvrage de Jean-Jacques Servan-Schreiber, "Le défi américain", dans lequel le journaliste s'interroge sur la meilleure façon pour la France de réagir à l'ascension de l'Amérique. A l'occasion, avec ses amis américains, Mitt Romney organise un match de base-ball pour faire découvrir ce sport exotique. "On avait même un micro pour expliquer les règles", se souvient Michael Bush.

Pour André Salarnier, le responsable de la chapelle de Talence, près de Bordeaux, où Mitt se rend tous les dimanches, il n'y a pas de doute : c'est un "francophile" qu'il invitait à dîner à la maison. "Dans la manière dont il se conduisait avec nous, par rapport à beaucoup d'Américains qui ne comprenaient pas grand chose à la France, Romney était très ouvert", explique-t-il. Après Bordeaux, Romney passe quelques mois à Paris. "Je me souviens de lui circulant en mobylette dans les rues. Il parlait bien français, il était jovial et s'était familiarisé avec la culture française, il maniait bien l'ironie à la française", raconte un autre mormon, Christian Euvrard, 58 ans aujourd'hui.

C'est dans la capitale qu'il vivra mai 68. "Pour nous, c'était une période intéressante mais assez dure", raconte Michael Bush. A cause de la grève générale, les Américains ne reçoivent plus l'argent de leurs familles. "Mitt a dû aller en Espagne pour récupérer de l'argent". Plus grave, en juin 1968, Mitt Romney est au volant d'une citroën DS 21 quand il est percuté par une voiture. Une femme qu'il accompagne est tuée sur le coup. Mitt est hospitalisé quelques jours. Son père, alors gouverneur du Michigan, envoie sur place son médecin personnel. Romney rentre aux Etats-Unis à la fin de 1968. "Le fait de vivre dans un pays étranger, avec une langue étrangère et une religion étrangère amène à chercher au plus profond de soi ce que sont ses convictions et ce qu'on veut faire de sa vie", dira-t-il des décennies plus tard, selon le Boston Globe.

Le "passé français" de Newt Gingrich, son grand rival, est beaucoup moins connu. De 1956 à 1958, l'artisan de la nouvelle droite américaine a vécu à Orléans. Il avait alors entre 14 et 16 ans. Il raconte depuis qu'il a eu une révélation en visitant un ossuaire du champ de bataille de Verdun avec son père, en 1958. "Avant de visiter Verdun, je voulais devenir directeur de zoo ou paléontologue", a-t-il écrit. "Après ce week-end, j'ai changé de vocation. J'ai abandonné tout ça pour essayer de comprendre l'histoire, l'art de commander et ce qu'il fallait à l'Amérique pour survivre", a-t-il dit dans une interview. "Ça a sans doute été le moment le plus marquant de ma vie", dit-il dans sa biographie "Le gentleman de Géorgie".

Dans ce livre, Mel Steely raconte que les Gingrich ont vécu plusieurs mois dans une chambre d'hôtel que l'adolescent quittait le matin pour aller au lycée américain. Ils iront ensuite vivre au premier étage d'un château de la Loire, à Beaugency. Newt "parlait suffisamment bien français pour survivre" et quand il cherchait un peu d'aventure il "faisait souvent un tour en bus dans Orléans".

Nulle trace d'Orléans, Bordeaux ou Paris dans les portraits officiels que les deux candidats ont mis en ligne sur leur sites. Aux Etats-Unis, certains n'ont toujours pas digéré l'opposition de la France à la guerre en Irak. Dans la foulée, les frites appelées "french fries" avaient été rebaptisées "Freedom fries". Et en 2004, un autre candidat francophile, le démocrate John Kerry avait été moqué pour son "look trop français".

"Les Américains ont renversé Saddam Hussein, mais notre vie depuis s'est dégradée"

L'armée américaine a quitté l'Irak

L'armée américaine a quitté dimanche à l'aube l'Irak, près de neuf ans après l'avoir envahi et renversé le dictateur Saddam Hussein, laissant ce pays riche en pétrole plongé dans une grave crise politique.

Le dernier convoi composé de 110 véhicules transportant environ 500 soldats appartenant en grande majorité à la 3e brigade de la 1re division de cavalerie a traversé la frontière à 07h30 (04H30 GMT). Le dernier véhicule est passé huit minutes plus tard.

Il y a huit ans et neuf mois, les forces américaines l'avaient franchie dans l'autre sens lors de l'"Opération Iraqi Freedom" qui devait se révéler être la guerre la plus controversée depuis celle du Vietnam, un demi-siècle plus tôt.

L'armée américaine, qui a compté jusqu'à 170.000 hommes au plus fort de la lutte contre l'insurrection, a abandonné 505 bases. Il ne restera plus que 157 soldats américains chargés d'entraîner les forces irakiennes et un contingent de Marines pour protéger l'ambassade.

(...)

Certains soldats applaudissaient visiblement soulagés. Des soldats se demandent comment les Irakiens réagiront en découvrant le départ des Américains.

Face au refus de l'Irak d'accorder l'immunité à des milliers de soldats américains chargés de poursuivre la formation, le président Obama avait décidé le 21 octobre, le retrait total des troupes.

Les Américains laissent un pays plongé dans une crise politique, avec la décision du bloc laïque Iraqiya de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, de suspendre à partir de samedi sa participation aux travaux du Parlement. Second groupe parlementaire avec 82 députés contre 159 à l'Alliance nationale, coalition des partis religieux chiites, il a dressé un réquisitoire contre "l'exercice solitaire du pouvoir" du Premier ministre Nouri al-Maliki. "Cette manière d'agir pousse les gens à vouloir se débarrasser de la main de fer du pouvoir central d'autant que la Constitution les y autorise", faisant allusion aux récents votes en faveur de l'autonomie des provinces à majorité sunnite d'al-Anbar, Salaheddine et Diyala.

S'estimant lésés par le gouvernement à majorité chiite, les sunnites, jadis partisans d'un Etat centralisé, sont aujourd'hui portés par un mouvement centrifuge à vouloir gérer leurs régions de manière autonome, comme les Kurdes, ce qui comporte un risque d'éclatement du pays.

Si l'Irak exporte environ 2,2 millions de b/j, lui rapportant 7 milliards de dollars par mois, les services de base comme la distribution d'électricité et l'eau potable sont toujours défectueux. Mais les Irakiens interrogés étaient satisfaits du départ.

"Je suis fier comme chaque Irakien doit l'être", déclare Safa, un boulanger de 26 ans à Karrada, dans le centre de Bagdad. "Les Américains ont renversé Saddam Hussein, mais notre vie depuis s'est dégradée", a-t-il ajouté.

Désormais, les 900.000 éléments des forces irakiennes auront la lourde tâche d'assumer seuls la sécurité alors que les insurgés, notamment Al-Qaïda, bien qu'affaiblis, peuvent encore faire couler le sang. Ils devront aussi empêcher la résurgence des milices et une réédition d'une guerre confessionnelle entre chiites et sunnites qui avait fait des dizaines de milliers de morts en 2006 et 2007.

Ainsi s'achève une invasion lancée sans l'aval de l'ONU pour trouver des armes de destruction massives que Saddam Hussein aurait cachées. Il s'est avéré depuis que celles-ci n'existaient pas.

Cette occupation en 2003, qui deviendra à partir de 2005 une "présence étrangère requise par le gouvernement irakien", aura été fort onéreuse. Le Pentagone a alloué près de 770 milliards de dollars en neuf ans alors que 4.474 soldats américains sont morts, dont 3.518 tués au combat. Plus de 32.000 militaires américains ont par ailleurs été blessés. Par ailleurs, depuis mars 2003, les pertes civiles s'étaleraient entre 104.035 et 113.680, selon l'organisation britannique IraqBodyCount.org.

(afp)

samedi 17 décembre 2011

Immigration Crackdown Also Snares Americans

A growing number of United States citizens have been detained under Obama administration programs intended to detect illegal immigrants who are arrested by local police officers.

In a spate of recent cases across the country, American citizens have been confined in local jails after federal immigration agents, acting on flawed information from Department of Homeland Security databases, instructed the police to hold them for investigation and possible deportation.

Americans said their vehement protests that they were citizens went unheard by local police officers and jailers for days, with no communication with federal immigration agents to clarify the situation. Any case where an American is held, even briefly, for immigration investigation is a potential wrongful arrest because immigration agents lack legal authority to detain citizens.

“I told every officer I was in front of that I’m an American citizen, and they didn’t believe me,” said Antonio Montejano, who was arrested on a shoplifting charge last month and found himself held on an immigration order for two nights in a police station in Santa Monica, Calif., and two more nights in a teeming Los Angeles county jail cell, on suspicion that he was an illegal immigrant. Mr. Montejano was born in Los Angeles.

This year the immigration agency has been rapidly extending its leading deportation program, known as Secure Communities, with a goal of covering the whole country by 2013. Under that program, fingerprints of every person booked at local jails are checked against Department of Homeland Security immigration databases. If the check results in a match, federal immigration agents can issue detainers, asking local law enforcement authorities to hold a suspect for up to 48 hours.

Detentions of citizens are part of the widening impact on Americans, as well as on immigrants, of President Obama’s enforcement strategies, which have led to more than 1.1 million deportations since the beginning of his term, the highest numbers in six decades.

John Morton, the director of Immigration and Customs Enforcement, said the agency gave “immediate and close attention” to anyone who claimed to be a citizen.

“We don’t have the power to detain citizens,” Mr. Morton said in an interview on Tuesday. “We obviously take any allegation that someone is a citizen very seriously.”

Later this month, Mr. Morton said, the immigration agency will publish new forms for its detainers. The forms, in several languages, will require the police to notify suspects who are being held on federal immigration authority, he said. They will also provide a hot line where detainees can call the immigration agency directly.

Exact numbers of Americans erroneously held by immigration authorities are hard to come by, since they are not systematically recorded. In one study, 82 people who were held for deportation from 2006 to 2008 at two immigration detention centers in Arizona, for periods as long as a year, were freed after immigration judges determined that they were American citizens.

“Because of the scale of enforcement, the numbers of people who are interacting with Immigration and Customs Enforcement are just enormous right now,” said Jacqueline Stevens, the study’s author and a political science professor at Northwestern University in Evanston, Ill.

Ms. Stevens has concluded that “a low but persistent” percentage of the nearly 400,000 people held for deportation each year are citizens. (...)

http://www.nytimes.com/2011/12/14/us/measures-to-capture-illegal-aliens-nab-citizens.html?_r=2&ref=immigrationandemigration

Half of America is officially poor

While it’s no surprise that nearly 50 million Americans live below the poverty line, new statistics from the US Census show that almost 100 million others are counted as low-income citizens, making half of the population of America officially poor.

The latest figures out of the US Census Bureau show that in addition to the 49.1 million Americans who fall below the official poverty line, those that rake in enough to be between that level and the income equitable to double it fall into a new “low-income” category, which counts an additional 97.3 million people. Altogether, that clump of nearly 150 million Americans living in dire economic standing accounts for around 48 percent of the US population. (...)

http://rt.com/usa/news/half-poor-america-poverty-909/

jeudi 15 décembre 2011

Nearly 20% of women in the US are raped, study reveals

Puritanisme, morale, religion, décadence...

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Nearly 20% of women in the US are raped or suffer attempted rape at some point in their lives, a US study says.

Even more women, estimated at 25%, have been attacked by a partner or husband, the Centers for Disease Control said.

The findings form part of the first set of results from a nationwide study surveying sexual violence by intimate partners against men and women.

More than 24 people a minute reported rape, violence, or stalking, it says, with 12 million offences reported.

Experts at the Centers for Disease Control (CDC) described the results of the first year of the National Intimate Partner and Sexual Violence Survey as "astounding".

Among the key figures included in the survey's findings were:

-more than one million women reported being raped in the 12 months prior to the survey
-more than six million women and men were a victim of stalking
-more than 12 million women and men reported rape, physical violence or stalking by an intimate partner over the course of a year.

(...)

An estimated one in seven men has been raped, or endured an attempted rape at some point in their lives, the study finds.


http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-16192494

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America's child death shame

Why is the problem of violence against children so much more acute in the US than anywhere else in the industrialised world, asks Michael Petit, President of Every Child Matters.

Over the past 10 years, more than 20,000 American children are believed to have been killed in their own homes by family members. That is nearly four times the number of US soldiers killed in Iraq and Afghanistan.

The child maltreatment death rate in the US is triple Canada's and 11 times that of Italy. Millions of children are reported as abused and neglected every year. Why is that?

Part of the answer is that teen pregnancy, high-school dropout, violent crime, imprisonment, and poverty - factors associated with abuse and neglect - are generally much higher in the US.

Further, other rich nations have social policies that provide child care, universal health insurance, pre-school, parental leave and visiting nurses to virtually all in need.

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http://www.bbc.co.uk/news/magazine-15193530

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35% of Child Sex Abuse Caused by Minors

Recent high-profile cases of child sex abuse have roused national revulsion against the adults who perpetrated them. Rarely mentioned is the sobering statistic that more than one-third of the sexual abuse of America's children is committed by other minors.

Read more: http://www.time.com/time/health/article/0,8599,2103983,00.html#ixzz1j2XO5qds

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For American Indian Women, More Rape, Then Less Support

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One in three American Indian women have been raped or have experienced an attempted rape, according to the Justice Department. Their rate of sexual assault is more than twice the national average. And no place, women’s advocates say, is more dangerous than Alaska’s isolated villages, where there are no roads in or out, and where people are further cut off by undependable telephone, electrical and Internet service.

The issue of sexual assaults on American Indian women has become one of the major sources of discord in the current debate between the White House and the House of Representatives over the latest reauthorization of the landmark Violence Against Women Act of 1994.

A Senate version, passed with broad bipartisan support, would grant new powers to tribal courts to prosecute non-Indians suspected of sexually assaulting their Indian spouses or domestic partners. But House Republicans, and some Senate Republicans, oppose the provision as a dangerous expansion of the tribal courts’ authority, and it was excluded from the version that the House passed last Wednesday. The House and Senate are seeking to negotiate a compromise.

Here in Emmonak, the overmatched police have failed to keep statistics related to rape. A national study mandated by Congress in 2004 to examine the extent of sexual violence on tribal lands remains unfinished because, the Justice Department says, the $2 million allocation is insufficient.

But according a survey by the Alaska Federation of Natives, the rate of sexual violence in rural villages like Emmonak is as much as 12 times the national rate. And interviews with Native American women here and across the nation’s tribal reservations suggest an even grimmer reality: They say few, if any, female relatives or close friends have escaped sexual violence.

“We should never have a woman come into the office saying, ‘I need to learn more about Plan B for when my daughter gets raped,’ ” said Charon Asetoyer, a women’s health advocate on the Yankton Sioux Reservation in South Dakota, referring to the morning-after pill. “That’s what’s so frightening — that it’s more expected than unexpected. It has become a norm for young women.”

The difficulties facing American Indian women who have been raped are myriad, and include a shortage of sexual assault kits at Indian Health Service hospitals, where there is also a lack of access to birth control and sexually transmitted disease testing. There are also too few nurses trained to perform rape examinations, which are generally necessary to bring cases to trial.

Women say the tribal police often discourage them from reporting sexual assaults, and Indian Health Service hospitals complain they lack cameras to document injuries.

Police and prosecutors, overwhelmed by the crime that buffets most reservations, acknowledge that they are often able to offer only tepid responses to what tribal leaders say has become a crisis.

Reasons for the high rate of sexual assaults among American Indians are poorly understood, but explanations include a breakdown in the family structure, a lack of discussion about sexual violence and alcohol abuse.

Rape, according to Indian women, has been distressingly common for generations, and they say tribal officials and the federal and state authorities have done little to help halt it, leading to its being significantly underreported.

In the Navajo Nation, which encompasses parts of Arizona, New Mexico and Utah, 329 rape cases were reported in 2007 among a population of about 180,000. Five years later, there have been only 17 arrests. Women’s advocates on the reservation say only about 10 percent of sexual assaults are reported.

The young woman who was raped in Emmonak, now 22, asked that her name not be used because she fears retaliation from her attacker, whom she still sees in the village. She said she knew of five other women he had raped, though she is the only one who reported the crime.

Nationwide, an arrest is made in just 13 percent of the sexual assaults reported by American Indian women, according to the Justice Department, compared with 35 percent for black women and 32 percent for whites.

In South Dakota, Indians make up 10 percent of the population, but account for 40 percent of the victims of sexual assault. Alaska Natives are 15 percent of that state’s population, but constitute 61 percent of its victims of sexual assault.

The Justice Department did not prosecute 65 percent of the rape cases on Indian reservations in 2011. And though the department said it had mandated extra training for prosecutors and directed each field office to develop its own plan to help reduce violence against women, some advocates for Native American women said they no longer pressed victims to report rapes.

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http://www.nytimes.com/2012/05/23/us/native-americans-struggle-with-high-rate-of-rape.html

mardi 13 décembre 2011

Bankruptcy: Wrong for You, OK for American Airlines

When American Airlines declared bankruptcy even though it could afford to pay its debts, pundits largely applauded this smart business move. Many homeowners face the same predicament, observes James Surowiecki in the New Yorker: "They can still pay their debts, but doing so is like setting a pile of money on fire every month," because home values have plummeted. But when they default, they're not praised for their business sense. "There's a real stigma to defaulting," with polls showing 81% consider it immoral.

That's in part because the banking industry launched a concerted campaign to stigmatize it. The Mortgage Bankers Association, for example, once complained that defaulters were setting a bad example for "their family and their kids"—even as it short-sold its headquarters, unloading it for $34 million less than the value of the mortgage. "The double standard here is obvious and offensive," Surowiecki writes, calling for a "De-Occupy Your Home" movement. "The banks have been relying on homeowners to do the right thing. It might be time for homeowners to do the smart thing instead." Click for the full column.

http://www.newser.com/story/135241/bankruptcy-wrong-for-you-ok-for-american-airlines.html

dimanche 11 décembre 2011

Rape in the US military: America's dirty little secret

Aaaaah Leur patriotisme à la con...
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Every four hours a sexual assault or rape is reported in the United States Military.

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A female soldier in Iraq is more likely to be attacked by a fellow soldier than killed by enemy fire.

Rape within the US military has become so widespread that it is estimated that a female soldier in Iraq is more likely to be attacked by a fellow soldier than killed by enemy fire. So great is the issue that a group of veterans are suing the Pentagon to force reform. The lawsuit, which includes three men and 25 women (the suit initially involved 17 plaintiffs but grew to 28) who claim to have been subjected to sexual assaults while serving in the armed forces, blames former defence secretaries Donald Rumsfeld and Robert Gates for a culture of punishment against the women and men who report sex crimes and a failure to prosecute the offenders.

Since the lawsuit became public in February, 400 more have come forward, contacting attorney Susan Burke who is leading the case. These are likely to be future lawsuits. Right now they are anxiously awaiting a court ruling to find out if the lawsuit will go to trial. The defence team for the department of defence has filed a motion to dismiss the case, citing a court ruling, dating back to 1950, which states that the government is not liable for injury sustained by active duty personnel. To date, military personnel have been unable to sue their employer.

Whether or not the case goes to trial, it is still set to blow the lid on what has come to be regarded as the American military's dirty little secret. Last year 3,158 sexual crimes were reported within the US military. Of those cases, only 529 reached a court room, and only 104 convictions were made, according to a 2010 report from SAPRO (sexual assault prevention and response office, a division of the department of defence). But these figures are only a fraction of the reality. Sexual assaults are notoriously under-reported. The same report estimated that there were a further 19,000 unreported cases of sexual assault last year. The department of veterans affairs, meanwhile, released an independent study estimating that one in three women had experience of military sexual trauma while on active service. That is double the rate for civilians, which is one in six, according to the US department of justice.


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On mydutytospeak.com, where victims of military rape can share their experiences, there are breathtaking tales of brutality and mistreatment. Only 21 years old, and weeks into her military training, Maricella Guzman says she ran to tell her supervisor in the hours after her rape at a military boot camp in Great Lakes, Illinois. "I burst into his office and said, 'I need to speak to you,' " explains Guzman, now 34, and a student at a college in Los Angeles studying psychology, who talks about many lost years when she couldn't function as a result. "One of the procedures if you want to speak to someone in the navy is you have to knock three times on the door and request permission to speak. But I didn't do that. I was too upset. So my supervisor said 'Drop', which means push-ups. So I did the push-ups. But I was still in tears. I said, 'I need to talk to you.' He said 'Drop' again. Every time I tried to say anything, he made me do push-ups. By the time I was composed in the way he wanted me to be, I couldn't say anything any more. I just couldn't." After that, Guzman didn't try to tell anyone for another eight years.

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Michelle Jones says she did not want to report her rape for fear of losing her job. 
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http://www.guardian.co.uk/society/2011/dec/09/rape-us-military?CMP=twt_gu

jeudi 8 décembre 2011

LE FILM “INTOUCHABLES ” TAXÉ DE “RACISME” AUX ETATS-UNIS

Même le torchon du Guardian n'avait pas été aussi loin dans la bêtise que l'inénarrable Jay Weissberg de Variety, qui il a y 3 mois maintenant, nous expliquait à quel point le personnage d'Intouchables est traité comme un singe...WTF?

On attend une analyse en règle de Training Day où un noir (riche et influent) pourrit la vie, la carrière, et accessoirement met en danger de mort, un blanc (fauché et intègre)

C'est marrant ce racisme à l'envers qui cherche à inverser la supériorité morale...
En France, c'est Rue89 et Mediapart qui sont chargés de cette sale besogne.
Bizarrement, quand on compulse Google Image sur leurs employés...Il n'y a que des blancs!
http://presite.mediapart.fr/atelier-journal/equipe.html
http://www.variety.com/static-pages/about/staff/
http://www.rue89.com/qui-sommes-nous

Heureusement qu'il y a d'excellentes séries, telles Braquo en France ou Breaking Bad aux US qui ne s'embarrassent pas de considérations racialo-puristes afin de ne pas sombrer ds le dangereux monde des bisounours bien-pensants...


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C’est la bonne, l’excellente surprise, du cinéma français cette année. “ Intouchables ”, qui a par exemple déjà été vu par plus d’un Français sur 5 en salles depuis son lancement début novembre, essaye de vivre le même lancement tonitruant aux Etats-Unis. Mais là, ça coince un peu au niveau des critiques.

Le magazine référent Variety, repris par le New York Times, a vu dans le film du “racisme digne de l’Oncle Tom qui a, on l’espère, définitivement disparu des écrans américains”.

“ Driss est traité comme le singe d’un spectacle de cirque, avec toutes les associations racistes de ce terme, expliquant au blanc coincé comment s’amuser en remplaçant Vivaldi par Boogie Wonderland et lui montrant comment bouger sur le dancefloor”, note ainsi le magazine spécialisé, qui applaudit la performance et le talent d’Omar Sy mais regrette que le rôle soit si stéréotypé.

“On est mal à l’aise de voir Omar Sy, un acteur charismatique et joyeux, dans un rôle qui n’est pas bien loin du cliché de l’esclave d’antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race”

http://www.sudpresse.be/culture/cinema/2011-12-08/le-film-intouchables-taxe-de-racisme-aux-etats-unis-923341.shtml

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But “Intouchables” has also been criticized for its idealistic vision of a world without social gaps, where an aristocrat can befriend an ex-con. The newspaper Libération denounced “the dictatorship of emotion as a camouflage to the total absence of thought,” while Variety pointed at what it called the film’s primitive racism, describing Driss as “a role barely removed from the jolly house slave of yore.”

The movie, Variety’s writer added, “flings about the kind of Uncle Tom racism one hopes has permanently exited American screens.”


http://www.nytimes.com/2011/12/08/movies/intouchables-is-a-magnet-for-french-moviegoers.html?scp=1&sq=driss&st=cse

Rappel: "The United States imprisons more of its racial minorities than any other country in the world. In Washington D.C., three out of every four young black men are expected to serve some time in prison. In major cities across the country, 80% of young African Americans now have criminal records."

samedi 26 novembre 2011

Strasbourg: Premier livre d’art pour iPad


Le premier livre d’art numérique conçu pour tablette multimédia, dans ce cas l’iPad, est né à Strasbourg. Il est consacré aux 70 derniers jours de Van Gogh et a la double caution d’Adobe et d’Apple.

Des livres numériques, des livres numérisés qu’on peut lire sur une tablette ou une liseuse… On connaît. Ce qui n’avait pas encore été mis sur le marché, c’est un livre d’art conçu et réalisé très spécifiquement pour une tablette multimédia. Qui conjugue tous les médias qu’on peut faire entrer dans ce support : texte, images, vidéos, son, applications interactives.

« Le rêve de Van Gogh », titre de l’ouvrage, est donc à la fois une prouesse technique, un pari éditorial et une idée originale. Il rassemble, comme tout bon projet, des compétences multiples, celles d’un historien de l’art, spécialiste de Van Gogh dont il a transcrit la correspondance, Wouter Van der Veen, d’un graphiste et typographe, Loïc Sander, et d’un journaliste et réalisateur, collaborateur d’Alsace 20, Fouzi Louahem. Tous les trois sont Strasbourgeois.

Isoler les couleurs primaires sur une toile, associer un tableau et son croquis…
Tout est parti il y a neuf mois environ, d’un coup de foudre pour la tablette d’Apple, l’iPad, Le traitement quasi-parfait de la surface lumineuse, la qualité des images et du rendu typographique séduisent les trois hommes en même temps qu’arrive le coup de fil d’un homme, Dominique-Charles Janssens, propriétaire depuis 27 ans de l’Auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise, où Van Gogh vécut ses derniers jours avant de succomber à une blessure par balle, dans sa minuscule chambre mansardée.

Dans une de ses toutes dernières lettres à son frère Théo, Vincent Van Gogh écrit : « Un jour ou un autre, je crois que je trouverai moyen d’organiser une exposition à moi dans un café » (6 juin 1890). L’institut Van Gogh d’Auvers-sur-Oise poursuit ce rêve depuis des années. Et c’est cette histoire, en même temps que les 70 derniers jours de Van Gogh durant lesquels il peignit 80 tableaux, que raconte ce livre d’art numérique qui sort en deux versions, américaine et française.

Il s’agit d’un livre, donc il a une page de garde, un titre, des chapitres. « C’est un univers clos, qui appartient à son utilisateur », insiste Wouter Van der Veen. On peut y découvrir les 80 tableaux (reproductions faites par Arthenon), dont deux sont associés à des applications totalement inédites : elles permettent d’isoler sur la reproduction d’une toile les couleurs primaires et font apparaître le traitement très particulier qu’en a l’artiste. Ailleurs, vous trouverez un lien caché qui mène d’un tableau au croquis s’y rapportant. Le livre recèle aussi de nombreuses vidéos (90 min). Le lecteur fait défiler les contenus par effleurement vertical ou horizontal, bien évidemment.

Les trois associés, qui ont fondé pour l’occasion une société, MNESTRA (Manufacture Numérique d’Edition Strasbourgeoise), dont c’est le premier ouvrage, ont créé de toutes pièces l’objet virtuel, en fait une application, vendue sur l’App Store américain depuis jeudi et à partir du 8 décembre sur l’App Store européen, pour la somme de… 7,99 euros. Si vous possédez un iPad.

« Aucun de nous n’est développeur. Nous avons découvert au printemps un nouveau logiciel qu’Adobe mettait en test, Digital Publishing Suite. Nous avons soumis notre projet et avons été retenus comme testeurs. C’est un outil tout à fait particulier, qui permet de créer le contenu et l’application pour tablette ».

Les Strasbourgeois à Miami le 29 novembre

Si le succès éditorial n’est pas encore au rendez-vous, les deux grandes sociétés américaines ne doutent pas de l’intuition des trois Strasbourgeois : ils ont été invités à Art Basel, à Miami, le 29 novembre, par Adobe, pour le lancement de la version américaine de leur livre. Et à l’Apple Store Opéra à Paris pour le lancement européen de la version version française le 25 janvier.

http://www.dna.fr/culture/2011/11/26/van-gogh-en-version-multimedia

mercredi 23 novembre 2011

Chevron


Chevron: Le nom est porté en Savoie et dans les départements voisins (38, 69). Diminutif : Chevronnet. Il peut s'agir d'un nom de personne latin (Capronius, dérivé de capra = chèvre ou de caper = bouc), mais Chevron est aussi un toponyme, nom d'un hameau et d'un important fief médiéval à Mercury (73), village où un autre petit hameau s'appelle Chevronnet. Le lieu de Chevron est mentionné en 1132 sous la forme Cabridunum (Chabriduni en 1149), où on reconnaît le gaulois "dunum" (= forteresse), le premier élément pouvant être le nom d'homme Gabros.

http://jeantosti.com/noms/c6.htm

vendredi 18 novembre 2011

Pour en finir avec les faux exemples sur le féminisme aux Etats-Unis

Un homme et une femme ne peuvent pas prendre l'ascenseur ensemble. La porte d'un bureau doit toujours être ouverte. On ne peut pas avoir de relations sexuelles entre collègues. Les clichés français sur les rapports hommes/femmes outre-Atlantique sont faux.

Quand on commence à parler de féminisme aux Etats-Unis, certains commentateurs ont une réponse toute prête: de toutes façons là-bas, les hommes évitent de monter dans un ascenseur seuls avec une femme de peur de se faire accuser de harcèlement sexuel... Est-ce qu'on veut vraiment vivre dans une telle société? Depuis l'affaire DSK et les débats qu'elle a engendrés, ce commentaire apparaît régulièrement au bas d'articles sur les sites du Nouvel Observateur, Libération, Le Figaro, Les Echos, ou encore Slate.fr.

La fable de l'ascenseur se retrouvait cet été sous la plume de Pascal Bruckner dans Le Monde («ne pas prendre l'ascenseur seul avec l'une d'elles»), ainsi que dans des articles a priori sérieux comme une liste des «six impairs à éviter aux Etats-Unis» publiée par L'Entreprise.com («un homme ne doit pas rester seul avec une femme dans un ascenseur») ou encore un éditorial de La Tribune qui se demandait en mai dernier: «À l'instar des pays anglo-saxons, un manager sera-t-il contraint demain de toujours laisser la porte de son bureau ouverte, principalement lorsqu'il y reçoit une femme? Évitera-t-il de monter dans un ascenseur avec une femme seule?»

Répétez cette histoire aux Etats-Unis, et personne ne comprendra de quoi vous parlez. Non, les hommes américains ne voient pas les passagères d'ascenseur comme des accusatrices en puissance. On pourrait d'ailleurs rétorquer que la grande majorité des ascenseurs sont dotés de caméras, ce qui devrait calmer toutes ces supposées mythomanes (difficile de mentir quand il y a une preuve vidéo).

Tout cela a probablement commencé par une plaisanterie, avant de devenir un pseudo argument pour ridiculiser les féministes, notamment utilisé cet été par le journaliste Michel Crépu:

«Une certaine Mrs. Scott, autorité du féminisme américain qu'il est impossible de croiser dans l'ascenseur sans en sortir coupable.»

Si la lutte contre le sexisme mène à de telles absurdités, alors faisons bien attention avant d'essayer de changer les choses! Telle est la logique du mythe de l'ascenseur. Pourtant en France, on est encore bien loin des réactions excessives. Le sénateur-maire Jacques Mahéas condamné en 2009 pour agression sexuelle sur une employée municipale s'en est tiré avec une amende, et n'a été poussé à démissionner du PS que dans le climat post-14 mai.

On peut aussi lire les témoignages qui fleurissent désormais sur des sites comme Le.Dire et Vie de Meuf. Nombreuses sont celles qui finissent par chercher un autre travail plutôt que de confronter l'homme qui les harcèle.

Il est vrai qu'aux Etats-Unis, montrer des seins nus dans un film mène souvent à une interdiction aux moins de 13 ans, et que faire du topless est interdit sur la plupart des plages. Mais est-ce que cela veut dire que les femmes doivent porter des tenues strictes au travail, comme le laisse penser l'article de L'Entreprise («chemisiers boutonnés jusqu'au cou») ou celui de Bruckner («éviter les tenues trop seyantes»)?

Absolument pas. En général, les critiques de l'Amérique puritaine mettent beaucoup de choses qui n'ont rien à voir dans le même sac: les pasteurs qui défendent l'abstinence, la rareté des plages nudistes et les lois contre le harcèlement sexuel. Une liste qui permet selon eux d'en déduire que tout conspire à réprimer l'érotisme.

En ce qui concerne l'idée selon laquelle les hommes ne doivent pas fermer la porte quand ils sont seuls avec une femme, on est de nouveau dans l'erreur.

Pas de bureau fermé?

«Je n'ai jamais entendu dire qu'il ne fallait pas être dans un bureau fermé avec un homme», explique Manuelle Charbonneau, une Française qui travaille en Californie dans le secteur des ressources humaines. En tant que coach qui conseille des cadres, elle passe son temps à avoir des discussions confidentielles avec des hommes dans des pièces fermées.

A l'université, il est vrai que certains professeurs laissent la porte de leur bureau ouverte, mais il ne s'agit pas d'une règle officielle, contrairement à ce que dit Bruckner qui décrit un climat de peur dans lequel les conversations entre professeur et élève sont enregistrées. La sensibilisation au harcèlement sexuel est certes importante à la fac, mais elle ne mène pas nécessairement à de la paranoïa. «En plus de sept ans à Columbia et à Berkeley, je n'ai jamais entendu de plainte, ni directement, ni autour de moi», explique Emmanuel Letouzé, un économiste et dessinateur français installé aux Etats-Unis.

Le harcèlement est conçu dans le droit américain comme une forme de discrimination, et le but de la loi n'est pas la promotion de la pudibonderie. On comprend mieux cette approche juridique si on explore les autres formes de harcèlement qui sont aussi prises très au sérieux.

Si un de vos collègues se moquait systématiquement de vos origines chinoises, ou de votre homosexualité et que cela rendait votre journée de travail invivable, on serait aussi dans une situation de harcèlement. La loi permet aussi aux hommes de poursuivre des femmes (ou d'autres hommes) pour harcèlement sexuel, ce qu'ils font dans environ 16% des cas.

Aux Etats-Unis, la défense des «droits civiques» –et les poursuites judiciaires qui en découlent– est utilisée depuis les années 1960 comme un moyen de corriger les inégalités. Ce n'est pas un système parfait, et il n'agit pas assez efficacement contre les inégalités sociales, mais il n'est pas le fait de législateurs qui veulent extirper l'érotisme de la société.

Contrairement à ce que laisse entendre le papier de L'Entreprise, une blague ou une remarque ne suffisent pas à déclencher une procédure juridique. C'est écrit noir sur blanc sur le site de la commission pour l'égalité des chances (EEOC) et la jurisprudence le confirme:

«La loi n'interdit pas les plaisanteries, les commentaires ou les incidents isolés... le harcèlement est illégal quand il est si fréquent et sévère qu'il crée un environnement hostile.»


De plus, les fausses accusations sont lourdement punies. La commission fédérale qui s'était associée à deux plaignantes dans un cas de harcèlement sexuel contre un cabinet d'avocat de Californie a dû payer un million de dollars à l'entreprise quand il s'est avéré que les accusations étaient infondées et que l'enquête avait été mal menée.

Dans l'article de La Tribune, l'éditorialiste va même jusqu'à évoquer des restaurants d'entreprise avec espaces homme/femme séparés pour bien montrer les excès du puritanisme américain. Quelles compagnies pratiquent cela? Pas d'exemples disponibles. Aux Etats-Unis, personne n'en a entendu parler. Une journaliste du Wall Street Journal spécialiste du monde du travail pense qu’il est possible que certaines femmes se rassemblent entre elles de manière informelle pour manger, mais qu’il est presque impossible que ce soit l’employeur qui établisse des frontières.

De même, affirmer comme le fait Bruckner, que les employés américains «doivent s'engager à ne pas nouer de relations intimes entre collègues à moins de les conclure par un mariage» est complètement faux.

Un jeune Français qui travaille dans une start-up à New York parle de couples qui se sont formés au travail «sans que cela ne dérange personne», et Emmanuel Letouzé évoque les «coucheries et tromperies entre collègues» à la fac.

Est-ce si difficile de faire la différence?

Ce faux exemple est particulièrement trompeur car il laisse penser que les patrons veulent interdire la sexualité de leurs employés. Or ce qui intéresse la direction, c'est que les relations intimes ne dégénèrent pas en abus de pouvoir ou chantage, car s'il apparaît que les responsables ont laissé le climat se détériorer, c'est la compagnie qui devra payer des dédommagements.

Est-il si difficile de voir la nuance entre répression puritaine et lutte contre l'abus de pouvoir? Si Martine aime regarder des films pornographiques chez elle, très bien. Si son patron lui envoie systématiquement des images porno et lui pose des questions sur sa vie sexuelle, il devient difficile pour elle de continuer à travailler sereinement.

Une certaine critique française des dispositifs contre le harcèlement sexuel aux Etats-Unis est d'ailleurs assez proche du discours conservateur américain. Le sénateur Rand Paul, membre du Tea Party, réagissait récemment aux accusations de harcèlement sexuel contre le candidat républicain Herman Cain en déplorant que «les gens hésitent maintenant à faire des blagues au travail», une description exagérée qui est très répétée en France.

On est loin de cette «alliance du féminisme et de la droite républicaine» dont parle Bruckner. En fait, le seul terrain sur lequel on trouve une convergence (pour des motifs différents) est celui de la critique de la pornographie. Lorsqu'une proposition de loi anti-porno avait été proposée au Congrès (sans aboutir) en 1991, le projet était soutenu par des conservateurs religieux et par certaines associations féministes, même si d'autres y étaient opposées.

En ce qui concerne la façon dont les Etats-Unis luttent contre les discriminations contre les femmes, on préfère souvent en France s'arrêter à un flou artistique, et les inexactitudes sont répétées tranquillement. Certes, cette approche juridique n’est pas une panacée, et elle n’a pas permis d'obtenir l'égalité salariale absolue, ni des congés maternité adéquats.

Par contre, elle a permis aux femmes d'être prises au sérieux au travail. La journaliste du New York Times Gail Collins se souvient d’un changement d’ambiance rapide dans les années 1970, lorsque les remarques du style «t'es de mauvaise humeur parce que t'as tes règles?» se sont fait plus rares. L'évolution culturelle avait été accélérée par le droit.

D'accord pour débattre des limites de l’approche américaine, mais pas en parlant de bureaux et de facs où le flirt est hors-la-loi.(...)

http://www.slate.fr/story/46401/feminisme-etats-unis-mythe-ascenseur

Poll finds French not so chauvinistic after all

WASHINGTON (AFP) - France's reputation for chauvinism took a hit on Thursday from an opinion poll that revealed that only 27 per cent of its people think French culture is better than all others.

In fact, 73 per cent of French respondents to the ongoing Pew Research Center survey of US and European attitudes disagreed that 'our culture is superior to others', the polling institute reported.

Forty-nine per cent of Americans believed US culture was the best, even if 'our people are not perfect', followed by Germans at 47 percent, Spaniards at 44 per cent and Britons at 32 per cent.

But, when set against past surveys, it appears 'Americans are now far less likely to say that their culture is better than others; six-in-10 Americans held this belief in 2002 and 55 percent did so in 2007', the pollsters said.

William Sylvester "Harley"

Où l'on apprend que ce nom est originaire de l'Aisne


http://www.nom-famille.com/nom-harley.html

http://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=search&book_type=livre&rech=harley&country=FRA®ion=IDF&subregion=F75&book_lang=fr&lang=fr

http://jeantosti.com/noms/h1.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Harly

http://fr.wikipedia.org/wiki/Huguenot

http://www.egliseprotestantelondres.org.uk/fr/histoire/influence-huguenots



Juneau Avenue is Harley-Davidson's corporate headquarters. It is the site where the first factory - a wooden shed - was built in 1903 in the backyard of the William C. Davidson family home.

Google Doodle - Louis Daguerre

mardi 15 novembre 2011

L'amérique post-raciale d'Obama

Les crimes et délits contre les musulmans ont augmenté de près de 50% de 2009 à 2010, alors que dans le même temps, les autres violences raciales et religieuses ont légèrement baissé ou peu progressé, selon les statistiques du FBI rendues publiques lundi.

Selon ces chiffres, le nombre total des violences perpétrées contre les musulmans est passé de 107 en 2009 à 160 en 2010, soit 49% d'augmentation, contre une progression de 13% des violences contre les catholiques, une baisse de 4% des infractions contre les juifs et une hausse globale de 14% des crimes et délits anti-religieux.

Le nombre total de "crimes de haine" a très légèrement augmenté à 6.628 cas, dont 47,3% motivés par des différences de race et 20% par des différences de religion, selon le FBI.

"Après un déclin en 2009, il est perturbant de voir ces crimes et délits augmenter de nouveau", a souligné l'organisation des droits de l'homme Human Rights First. "L'augmentation des violences antimusulmanes est particulièrement significative".

"Human Rights First a longtemps souligné que les violences contre les musulmans, ainsi que toutes les formes de crimes haineux, doivent être considérées comme une grave violation des droits de l'homme", ajoute un des responsables de l'organisation, Paul Legendre.

"Le gouvernement américain peut et doit faire davantage pour s'attaquer à ces abus", ajoute-t-il, estimant que cela pourrait passer par une amélioration des rapports de police sur les "crimes de haine".

(belga)

jeudi 10 novembre 2011

Pour The Guardian, "Intouchables" dépeint la vie des banlieues parisiennes

Cet article du Guardian est symptomatique de ces bobos anglo-saxons qui veulent à tout prix épingler la France comme la dernière des dictatures racistes. Cette vision est remarquablement démontée ds l'article de Fluctuat (ci-dessous) où le journal se demande même si la journaliste du Guardian a vu le film.



Je suis un anti-communautariste primaire et je me fous royalement de savoir s'il y a assez de noirs ou d'arabes ds telle ou telle entreprise. Si les gens s'estiment victimes de discriminations, il existe des lois et quantité d'avocats payés par quantité d'associations "antiracistes" (subventionnées par l'Etat) qui vous aideront gratuitement à défendre vos droits.

A moins qu'on soit francs et directs comme sur Arte ou France Info, qu'on pose les questions qui dérangent et qu'on reconnaisse que génétiquement, il y a une programmation et que ds certains secteurs, il y aura toujours plus de blancs ou de noirs et basta!

"blacks are more genetically diverse than whites. " http://t.co/d7I7PFt7

Les  exemples  de  différences  ne  manquent  pourtant  pas ...

Anatomical differences in the psoas muscles in young black and white menhttp://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1467925/

Des différences propres aux deux sexes ont ainsi été observées par l'équipe, «ce qui pourrait être d'une grande importance pour développer des traitements spécifiques au genre

"We have known there are genetic differences between the races"

Axel Kahn ne s'offusque pas à l'idée d'une supériorité génétique en sprint des "West Africans." Il n'y a pas plus de problème éthique à avancer cette hypothèse que celle selon laquelle des déterminants génétiques interviennent dans le fait que les suédois sont en moyenne plus grands et plus costauds que les Pygmées" - "Pourquoi les blancs courent moins vite" - Grasset 




Mais comme le politically correct (indispensable invention US) refuse cette vérité alors on construit une société absurde et une novlangue dangereuse.

Maintenant prenons un peu de recul sur cette fameuse idéologie anglo-saxonne anti-France:
Jamais ces guignols ne vont mettre en avant que: "In the years following World War II, a number of African-American jazz musicians took up residence in France."
ou encore:
"In many ways, African Americans came to France as a sort of privileged minority, a kind of model minority, if you will - a group that benefited not only from French fascination with blackness, but a French fascination about Americanness"
" Many black GIs decided to stay in France after having been well received by the French, and others followed them."

Battling Siki (1897-1925) est un boxeur français, originaire de Saint-Louis au Sénégal. À 25 ans, il fut le premier Africain à devenir champion du monde.  Il est retrouvé mort, au pied d’un immeuble de la 41è rue, dans le quartier de "Hell’s Kitchen", près de chez lui. Il a été abattu de deux balles dans le dos, tirées de près. Il n’avait que 28 ans.

Connaissent-ils seulement "Le Mulâtre"? A short story by Victor Séjour. It is the earliest known work of fiction by an African-American author. It is written in French and was published in the Revue des Colonies in March of 1837.
Jamais, ils ne parleront non plus du fort rejet de Josephine Baker en France...

Alexandre Dumas

Jamais ces guignols n'expliquent que les personnes les plus populaires chaque année ds le coeur des Français s'appellent: Zidane, Dany Boon, Kad Merad ou encore Yannick Noah.
Jamais ils ne mentionnent les origines et les succés de: Bhatti, le pakistanais star du Sentier qui a inspiré le rôle d'Anconina ds le film "La vérité si je mens", d'Alain Mimoun, les speakerines des années 80 Nadia Samir et Gillette Aho, Pierre Bérégovoy, Edouard Balladur, Anne Hidalgo, Kenzo, Manuel Valls, Fleur Pellerin, André Truong, Sidney Duteil, Dalida, Romy Schneider, Paco Rabanne, Tariq Krim, Achod Malakian, Isabelle Adjani, Jacques Tatischeff, Kyan Khojandi, Said Boualam (4 fois vice-président de l'Assemblée nationale) Mansour Bahrami, Henri Salvador, Nora Berra, Alexandre Dumas, Mohed Altrad, Laurent Voulzy, Serge Blanco, Pascal Légitimus, Manu Katché, Julien Clerc, Chocolat, La compagnie Créole, Les mini-stars, Francky Vincent, Tcheky Karyo, Rika Zaraï, Chahdortt Djavann, Jean Tigana, Marius Trésor, Charles Aznavour, Haroun Tazieff, Rachid Arhab, Mehdi El Glaoui ou encore les films: Fort Saganne, Indochine, L'amant, Rabbi Jacob, Le gendarme et les gendarmettes, Certains l'aiment froide, Diên Biên Phu, Les Tricheurs, La 317è Section ou Un Mauvais Fils qui n'ont pas attendu la déplorable discrimination "positive" pour mettre en scène ces nouvelles idoles, ces "non blancs" tels Azzedine Alaia, Omar Sharif chez Verneuil, Pierre Saintons chez Lautner, Firmine Richard chez Coline Serreau ou encore Grace Jones chez Jean-Paul Goude.
Egalement Mounia et Katoucha, premières mannequins noires chez Yves Saint-Laurent dés les années 80.
Edith Piaf d'origine berbère.
René Maran, prix Goncourt 1921.
Kofi Yamgnane, ministre et député.
Félix Eboué, compagnon de la libération. Il repose au Panthéon.
Léopold Sedar-Senghor et Félix Houphouet-Boigny, ministres du Général de Gaulle.
Anecdote entendue sur CNEWS (face à l'info - 17/06/20): A une soirée au Waldorf-Astoria, Houphouet-Boigny se lève pour danser et tout le monde se rassoit. C'est la femme de l'ambassadeur de France qui danse avec lui...





Church recalled her experience in Paris of the early 1950s in a 2004 interview for Women's Wear Daily: "For once I was not considered black, African American or Negro. I was just an American." The French fashion establishment "treated you like a queen," she said

Severiano de Heredia est un homme politique de la troisième République et député de Paris à la fin du XIXème siècle. Né à Cuba et naturalisé Français en 1870, ce brillant étudiant est élu au Conseil de Paris en 1873. Six ans plus tard, il en devient le président. 

En 1904 le vice-président de la Chambre des députés est un certain Gaston Gerville-Réach.


Regarder Canal +, Trace Urban, M6 "Black" (Imagine t-on M6 "White"?) le succés d'Intouchables ou encore la filmo de Luc Besson qui ne manquent pas de "diversité".


Ben oui, vous comprenez, un non-blanc, un étranger ou enfant d'étranger qui réussit dans notre dictature n'est plus intéressant pour développer leurs thèses nauséabondes.


Autre exemple: "France’s tech startup scene was incredibly diverse"

Il est normal que des minorités restent des minorités, sinon c'est toute la cohésion nationale qui explose. Une identité ne se brade pas. Allez expliquer au 1/3 monde qu'il doit diluer son identité afin de mieux s'affirmer...

Jamais ils ne prendront la peine de comparer avec leur système ultra répressif que même la Chine n'atteint pas.

Sosthène Héliodore Camille Mortenol (1859-1930) est un officier supérieur guadeloupéen, défenseur de Paris et capitaine de vaisseau.

Jamais ils n'expliquent que les homos sont avant tout victimes des musulmans. Ben oui, vs comprenez, les clashs entre "minorités" n'intéressent pas notre élite bien-pensante.

Jamais il ne leur viendrait à l'esprit de commencer leurs JT avec ces accroches:










-"One in three American Indian women have been raped or have experienced an attempted rape, according to the Justice Department. Their rate of sexual assault is more than twice the national average."



-50 years after, Martin Luther King's 'Dream' still not realized in U.S.: poll

Want to figure out whether you’ll be a millionaire? A good place to start is the color of your skin.







-"UN's correspondent on indigenous peoples urges government to act to combat 'racial discrimination' felt by Native Americans"...."The two Sioux reservations in South Dakota – Rosebud and Pine Ridge – have some of the country's poorest living conditions, including mass unemployment and the highest suicide rate in the western hemisphere with an epidemic of teenagers killing themselves." " Sioux reservation where the per capita income is around $7,000 a year, less than one-sixth of the national average, and life expectancy is about 50 years."
-"One in nine black men ages 20 to 34 is in prison"

Le nombre de sans-abris à New York a augmenté de 75% depuis 2002 et a atteint ces dernières années les niveaux de la Grande dépression des années 1930.


- Les noirs américains restent de loin les premières victimes du chomage.
-"12% of homes on Native American reservations don't have access to safe water"



Vous noterez qu'on trouve immédiatement des excuses à Jordan, on ne tente même pas de lui expliquer que peut être il a fait des "amalgames"...


  • More than one in three Native children live in poverty.
  • The high school graduation rate for Native students is 67 percent -- the lowest of any ethnic group in the country. At Bureau of Indian Education schools, the graduation rate is 53 percent, compared to the U.S. average of 80 percent.
  • Suicide is the second leading cause of death for Native youth aged 15 to 24, and occurs at 2.5 times the national rate.
  • Twenty-two percent of Native youth suffer from Post Traumatic Stress Disorder -- exceeding or matching PTSD rates among Afghanistan, Iraq and Gulf War veterans, and almost three times the 8 percent rate of PTSD in the general population.

-" L'association "Feeding America" révèle que près d'un enfant sur cinq ne mangerait pas à sa faim. Un ratio qui passe à un sur trois dans les communautés afro-américaines et latinos."




Professors were more responsive to white male students than to female, black, Hispanic, Indian or Chinese students in almost every discipline and across all types of universities. We found the most severe bias in disciplines paying higher faculty salaries and at private universities. In a perverse twist of academic fate, our own discipline of business showed the most bias, with 87 percent of white males receiving a response compared with just 62 percent of all females and minorities combined.
Surprisingly, several supposed advantages that some people believe women and minorities enjoy did not materialize in our data. For example: Were Asians favored, given the model minority stereotype they supposedly benefit from in academic contexts? No. In fact, Chinese students were the most discriminated-against group in our sample. Did reaching out to someone of the same gender or race — such as a black student emailing a black professor — reduce bias? No. We saw the same levels of bias in both same-race and same-gender faculty-student pairs that we saw in pairs not sharing a race or gender 

http://www.nytimes.com/2014/05/11/opinion/sunday/professors-are-prejudiced-too.html?smid=tw-nytimes&_r=0

-Les Indiens d'Amérique vivent en moyenne 6 ans de moins que les autres Américains
Ils ont 770% de risques en plus de mourir d'alcoolisme
Ils ont 665% de risques en plus de mourir de Tuberculose
Ils ont 420% de risques en plus de mourir de Diabète
Ils ont 280% de risques en plus de mourir d'accidents
Ils ont 52% de risques en plus de mourir de Pneumonie et de Grippe

(Source: Commission des Etats-Unis sur les Droits Civils, 2004:8)



http://www.marianne2.fr/obj-washington/Indiens-d-Amerique-un-genocide-tranquille-et-presqu-acheve_a40.html

-"The United States imprisons more of its racial minorities than any other country in the world. In Washington D.C., three out of every four young black men are expected to serve some time in prison. In major cities across the country, 80% of young African Americans now have criminal records."





- Blacks and Hispanics  were 30 percent less likely to be aided than white people. 

"un habitant du Missouri mordu par un serpent est mort faute de soins. Il avait refusé d'aller à l'hôpital car il ne pouvait pas se permettre de payer la facture"


Quand Akon déclare: « Quand je vois des afro-américains participer à ces manifestations je me demande pourquoi ils ne rentrent pas chez eux en Afrique. Combien d’afro-américains choisissent l’Afrique comme destination de vacances ? Très peu. Même pas pour découvrir, se cultiver ou pour savoir d’où ils viennent. »

Vous avez entendu des protestations ??

The report, released Tuesday by the Annie E. Casey Foundation, detailed nationwide racial disparities that put Asian and white children in a far more advantageous position than black, Latino and American Indian children. 

- America's forgotten black cowboys: http://bbc.in/11mpqak

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Black babies are more than twice as likely as white ones to die before their first birthday. 


-MARTA (pour Metropolitan Atlanta Rapid Transit Authority) a été surnommé «Moving Africans Rapidly Through Atlanta»" http://bit.ly/Ngj2O1

Raoul Diagne, footballeur en équipe de France dans les années 30

L'immigration pose toujours problème, au moins au début, les Irlandais, les Italiens aux USA, les Marocains en Israel, les maghrebins en France, les Turcs en Allemagne, les Albanais en Italie, les Equatoriens en Espagne...etc
Avec l'assimilation, avec le temps, une société si ouverte que la France accepte ces nouveaux venus à condition qu'ils le veuillent bien...
Mais certainement pas via le communautarisme et certainement pas sans un contrôle accru des flux migratoires.
Les anglo-saxons ne remettent jamais en question leur communautarisme qui domicilie de fait les gens selon leurs races
Jamais ils ne prendront la peine d'expliquer, par le détail, l'immense générosité française: CMU, RMI, CAF, rémunération pendant la procédure du droit d'asile...Inexistants ds leurs pays. (Rappel: L'Hexagone concentre à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis».)
Jamais ils ne prendront la peine de rappeler avec le même acharnement anti-France que le pire génocide de l'histoire s'est bien déroulé sur leurs terres. (Et ceci vaut également pour les autres Amériques où Espagnols et Portugais adorent donner des leçons de morale: Chavez, Castro, Morales...)
D'un point de vue politico-historique, on rappelle que le président du Sénat (2è personnage de l'Etat) sous De Gaulle était un certain Gaston Monnerville et en 1896 un certain Philippe Grenier était le 1er député musulman.

Gaston Monnerville

De plus ces minorités, selon l'américain Christopher Caldwell ne vont pas exactement transformer la France en quoi que ce soit de Bisounours-Land.
Ces mêmes "minorités" fascinées par les USA, aveugles à l'échec américain du communautarisme, à la multiplication des groupes de haines aux USA, refusent toujours en France, un strict contrôle des frontières à l'américaine, un quelconque attachement au drapeau, à l'hymne, pourtant indispensable à une bonne intégration à l'américaine et refusent également les statistiques ethniques à l'américaine.
Mais pourquoi donc? ça pointerait pourtant toutes les vérités: Selon Michèle Tribalat, les noirs représentent 6% de la population française, bien loin des chiffres imaginaires d'associations communautaristes telle le CRAN. Non seulement des stats nous aiderait à y voir + clair mais on pourrait aussi en profiter pour s'épargner des lynchages médiatiques comme celui qu'a subi Eric Zemmour qui, on le rappelle, n'a pas été condamné pour diffamation.

"Délinquance,les statistiques qui dérangent." Le Point, 24/06/04 - N°1658
 Le sujet est l’un des tabous les plus forts de la République : 60 à 70 % des délinquants sont issus de l’immigration. C’est ce que révèlent les synthèses de la police nationale


Quand l'administration US finance des voyages "découvertes" à ces minorités, je suis désolé de constater qu'il n'y a QUE des musulmans.
Parmi ces "discriminés" il y a cette frange abjecte (qui représente la majorité selon moi) fascinée par Dieudonné ou un certain Tariq Ramadan (soutenus par Martine Aubry et les Verts) qui lors d'un débat avec Sarkozy avait proposé "un moratoire" afin de savoir s'il était juste de poursuivre les actes de lapidation...
Ce Tariq Ramadan (encore interdit de territoire l'année dernière aux USA) et bizarrement réhabilité... fascine ces "discriminés" du dimanche, bien heureux de vivre en France, tous enfants ou petits enfants de dictatures (bien en peine de produire un quelconque Nobel) qu'ils adorent célébrer...de loin!
Toujours prompts à excuser ces soi-disants opprimés, ces mêmes journaleux ne prennent pas la peine d'analyser le fait que, bizarrement, d'autres pays, tels la Suède, qui n'ont aucun passé colonialiste africain subissent les mêmes "dérapages" de la part de ces "opprimés."

Du fin fond de leur idéologie ces "opprimés" adorent accuser 1: les juifs, 2: les américains et 3: les gays, de tous les maux de la terre.


Lors de la fameuse "polémique Guéant", ce n'est pas pour rien que nos chers opprimés noirs se sont appropriés la Shoah pour justifier leur inculture, leur aveuglement, au lieu de tout simplement parler d'un autre génocide: Le génocide voilé celui qui les concerne directement, mais voilà! rappeler celui là remettrait en question leur "alliance" avec leurs autres chers frères opprimés: les arabes,  alors on préfère se servir de la Shoah, tellement plus pratique et puis tellement normal de se servir des juifs qui "sont responsables de l'esclavage."
Alors qu'il n'y sont pour rien...
mais pour ça il faut lire, s'instruire, sortir des sentiers battus par une idéologie ignoble dont un certain Dieudonné raffole, et qui bizarrement trouve un si large échos outre-mer que condamner les propos de Letchimy reviendrait à provoquer "une rupture avec les valeurs républicaines"

La gauche ne condamne pas, la droite n'ose pas condamner.
Marchons donc sur la tête...



Vous noterez que lors des pilonnages en Syrie, pas de manifs, pas d'appels au boycott, pas de reportages sur les enfants de Homs comme la femme de Jamel Debbouze sait pourtant en faire lorsqu'il s'agit de Gaza, comme c'est étrange...

On oublie pas les prestations des opprimés:
-Jamel Debbouze au Zénith: http://www.dailymotion.com/video/x5l9k1_jamel-debbouze-soutient-dieudonne-a_fun "Tu es le meilleur d'entre nous"

-Le fameux Omar Sy: http://www.youtube.com/watch?v=uNYykkShf_E "Tu es notre fierté"







Et comme par enchantement, on arrive bien facilement, malheureusement, à boucler la boucle de cette fameuse haine avec l'autre protagoniste d'Intouchables, François Cluzet qui aime à trafiquer la réalité sur un terroriste http://www.youtube.com/watch?v=1FsS84aUSKg Mais heuuuu dans quel but?
-Bouffée anti-israélienne en direct: http://bit.ly/nDzxF2
-Vidéo de Sniper (soutenu par SOS racisme) avec Diam's: "J’aime pas ce pays la France, cette catin, son système son barratin (…) J'aime pas les médisants, les mécréants (...)La BAC, les travelos et les gays, le système français (en fait) Ceux qui cessent pas de nous les casser"

Au Maroc, comme dans presque tous les pays musulmans, l'homosexualité est un crime. L'article 489 du Code pénal marocain prévoit ainsi des peines allant de trois mois et trois ans de prison et des amendes de 120 à 1 200 dirhams (11 à 111 euros) pour qui s'en rend coupable.

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Le si tolérant Spike Lee:  This all started Tuesday night at an African-American History Month event in his native Brooklyn. As New York recounts, Lee vented about the "Christopher Columbus syndrome" of rich white people moving in. "You can't discover this! We been here. You can't just come and bogart."

"Pourquoi les gays sont passés à droite", un pamphlet où Didier Lestrade, cofondateur d'Act Up-Paris, écrit notamment : "Tous mes amis ou presque confessent une gêne grandissante vis-à-vis de la banlieue, des Arabes et des Noirs."

D'un côté, nous combattons les dérives islamophobes dans le mouvement LGBT, où tout le monde se dit antiraciste mais où beaucoup font dans l'homonationalisme bien-pensant. D'un autre côté, nous devons aussi combattre l'homophobie parmi les musulmans, ainsi que ceux qui nient la violence de cette homophobie !

Pour ne pas alimenter les fantasmes racistes, faudrait-il passer sous silence les témoignages d'homophobie ? "Nous, on est sur le terrain, on entend, on voit les choses, tempête Christine Le Doaré, présidente du Centre LGBT, à Paris. Il faut arrêter de raconter n'importe quoi ! Je ne pense pas qu'un couple d'homosexuels aurait envie d'aller passer ses vacances en Iran aujourd'hui ! De même, il suffit d'écouter les appels au secours recueillis par SOS homophobie pour comprendre que les personnes LGBT qui habitent en banlieue sont insultées, frappées, parfois obligées de déménager. Moi-même, il y a certains quartiers où j'évite de me promener main dans la main avec ma petite copine, je ne suis pas suicidaire ! Il faut bien sûr refuser l'instrumentalisation et la stigmatisation, mais ce n'est pas en niant les problèmes qu'on va les régler !"



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(...)L’autre proposition, voulue par l’ancienne femme de Charles Taylor, fait du mariage homosexuel un crime passible d’une peine d’emprisonnement de 10 ans. Jewel Howard Taylor s’est ainsi expliquée : « [L'homosexualité] est un acte criminel. Il n’est pas africain. » (…) « C’est un vrai problème dans notre société. Nous considérons le comportement sexuel déviant comme un comportement criminel. »(...)

Pour contrebalancer l'absence de minorités des Nobel prestigieux, Les Nobel de la paix sont souvent attribués à des minorités bigotes: d'Obama (Quid de l'Irak, Guantanamo, Afghanistan) à Arafat (Terroriste adulé par nos minorités) en passant pas Sirleaf ou Menchu (Qui a trafiqué sa bio)


Vous avez entendu des protestations dans les Inrocks ou Libé contre le racisme jamaicain?




Vive "leur" liberté d'expression

Très peu pour moi.

Déconstruction:
Il ne faut pas s'étonner si certains, comme moi, aiment à constater l'échec de ce rêve multiculturel à l'anglo-saxonne où on vote avec ses pieds:


Ce rêve multiculturel, qui fait renier à Obama ses propres origines blanches (malgré une campagne post-raciale) qui trouve "cool" de voir des noirs américains se traiter de "Niggaz" s'est d'ailleurs très bien exporté en France. Il est même frappant de constater que des mots tels "Nègres" deviennent tabous (chez les blancs) alors qu'Aimé Césaire et la presse africaine en général n'ont aucun problème à l'utiliser. Dorénavant ds la Novlangue américanisée, on évite même "Noir" pour le plus cool "Black", ben oui, vs comprenez c'est plus à l'américaine...


Bizarrement le terme "race" qui s'emploie communément ds le monde anglo-saxon ne passe pas en France (rapport à la seconde guerre mondiale et...aux juifs encore une fois) SAUF qd c'est un opprimé qui le prononce http://twitgoo.com/2cng5w en l'occurence Audrey Pulvar, chantre de la bien pensance noire et uniquement noire, là, comme par hasard, ça devient "cool"...

Et quand une "black", Noémie Lenoir explique chez Ruquier qu'elle "ne couche pas avec les blancs" OU SONT les protestations?
L'influence de ce racisme à l'envers, de ces "minorités", non vraiment, c'est "cool"! On en redemande.
Autre exemple, quand Khaled explique chez Fogiel sur France 3: "Qui aime bien châtie bien" au sujet de ses violences conjugales, AUCUNE protestation!

Est ce que ces pauvres discriminés parlent de ceci: While non-whites, younger people and people in other countries are seeing falling death rates, a new study shows the reverse is happening for white men and women in the US aged 45-54.  

Si-len-ce

Le comédien Eric Blanc parle très bien (9:45) de ces nouveaux comiques de la "diversité" qui se ghettoïsent, tombent ds le piège qu'ils dénonçaient: "Ils ne s'adressent qu'à leur communauté."
L'ambassade US à Paris réussit même l'exploit de transformer les banlieues françaises en "Favela" ds l'imaginaire US. (Relayée très bien en cela par Rue89 et Médiapart si prompts à nous expliquer que le printemps arabe est source de "Démocraties Loading" sur Twitter mais bien en peine de reconnaitre ses erreurs de jugement une fois les islamistes au pouvoir, si prompts également à ne jamais dénoncer le racisme anti-blancs)
Eh bien ça tombe bien, je connais bien le Brésil et entre le fier nationalisme brésilien où jusque ds les supermarchés est inscrit à l'entrée "Orgulho de ser brasileiro" (Fier d'être brésilien) et nos banlieues gavées d'allocs et de services publics qui crachent sur le drapeau et sifflent l'hymne national, j'aimerais qu'on m'explique le rapport?
Cet attachement à l'américaine à la nation N'EXISTE PAS en France. Par contre, on retrouve ds ces 2 pays, un énorme point commun passé sous silence lors des galas de l'ambassade US: Une violence et une discrimination sans commune mesure.

C'est donc avec un cynisme non feint que je me réjouis de constater chaque jour un peu plus le clash entre la défense d'Israel aux USA et le rejet de ce pays (seule démocratie du moyen-orient, on le rappelle) parmi ces "opprimés". Je prédis que c'est sur cet aspect qu'une ou plusieurs guerres civiles éclateront en occident. Et ce jour là, les alliés des extrêmistes seront "Oh my God" ces fameux "opprimés"...

Quand le fameux Khaled explique: "apprécier avant tout «la tranquillité, la convivialité et la sécurité». Et la star algérienne d'ajouter, de façon un peu surprenante pour un musulman: «Au Luxembourg, ce sont des cathos, il y a une église à chaque coin de rue. Alors on s'est dit que c'était le pays où nos enfants recevraient la meilleure éducation, où l'on préservait le mieux l'innocence de l'enfance.»

Bizarrement, personne ne relaye, il s'était exprimé prudemment dans Le Matin, un journal suisse.

A terme, le respect de la diversité pourrait même se substituer voire s’opposer à la recherche d’égalité.

Rappelons qu'au pays de l'Oncle Sam, les universités publiques de Californie ont, pour le plus grand bonheur du bon sens ambiant, aboli la discrimination positive.

Pour conclure, sur la fascination de la diversité: "Plus les sociétés deviennent inégalitaires, plus elles sont attachées à la diversité" http://pass-ports.blogspot.com/2009/05/plus-les-societes-deviennent.html

Quant à la discrimination positive...
On rappelle que 90% des embauches se font sous cette forme!

Et enfin, il faudra quand même qu'on m'explique les subtilités de cette nouvelle idéologie du métissage quand, de l'Afrique à l'Asie en passant par le Moyen-Orient ou les US avec, entre autres, le plus célèbre "noir" de tous les temps...
 ...les gens, entre crèmes blanchissantes et bistouris ne rêvent que de ressembler aux Blancs!?
Les Blancs n'ont surtout pas le droit de célébrer leur différence, au risque de se faire traiter de nazis mais par un subtil tour de passe-passe à géométrie variable tiers mondiste, les meilleurs ambassadeurs de la "fierté blanche" sont maintenant les habitants du tiers-monde.

Non vraiment, la France est une tyrannie et elle a besoin de redresseurs de torts.

Les gens vivent simplement en tribus depuis la nuit des temps et une idéologie ne refera pas l'histoire.

Les tensions raciales, inhérentes à n'importe quelle société multi-raciales soyons clairs, sont plus explosives sous l'idéologie multiculturaliste à l'anglo-saxonne que sous le bon vieil assimilationnisme à la française.

Hirsi Ali fait l'éloge de la laïcité et de l'intégration à la française, par opposition au modèle communautariste britannique ou néerlandais, mais regrette que "la France ne les mette pas vraiment en oeuvre" (source Rue89)


Je jubile quand les antiracistes se font la guerre, car vs comprenez, il y a les bons et les mauvais antiracistes: http://carolinefourest.wordpress.com/2012/03/20/les-ya-bon-awards-deshonorent-lantiracisme/

Et voici ce qu'on se permet à Londres:


Vous avez entendu le fameux Guardian protester ?
#Hainedesoi
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1525/Tendances/article/detail/2405082/2015/07/27/Cette-agence-ne-recrute-pas-de-mannequins-caucasiens.dhtml
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Un peu d'histoire:

(...)

"Et que nous apprend cette «vieille» histoire ?

Elle nous révèle qu’en 1750, quand un Noir rentrait dans une boulangerie, personne ne se retournait d’étonnement. Ils étaient déjà plus de 5 000 à l’époque ! Le premier député noir a été élu en 1793 ! Il y avait 46 Noirs à l’Assemblée nationale en 1950. A ce niveau-là, ce ne sont plus des exceptions. Aucun membre de l’UMP ne sait que le premier maire noir de France, Raphaël Elizé, a été élu en 1929 à Sablé-sur-Sarthe, la ville de François Fillon ! Et qu’on ne me parle pas de communautarisme ! Ce vétérinaire était le seul Noir de la commune, avec sa femme.
Qui se souvient encore que Gréville-Réhache, un Antillais, est devenu vice-président de l’Assemblée en 1904 ? Comment ? En battant Jaurès pour le poste du perchoir ! J’en ai parlé à François Hollande : il y a plus d’un siècle, lui ai-je rappelé, les socialistes n’avaient aucun problème pour donner plus de voix à un Noir qu’à Jaurès. Et l’on veut nous faire croire que la diversité, l’intégration, c’est difficile ? Mais on l’a déjà fait il y a bien longtemps ! Conclusion : nous ne sommes pas en train de devoir inventer un système où la diversité doit trouver sa place. Ce pays a même été pendant longtemps la seconde patrie des Noirs. Le pays de la liberté. L’écrivain américain Richard Wright est venu ici car dans son pays natal, il ne pouvait ni être publié, ni s’asseoir à une terrasse de café, ni fréquenter des femmes blanches. Au début du siècle, ce n’était pas possible aux Etats-Unis.

(...)

Le vrai problème, c’est l’ignorance du passé qui véhicule des idées reçues. Il y a un an, un sociologue, Hughes Lagrange, a fait carton plein en affirmant que les immigrés africains avaient une incapacité culturelle à s’intégrer. Il a été interviewé pendant sept minutes au JT de France 2. Aucun chercheur n’avait eu autant de temps d’antenne à un JT sur le thème de l’immigration depuis Pierre Bourdieu, il y a quarante ans ! Il a fait tous les médias et pas une seule fois ne s’est vu objecter : Mais attends, de quoi tu nous parles ? Elle est où ta perspective historique ? Tu nous parles des Nègres qui débarquent de la savane, alors que ça fait trois siècles que les Noirs s’intègrent en France ?

Le premier Noir sorti de Polytechnique, c’était en 1853. Ils sont quand même 18 sur la photo de la dernière promotion de l’ENA. Bien sûr, il y a des problèmes avec les nouveaux arrivants. Moi aussi, si j’émigre demain au Mali, mes enfants ne seront peut-être pas premiers de la classe en bambara. Toutes les nouvelles vagues d’immigrations connaissent ça.

(...)

Quand j’entends les sans-papiers qui revendiquent l’héritage des Noirs morts dans les tranchées, c’est n’importe quoi ! Il y a eu plus de Bretons que de Noirs qui sont morts dans les tranchées. Il faut arrêter avec ce discours, cette victimisation. Comme le disait la chanteuse Rokia Traoré:  «mon père n’a pas rasé les murs. Il s’est battu pour ses droits, son identité». Le combat social le plus important après Mai 68 ? La grève des foyers maliens qui a duré cinq ans. Quand dix ouvriers maliens meurent à cause d’un réchaud pourri dans la nuit du 31 décembre 1969 au 1er janvier 1970, Sartre et Rocard vont à l’enterrement et prononcent un discours incroyable. Mais on l’a oublié, le mouvement ouvrier et la gauche l’ont oublié, et aucune plaque ne commémore cet événement à Aubervilliers.

(...)

Est-ce que la gauche a quand même été le meilleur rempart contre le racisme ?

La gauche a historiquement défendu les colonies. Elle revendique le «tous égaux» mais elle reste ambiguë sur la différence. (...)

http://www.liberation.fr/societe/01012387860-noirs-des-historiens-mettent-fin-au-black-out?xtor=EPR-450206

(...) il était plus facile pour un Noir de se faire élire maire d'une ville française dans les années 1930 qu'aujourd'hui. Mais, à l'époque, la présence noire était bien moindre. Blancs et Noirs n'étaient pas alors en concurrence sur le marché du travail. Au fond, on a longtemps pensé que les Noirs ne resteraient pas en France. Une main-d'oeuvre de passage. Voilà pourquoi personne ne les a pris en compte : ni les milieux politiques, de droite comme de gauche, ni les mouvements syndicaux, ni les intellectuels. On a créé cette république métissée avant tout le monde, puis on a eu peur : peur de devenir le Brésil de l'Europe. Et du coup, on a freiné des quatre fers.(...)

Il faut dire aussi que la gauche a manqué d'une parole ferme, d'une politique explicite. Elle a tenu ce discours ambigu avec SOS Racisme, « Touche pas à mon pote ». Mais les Noirs ne sont pas des « potes », ce sont des citoyens comme nous ! Si au moins elle avait permis à certains d'entre eux d'émerger parmi ses élites, on n'en serait pas là.(...)

les populations africaine et antillaise de métropole, qui ont par exemple inventé le mythe du « tirailleur sénégalais, chair à canon de la Première Guerre mondiale ». Certains régiments bretons ont été autrement décimés. Les Noirs ne sont pas des victimes permanentes, des hommes et des femmes constamment opprimés par l'homme blanc(...)

http://television.telerama.fr/television/decouvrez-noirs-de-france-une-serie-documentaire-en-avant-premiere-sur-telerama-fr,77606.php

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L'article de Fluctuat sur "Intouchables":

Cela n'aura échappé à personne, Intouchables réalise un immense carton dans les salles françaises. Avec déjà 2 205 000 entrées et une prodigieuse moyenne de 4 186 spectateurs par copie en première semaine, le film est sans conteste le phénomène de société de l'autome 2011.

Du coup, Intouchables est déjà en train de se faire un nom à l'international. Vendu dans plus de 40 pays et acheté pour le territoire américain par les redoutables frères Weinstein (la sortie aux Etats-Unis est prévue pour le printemps 2012, sans parler d'un éventuel remake), le film d'Eric Toledano et Olivier Nakache a ainsi droit à un article de la part du prestigieux quotidien britannique The Guardian. Et la vision d'Intouchables présentée par la correspondante du journal à Paris s'avère pour le moins étonnante.

Dès le titre, l'article affirme ainsi qu'Intouchables "a été salué pour sa façon de dépeindre la vie des banlieues parisiennes". Parmi les critiques françaises, personne n'a pourtant osé cette analyse, dans la mesure où le film se déroule pour son immense majorité dans un luxueux hôtel particulier de Paris. Intouchables met certes en scène Driss (Omar Sy), un jeune homme issu d'une cité mais ne dépeint que très peu le quotidien des banlieues. On assiste simplement à une séquence dans l'univers familial de Driss en début de film et à quelques instants au coeur de la cité dans la dernière partie, l'essentiel étant de montrer comment deux personnages aux origines opposées - Driss et Philippe, un milliardaire tétraplégique incarné par François Cluzet - créent peu à peu une relation d'amitié.

Sûr de son analyse, l'article du Guardian affirme cependant que le film "révolutionne la façon dont la société française se voit elle-même" et met Intouchables en parallèle avec les émeutes qui ont touché les banlieues françaises à l'automne 2005. La comédie d'Eric Toledano et Olivier Nakache oserait ainsi parler de la banlieue dans un cinéma français trop timoré qui n'aurait quasiment plus abordé le sujet depuis La Haine en 1995, exception faite de Neuilly sa mère !. Oubliés donc les Abdellatif Kechiche (L'Esquive) et autres Rabah Ameur-Zaïmeche (Wesh Wesh, qu'est-ce qui se passe ?).

Si le succès d'Intouchables, comédie inspirée d'une histoire vraie, invite logiquement à une analyse des messages véhiculés par le film, on doute que la correspondante de The Guardian ait vraiment vu le long-métrage en question, tant la théorie du portrait de la vie des banlieues paraît hors-sujet.
Sur Fluctuat, nous avions évoqué une oeuvre faussement transgressive, tandis que Pascal Riché parle sur Rue 89 d'un film qui propose un monde irréel pour une France fatiguée.

L'article du Guardian pourrait en tout cas faire école à l'international et diffuser l'idée, au moins dans les pays anglo-saxons, qu'Intouchables est une grande comédie sur les banlieues françaises. Ce décalage et cette déformation auraient presque de quoi nous amuser si le texte avait pu s'abstenir de citer par ailleurs Eric Neuhoff, qui voit en Omar Sy le Eddie Murphy français...

http://cinema.fluctuat.net/blog/51002-pour-the-guardian-intouchables-depeint-la-vie-des-banlieues-parisiennes.html