mardi 29 septembre 2009

Universités US-France

Rapport OCDE (Canard Enchainé du 23.09.09)

Les universités américaines laissent sur le carreau plus d'un étudiant sur deux contre 21% en France.
Encore un mythe écorné...

mardi 22 septembre 2009

"Socialized medicine"

If conservatives get to call universal health care "socialized medicine," I get to call private health care "soulless vampires making money off human pain." The problem with President Obama's health care plan isn't socialism, it's capitalism.
Bill Maher

jeudi 17 septembre 2009

Assister à la naissance de son premier enfant, ça n’a pas de prix... en France.

Assister à la naissance de son premier enfant, ça n’a pas de prix... en France. Aux Etats-Unis, en plus des angoisses de l’accouchement, les couples doivent calculer au plus juste. Un journaliste américain compare les deux systèmes.
17.09.2009  Eric Pape  Newsweek

En mars dernier, par une calme nuit parisienne, je me trouvais avec ma femme, Chrystèle, une Française, dans le service maternité d’un hôpital public parisien. Nous attendions patiemment que notre bébé se décide à pointer le bout de son nez. L’intéressé prenait tout son temps. Les heures s’égrenaient doucement, scandées par le bip-bip des appareils de monitoring. Tout à coup, les machines ont commencé à s’emballer. En moins d’une minute, Chrystèle s’est retrouvée entourée d’infirmières. Le bébé n’allait pas bien. Son rythme cardiaque ralentissait dangereusement. La pression sanguine de Chrystèle chutait rapidement. Un interne m’escorta prestement dans le couloir en essayant de ne pas m’alarmer… en vain.
Le couloir résonnait d’une angoisse toute paternelle. Des portes de diverses chambres et salles de travail s’échappait une cacophonie discontinue de cris, de pleurs, de gazouillis et de rires. J’engageai la conversation avec un autre futur papa. Enceinte de tout juste sept mois, sa femme s’apprêtait à donner naissance à un bébé tellement petit qu’il pourrait tenir dans la paume de sa main. C’est alors que je songeai que, si nous étions aux Etats-Unis, nous aurions des motifs d’inquiétude autrement plus pressants que l’état de santé de la mère et de l’enfant. La plupart de mes amis américains, en pareille situation, doivent se livrer à de savants calculs entre liquidités, probabilités, ticket modérateur et franchise d’assurance. Un couple d’Oakland, en Californie, exultait en me confiant que leur accouchement ne leur avait coûté “que” 1 200 dollars [820 euros], des examens prénataux à la péridurale, en passant par deux nuits d’hospitalisation. Je compris leur soulagement lorsqu’ils m’expliquèrent que l’hôpital avait facturé 30 000 dollars [21 000 eu­ros] à leur compagnie d’assurances.
Mais c’est surtout le témoignage d’une amie, installée à son compte dans le nord de la Californie, qui m’a éclairé sur le danger d’accoucher aux Etats-Unis. Sa grossesse ayant commencé en 2007 pour s’achever en 2008, son époux et elle ont dû verser deux fois une franchise de 4 000 dollars [2 700 euros] et payer de leur poche de nombreuses prestations non couvertes par leur assurance. Afin d’éviter une facture d’hôpital minimum de 10 000 dollars [6 900 euros], ils ont opté pour un accouchement à domicile qui ne devait leur coûter “que” 4 500 dollars [3 100 euros]. Déjà épuisés par leurs démarches auprès de l’assurance pour obtenir un rabais, ils ont dû faire face à des dépenses imprévues. Après douze heures de travail, la sage-femme a décidé de transférer la future maman à l’hôpital. “J’étais anéantie de voir mes calculs réduits à néant. En cet instant, ­l’argent était clairement un gros sujet de préoccupation pour moi”, m’expliqua mon amie par la suite. Aujourd’hui, près de deux ans après cet épisode, elle n’a toujours pas fini de rembourser les 15 000 dollars [10 300 euros] que lui a coûté son accouchement.
En France, la nuit d’hospitalisation pour accouchement est entièrement prise en charge, de même que les trois nuits suivantes, dans une chambre où le père est parfois autorisé à dormir sur un matelas, près du lit de la maman. Le personnel soignant donne des conseils sur l’allaitement et s’occupe à la fois de la mère et de l’enfant. Les couches et les médicaments sont pris en charge, de même que la césarienne et la péridurale. De toute façon, même sans avoir de soucis d’assurance, une naissance se passe rarement comme prévu. De retour dans la salle d’accouchement, j’aperçus la tête de mon premier-né. Je m’étais préparé à vivre ce moment où la réalité dépasse la fiction et où de sa bouche sortirait ce premier cri si émouvant qui dit “Je suis en vie”. Au lieu de cela, une sage-femme dut sortir son petit corps inerte de celui de Chrystèle. Ses yeux étaient fermés, sa peau étrangement bleuâtre. Il était inconscient.
Aux Etats-Unis, outre une angoisse mortelle pour notre nouveau-né, nous aurions été la proie de quantité de questions : notre assurance couvre-t-elle la réanimation ? Y a-t-il un ticket modérateur pour cette intervention ? Cet incident aura-t-il un impact sur la future assurance-santé du bébé ? Après tout, un assureur a bien refusé de couvrir le bébé d’un couple d’amis californiens pour cause de maladie prénatale, et ce bien qu’il soit sorti d’un ventre parfaitement bien assuré. Le système de santé français est loin d’être parfait et il a un prix, que paient ma femme et ses compatriotes sous forme de cotisations et d’impôts.
Les Français ont moins d’argent en poche pour acheter des iPod, des ordinateurs portables, des 4 x 4 géants ou des camping-cars. Mais, en échange, les Français attendent de leur gouvernement qu’il leur offre des soins de qualité et les laisse s’inquiéter davantage de leur santé que du détail de leur contrat d’assurance. De fait, la France arrive généralement en tête des classements internationaux en matière de santé, et son système coûte, en proportion, nettement moins cher que celui des Etats-Unis.
Lorsque votre enfant pousse son premier cri, comme a pu le faire Luka Matthew Pape une minute après sa naissance, c’est un des moments les plus inoubliables de l’existence. Vivre un tel moment sans se préoccuper de problèmes financiers ou de querelles avec son assureur, ça aussi ça n’a pas de prix.

vendredi 11 septembre 2009

ÉTATS-UNIS • L’Oncle Sam n’aime pas ses pauvres

Alors que s’aggravent sans cesse les ravages sociaux de la crise économique, les Etats et les municipalités ne font rien pour aider les plus démunis. Pis, ils s’acharnent contre eux.

Journaliste et essayiste, Barbara Ehrenreich a écrit plus d’une quinzaine d’ouvrages, pour la plupart consacrés à la paupérisation de la population aux Etats-Unis, notamment L’Amérique pauvre : comment ne pas survivre en travaillant et, plus récemment, On achève bien les cadres, deux essais publiés en France chez Grasset. Son dernier livre, This Land is Their Land (Ce pays leur appartient), qui décrit l’élargissement du fossé entre les riches et les pauvres, est sorti aux Etats-Unis en juin 2008. Il n’a pas encore été traduit en français.
Contre toute logique, la criminalisation des pauvres s’accélère alors même que la récession génère de plus en plus de pauvreté. Voilà la conclusion à laquelle aboutit une récente étude du National Law Center on Homelessness and Poverty, une association de juristes luttant contre l’exclusion sociale. Selon cette analyse, le nombre d’ordonnances s’attaquant à la pauvreté publique a augmenté depuis 2006, de même que les contraventions et les arrestations sanctionnant les infractions les plus mineures, comme traverser la chaussée en dehors des passages piétonniers, jeter des détritus sur la voie publique ou tenir à la main une bouteille d’alcool ouverte.Le rapport dresse une liste des dix villes les plus sévères des Etats-Unis – Honolulu, Los Angeles et San Francisco figurant dans les premiers rangs –, mais de nouvelles concurrentes émergent chaque jour. Le conseil municipal de Grand Junction, dans le Colorado, envisage d’interdire la mendicité et la ville de Tempe, dans l’Arizona, a mené une grande campagne de répression contre les indigents à la fin du mois de juin. Mais comment reconnaît-on un indigent ? Selon un texte de loi en vigueur à Las Vegas, il s’agit de “quelqu’un qui, aux yeux d’une personne ordinaire douée de toute sa raison, serait en droit de demander ou de recevoir” une aide publique. Ce pourrait donc être moi le matin, avant mon brushing et ma touche d’eye-liner salvatrice, et c’est sans conteste Al Szekely, à toute heure du jour et de la nuit. Cet homme grisonnant de 62 ans, blessé par balle à la colonne vertébrale au Vietnam en 1972, est, depuis, cloué sur un fauteuil roulant et passe le plus clair de son temps sur la G Street, à Washington. Il a connu le luxe d’avoir un lit et un toit jusqu’au mois de décembre 2008, quand la police s’est introduite dans son foyer pour sans-abri au milieu de la nuit, à la recherche d’hommes faisant l’objet d’un mandat d’arrêt. Il s’est avéré que M. Szekely, un homme de foi qui ne boit pas, ne se drogue pas et ne profère jamais de grossièretés devant une femme, était effectivement sous le coup d’un mandat d’arrêt, car il ne s’était pas présenté devant le tribunal pour répondre de l’accusation de “violation de la loi” (au motif qu’il avait dormi sur un trottoir d’une banlieue de Washington). En conséquence, il a été jeté en prison. “Vous imaginez ?” s’offusque Eric Sheptock, l’avocat de M. Szekely. “Ils ont arrêté un homme sans-abri dans un foyer justement parce qu’il était sans abri.” L’arrestation d’Al Szekely l’a amené à franchir une étape de plus dans sa descente aux enfers. Pendant qu’il était derrière les barreaux, il a perdu sa place en foyer. Aujourd’hui, il dort à côté du Verizon Center, où au harcèlement des agents de sécurité vient s’ajouter celui des moustiques. Ses bras décharnés sont criblés de croûtes, qu’il est réduit à gratter frénétiquement. Une spirale infernale qui mène du berceau à la prison Pour ceux qui possèdent encore un toit au-dessus de leur tête, il y a deux voies royales vers la criminalisation : l’endettement et la couleur de peau. Personne n’est à l’abri des dettes. Souvent, la spirale s’amorce lorsqu’un créancier saisit un tribunal pour vous convoquer et que, pour une raison quelconque (vous n’avez jamais reçu de courrier ou votre adresse a changé), vous ne vous rendez pas à cette convocation. Dès lors, vous êtes coupable d’outrage à la cour. Ou alors, supposons un instant que vous ayez omis de régler une facture et, avant que vous ayez pu vous en apercevoir, votre assurance auto expire. A ce moment-là, vous êtes arrêté par la police pour, disons, un phare défectueux. En fonction de l’Etat dans lequel vous vous trouvez, soit votre véhicule est envoyé à la fourrière, soit vous écopez d’une contravention exorbitante – et de nouveau, vous risquez d’être convoqué devant un tribunal. “Lorsque l’engrenage est enclenché, rien ne l’arrête”, commente Robert Solomon, de la Yale Law School. Mais la plus sûre manière d’être incriminé pour le fait d’être pauvre, c’est, de loin, d’avoir la mauvaise couleur de peau. Lorsqu’un célèbre professeur – comme Henry Louis Gates Jr. – est victime de délit de faciès, les cris d’indignation fusent de toutes parts. Mais, depuis des dizaines d’années, des communautés entières sont discriminées en raison d’une combinaison douteuse : être à la fois pauvre et basané. C’est l’effet des politiques sécuritaires telle celle dite de la “vitre brisée”, selon laquelle des petites détériorations de l’espace public encouragent le vandalisme, ou encore celui de la politique de “tolérance zéro”, popularisée par Rudy Giuliani, lorsqu’il était maire de New York. Vous jetez un mégot dans un quartier où la population est bigarrée et la présence policière renforcée ? Vous voilà coupable de dégradation de la voie publique. Vous portez un tee-shirt d’une certaine couleur ? C’est forcément un signe d’allégeance à un gang. Rien qu’en vous baladant dans un quartier louche, vous pouvez devenir un suspect potentiel. Et il n’y a pas d’âge minimal pour être aspiré parce que le Children’s Defense Fund appelle “la spirale menant du berceau en prison”. A New York, un adolescent qui rend visite à un ami dans un logement social sans avoir ses papiers d’identité peut être accusé de violation de propriété et finir dans un centre de détention juvénile. Ces derniers mois, de plus en plus de villes ont décidé de verbaliser les adolescents traînant dans la rue pendant les heures d’école. A Los Angeles, l’amende pour absentéisme est de 250 dollars [176 euros] ; à Dallas, elle peut atteindre 500 dollars [353 euros] – des sommes astronomiques pour des gens qui vivent sous le seuil de pauvreté. Selon la Bus Riders Union, le syndicat des usagers des autobus de Los Angeles, en 2008, 12 000 écoliers ont été verbalisés pour absentéisme. Mais pourquoi la Bus Riders Union s’intéresse-t-elle à la question ? Parce qu’elle estime que 80 % des jeunes accusés de faire l’école buissonnière, en particulier noirs et latinos, étaient tout simplement en retard, étant donné que les bus bondés passent devant eux sans s’arrêter. A Los Angeles, des gens m’ont avoué qu’ils préféraient garder leurs enfants à la maison lorsqu’il y avait le moindre risque qu’ils arrivent en retard. Ainsi, cet ingénieux programme de lutte contre l’absentéisme dissuade des parents d’envoyer leur progéniture à l’école. Le principe de cette politique ? réduire le financement des services pouvant aider les pauvres et renforcer parallèlement les mesures punitives : assécher les budgets des écoles et des transports publics, puis rendre l’absentéisme illégal ; fermer des logements sociaux, puis déclarer qu’être sans abri est un crime ; harceler les vendeurs à la sauvette quand les emplois se font rares. Parmi les conséquences de ce phénomène, notre taux d’incarcération vertigineux, le plus élevé du monde. Aujourd’hui, il y a autant d’Américains, à savoir 2,3 millions, qui vivent en prison que dans des logements sociaux. Avec le temps, ces derniers, du moins les rares qui restent, ressemblent d’ailleurs de plus en plus à des centres de détention, leurs habitants subissant des contrôles antidrogue et des descentes de police aléatoires. 45 millions d’américains vivent dans la pauvreté. Certains responsables de communautés pauvres des quatre coins du pays croient savoir pourquoi la politique de “tolérance zéro” gagne du terrain depuis le début de la récession. Selon Leonardo Vilchis, de l’Union de Vecinos, une organisation locale de Los Angeles, “les pauvres sont devenus une source de revenus” pour les villes exsangues et la police finit toujours par trouver une quelconque infraction justifiant une amende. Si tel est le cas, cette stratégie de collecte de fonds est singulièrement insensée. La criminalisation galopante de la pauvreté ne pouvant déboucher que sur une augmentation de la population carcérale, qui devient impossible à financer, cette contradiction nous poussera-t-elle à rompre le cycle infernal qui relie pauvreté et punition ? Comme le nombre d’Américains vivant dans la pauvreté augmente (selon les estimations, ils seraient aujourd’hui de 45 à 50 millions, contre 37 millions en 2007), quelques Etats commencent à se montrer plus souples vis-à-vis de la petite délinquance. Par exemple, ils envoient les personnes ayant enfreint la législation sur les stupéfiants vers des centres de soin plutôt qu’en détention, ils raccourcissent la durée de mise à l’épreuve ou emprisonnent moins souvent les personnes accusées d’infractions “techniques” – celles qui ne se sont pas présentées à une convocation devant un tribunal, par exemple. D’autres, au contraire, durcissent leur politique : non seulement ils multiplient le nombre de “crimes”, mais ils punissent également les prisonniers en leur faisant payer le logement et la nourriture. Ainsi, à leur libération, ces derniers se trouvent endettés au point de retomber dans la spirale de la délinquance.Peut-être n’avons-nous pas les moyens de mettre en œuvre les mesures qui endigueraient la pauvreté croissante aux Etats-Unis (logements sociaux, écoles de qualité, transports publics fiables). Cependant, je suis convaincue du contraire. Mais, pour l’instant, je me satisferais du consensus suivant : reconnaissons que si nous n’avons pas les moyens d’aider vraiment les pauvres, nous n’avons pas non plus ceux de continuer à les tourmenter.

Courrier intl'

samedi 5 septembre 2009

"Julie and Julia" : Meryl Streep en Américaine amoureuse de la cuisine française

AFP

La comédienne Meryl Streep a endossé les habits d'une Américaine tombée amoureuse de la cuisine française dans "Julie and Julia", une comédie enlevée de Nora Ephron présentée samedi en avant-première au festival du cinéma américain de Deauville.

La comédienne Meryl Streep a endossé les habits d'une Américaine tombée amoureuse de la cuisine française dans "Julie and Julia", une comédie enlevée de Nora Ephron présentée samedi en avant-première au festival du cinéma américain de Deauville.
Le film, qui sortira le 16 septembre sur les écrans français et dont le tournage s'est partagé entre New-York et Paris, raconte les histoires culinaires parallèles, à un demi-siècle d'intervalle, de Julia Child (Meryl Streep) et de Julie Powell (Amy Adams).
La première, mariée à un diplomate en poste à Paris à la fin des années 1940, se cherche une occupation pour éviter l'ennui. Elle essaie tour à tour la vente de chapeaux, les jeux de cartes et les cours de français avant de se passionner pour la cuisine française.
Julia Child, incarnée par une Meryl Streep gourmande, se fait alors forte d'écrire un livre pour "rendre la cuisine française accessible aux Américaines qui n'ont pas de cuisinier". La rédaction de l'ouvrage passe par un lent et drôle apprentissage des secrets de la "French cooking", de l'oeuf poché au boeuf bourguignon en passant par le poulet rôti à la Normande, le beurre en réduction dans du vinaigre blanc ou le bavarois à la framboise.
La seconde est une jeune femme, à l'approche de la trentaine, qui travaille au début des années 2000 à New-York comme intérimaire dans un centre d'appels chargé de réconforter les victimes des attentats du 11-Septembre. Sa vie est encore en devenir et, sur un coup de tête, elle se lance un défi: réaliser en 365 jours les 524 recettes du livre de Julia Child en racontant chaque jour ses expériences dans son blog.

Ces deux destins sont inspirés de deux histoire réelles que la réalisatrice new-yorkaise Nora Ephron a mêlé avec bonheur malgré une difficulté palpable à conclure. Julia Child a bien existé, a bien vécu dans le Paris de l'après-guerre et a bien publié en 1961 "l'Art de maîtriser la cuisine française" devenu un best-seller dans une Amérique qui se piquait de bon goût et d'intelligence.
Quant à Julie Powell, elle a bien réussi son pari des 524 recettes dans le temps imparti et son blog est devenu très populaire aux Etats-Unis au point qu'elle en tirera un livre édité en France sous le titre "Julie et Julia: sexe, blog et boeuf bourguignon".

Au delà d'un hymne à la cuisine raffinée, ce film dans lequel les femmes sont fortement épaulées par des maris complices, Paul Child (Stanley Tucci) et Eric Powell (Chris Messina), est une métaphore sur les plaisirs de la vie. "Le moment que l'on passe ensemble autour d'un repas est un moment d'amour, c'est beau, c'est érotique", soutient Chris Messina. "Ce film parle de ce que c'est de faire équipe à deux, du soutien que l'on s'apporte l'un l'autre dans les bons comme les mauvais moments", renchérit Meryl Streep.

vendredi 4 septembre 2009

Why study French ?

French: The Most Practical Foreign Language

Richard Shryock Virginia Polytechnic Institute and State University(Virginia Tech)

The American Council on the Teaching of Foreign Language 2008 Survey indicates that more students are interested in studying French than any other foreign language in the United States.
The most recent survey by the Modern Languages Association (2006) shows that French enrollments in the United States are on the rise.

While any language will be useful for some jobs or for some regions, French is the only foreign language that can be useful throughout the world as well as in the United States. French as a foreign language is the second most frequently taught language in the world after English. The International Organization of Francophonie has 51 member states and governments. Of these, 28 countries have French as an official language. French is the only language other than English spoken on five continents. French and English are the only two global languages.
When deciding on a foreign language for work or school, consider that French is the language that will give you the most choices later on in your studies or your career.
French, along with English, is the official working language of

The United Nations
UNESCO
NATO
Organization for Economic Cooperation and Development (OECD)
the International Labor Bureau
the International Olympic Committee
the 31-member Council of Europe
the European Community
the Universal Postal Union
the International Red Cross
Union of International Associations (UIA)

French is the dominant working language at
the European Court of Justice
the European Tribunal of First Instance
the Press Room at the European Commission in Brussels, Belgium

One example of the importance of French can be seen in a recent listing of international jobs (8/25/08) distributed by the US State Department: 78 required or preferred French, 27 a UN language (Arabic, Chinese, English, French, Russian, and Spanish), 17 Spanish, 10 Arabic, 5 Russian, and 3 German, 1 Chinese.

Of the various types of professional positions for which international organizations recruit, five required French, two Spanish, one Portuguese, and one Arabic, according to the fact sheet released by the UN Employment Information and Assistance Unit Bureau of International Organization Affairs U.S. Department of State, December 1, 2000.

The Economics of French and France

French is the foreign language spoken by our largest trading partner (Canada).
The province of Quebec alone is the sixth largest trading partner of the United States with approximately $72 billion in trade in 2006.
In 2006, the United States exported and imported more to countries having French as a national language than to countries having any other foreign language. Exports to Canada alone in that year were greater than the combined exports to all countries south of the United States.
From 2003 to 2006 trade between France and the United States increased by 75% with one billion dollars of transactions taking place every day.
The U.S. and France share many trade similarities, particularly their global standing as the world's top 2 exporters in 3 very important sectors: defense products, agricultural goods, and services. Franco-American trade is also remarkable for its symmetry, as 6 of the top 10 exports are the same each way.
France has the sixth largest economy in the world after the U.S., Japan, China, Germany, and England. In 2006, the French GDP was $2.231 trillion and China's was $2.668 trillion.
France is the second largest exporter of agricultural products in the world after the U.S.
In recent years, the U.S. has been the largest direct investor in France. France is nearly tied with Japan, Germany and the Netherlands as the second largest foreign investor in the U.S.
The world invests in France: in 2006, France was the third largest destination of foreign investment in the world.
French companies employ approximately 500,000 Americans, and US companies employ nearly 600,000 people in France. Among foreign countries doing business in the US, France employs the third largest number of Americans.
French is one of the languages spoken in the US: 1.9 million Americans speak French in the home. (2000 US Census)
Overall, the French export more per capita than the Japanese and more than twice as much as the Americans. France is overall, the fourth largest exporting nation of the world.
France is the world's leader in the production of luxury goods.
More tourists visit France than any other country in the world.
France gives more foreign aid per capita to developing nations than does the US.

Science and Technology

France will be the site of the world's first nuclear fusion reactor, the International Thermonuclear Experimental Reactor
Seven of France's top ten exports to the U.S. are industrial or high technology products.
France is the fourth largest producer of automobiles in the world (Renault, Peugeot, Citroën) and the third largest exporter.
France is fourth in research among countries of the Organization for Economic Development and Cooperation (after Japan, Germany, and the US).
France is a major world research center in the field of high energy physics.
The French are a world leader in medical research: the AIDS virus was first isolated by French doctors.
The French are a leader in medical genetics (the Human Genome Project is located in Paris).
The French are the world's third manufacturers of electronics equipment.
European leader in aerospace (Aérospatiale, Arianespace, Airbus...).
Most commercial satellites are put into space on French Ariane rockets.
The fastest train (TGV) is French.
The smart card was used on a large-scale basis in France.
The ocean liner Queen Mary II was built in France.
France is the world's third military power (after the US and Russia), and has the world's second largest defense industry (i.e. exocet missiles, radar technology.)
The French have nearly 15,000 troups on peace-keeping duties in 15 countries including Afghanistan, the Balkans, and the Ivory Coast.
France is the world's second largest builder and exporter of civilian and military aircraft and helicopters (Airbus is the world's second largest fleet of commercial airliners, and many of the US Coast Guard helicopters are made by Aérospatiale in Toulouse.)
France has one of the most advanced systems of telecommunications in the world.

(...)

http://www.fll.vt.edu/French/whyfrench.html