vendredi 29 août 2008

Sarah...PALIN...hmmm....French name!

Palin: Surtout porté aujourd'hui dans les Antilles, le nom est également présent en Gironde et dans le nord de la France (62, 60). Sens incertain. Le dictionnaire d'ancien français de Godefroy donne pour le mot "pallin" le sens de "sorte de pieu". Le terme se retrouve en toponymie : une commune du Cher s'appelle Saint-Denis-de-Palin. A noter aussi le hameau du Palin à La Bachellerie (24) et celui de Palin à Bellocq (64).

http://jeantosti.com/noms/p1.htm

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French name but american education:

Moins de 24 heures après la défaite de John McCain à l'élection présidentielle américaine, des proches du candidat républicain ont jeté le blâme sur la colistière Sarah Palin, soutenant notamment qu'elle ignorait que l'Afrique est un continent et qu'elle avait dépensé des fortunes en vêtements durant la campagne.

Mme Palin a dit que l'Afrique du Sud était simplement une région faisant partie du vaste pays qu'est l'Afrique.

La colistière aurait également été incapable de nommer les trois pays faisant partie de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), soit le Canada, les États-Unis et le Mexique.


Cyberpresse

vendredi 22 août 2008

Premiers pas en amérique du nord

Les étrangers débarquant en Amérique du nord ne doivent surtout pas paniquer si leur niveau en anglais est moyen.
Apprenez donc ces quelques mots et vous serez pratiquement "fluent":

ok
actually
basically
you guys
terrorist
amazing
awesome
work
car
patriot
american
unamerican
fuck you
kinda
like
you know
i mean
ever
oil
uuuh
great
money
sweeeet
oh! my god
anyway and stuff

Vous voila parés,
maintenant à vous l'Amérique!

samedi 2 août 2008

Le rêve américain en poudreuse...

COLOMBIE • La justice étasunienne offre la tranquillité aux narcotrafiquants

Les trafiquants de drogue les plus recherchés négocient désormais leur extradition avec les autorités judiciaires des Etats-Unis. Ils obtiennent ainsi d'importantes réductions de leur peine et, une fois cette dernière purgée, ils vivent dans le luxe au pays de Mickey.

Incroyable : négocier avec la justice des Etats-Unis reste la meilleure chose à faire pour certains des trafiquants de drogue les plus recherchés du pays. Cela peut paraître paradoxal, mais les mafieux utilisent ce moyen pour échapper aux autorités colombiennes et, par la même occasion, conclure un accord frôlant l'impunité pour les crimes qu'ils ont commis en Colombie.

Les autorités colombiennes et étrangères nous ont confirmé que deux narcotrafiquants notoires, Daniel Barrera et Néstor Ramón Caro, ont contacté des représentants de la justice étasunienne au cours des trente derniers jours. Barrera, dit "El Loco" [le fou], sévit depuis presque vingt ans dans le monde du narcotrafic, où il s'est élevé jusqu'à la position de "capo des capos". Aucun mandat d'arrêt n'a été émis contre lui aux Etats-Unis mais il sait qu'il y a plusieurs actes d'accusation à son nom dans ce pays. Pourquoi, s'il est aujourd'hui le plus puissant narco de Colombie, a-t-il décidé de négocier ?

La réponse est très simple. Tout d'abord, Barrera n'est plus un trafiquant inconnu, il sait qu'il a les brigades antistupéfiants à ses trousses. Les gros caïds et leurs lieutenants ayant été arrêtés ou tués, il est désormais la principale cible des agences antidrogue. Mais une autre raison l'a poussé à parler à des agents de la Drug Enforcement Agency (DEA) au Venezuela : certains de ses amis en Colombie l'ont convaincu qu'en négociant avec les Américains il n'aurait à dénoncer personne. C'est l'une des choses qui a le plus pesé dans sa décision. Et le plus important n'est pas qu'il ne sera pas obligé de trahir ses "associés" mais qu'il n'aura pas à parler des personnages haut placés qui l'ont protégé pendant toutes ces années et grâce auxquels il a pu devenir le "capo" qu'il est aujourd'hui.

Barrera n'est pas le seul à avoir pris ce chemin. Il y a trois semaines, Néstor Ramón Caro a contacté les agents de la DEA pour négocier sa reddition. Connu sous le nom de "Felipe" ou "El Duro [le dur], Caro est un ancien lieutenant de l'armée colombienne. Il est aujourd'hui recherché par la justice américaine, qui l'accuse d'avoir expédié plusieurs tonnes de drogue vers les Etats-Unis.

Barrera et Caro sont les deux derniers narcos à avoir entamé un processus d'extradition, mais ils ne sont pas les seuls à avoir choisi cette année d'accepter la main tendue par l'Oncle Sam. Il y a deux semaines, nous avons eu la confirmation que "Don Mario", un trafiquant paramilitaire de la région d'Urabá, avait déjà conclu un accord avec la justice américaine. Un premier pas dans la réalisation de cet accord a été fait début juillet avec le transfert aux Etats-Unis d'une partie de la famille du trafiquant. Un autre narco à s'être "arrangé" avec la justice américaine est Carlos Mario Aguilar, alias "Rogelio". En janvier dernier, cet ancien membre du CTI [Corps technique d'investigation, corps d'élite de la police colombienne] s'est rendu en Argentine, où il a négocié avec la DEA. Il vit aujourd'hui en liberté aux Etats-Unis.

Tous ces trafiquants et paramilitaires ont une chose en commun : ils ont découvert que se rendre aux Etats-Unis était une meilleure affaire pour eux que rester en Colombie, qu'il valait mieux se livrer et tenter d'obtenir une réduction de leur peine (certains ont décroché jusqu'à 70 % de remise) pour leur collaboration avec la justice, et vivre ensuite comme des rois leur propre "rêve américain". Ce type d'accord, qui s'avère tout bénéfice pour les mafieux, n'est pas une nouveauté. Des dizaines de narcos en ont conclu au cours des dernières années avec de très bons résultats pour eux et leurs familles. Orlando Sánchez Cristancho [paramilitaire notoire], par exemple, est aujourd'hui propriétaire d'écuries en Floride, et le fils de Víctor Patiño [dit "le chimiste", membre de la hiérarchie de l'ex-cartel de Cali] se promène en BMW et en toute impunité sur les routes des Etats-Unis.

A la différence de l'époque de Patiño ou du cartel de Cali, la police colombienne est aujourd'hui capable de démanteler n'importe quelle structure criminelle, comme on l'a vu récemment avec le cartel du Norte del Valle [région du sud du pays]. Les statistiques montrent clairement que la "vie professionnelle" d'un "capo" en Colombie est beaucoup moins longue. Certes, de nouveaux "capos" apparaissent, mais ils tombent bien plus tôt que dans les dernières décennies. A partir de ce constat, les autorités colombiennes ont du mal à comprendre pourquoi la justice étasunienne renonce à poursuivre et à arrêter les narcos, préférant prendre la voie facile de la négociation dans des conditions clairement favorables pour les criminels. Autre conséquence déplorable, la justice colombienne ne saura jamais la vérité sur un grand nombre de crimes commis par ceux qui seront extradés.


Semana