L'article a passionné les Américains
Partagé près de 4500 fois sur Twitter et plus de 45000 fois sur Facebook, l'article viral a fait le buzz outre-Atlantique. Signé Pamela Druckerman, une ancienne du très sérieux «Wall Street Journal», il s'intéresse à un livre récemment publié par la journaliste : « Bringing Up Bébé : One American Mother Discovers The Wisdom Of French Parenting » («Une mère américaine découvre la sagesse des parents français»). A la manière d'une préface, elle y explique les raisons qui ont motivé l'écriture de ce livre.
«Pas étonnant que les parents américains aient été fous de ce papier, s'exclame le site Business Insider. Certains l'ont probablement lu comme un manuel pratique, d'autres comme une critique. » Son contenu a effectivement soulevé le débat chez les internautes puisqu'il a été commenté plus de 1000 fois, de l'élogieux «Un article magnifique, passionnant qui donne des astuces intéressantes» à «ce papier est pathétique».
L'éloge de l'éducation Française
Dans ce long article, la journaliste raconte sa surprise lorsqu'elle a découvert l'éducation à la française. « Pourquoi , par exemple, n'ai-je pas vu un seul enfant (à part le mien) faire une crise de colère au cours des centaines d'heures que j'ai passées dans des squares? Pourquoi mes amies françaises ne doivent pas interrompre leurs conversations téléphoniques parce que leurs enfants ont besoin de quelque chose ? » s'interroge-t-elle. Réponse quelques lignes plus loin : «Les parents français obtiennent de meilleurs résultats parce qu'ils parviennent à créer une ambiance de vie de famille complètement différente.»
Qu'on se rassure, la journaliste n'oublie pas aussi de taquiner les meilleurs ennemis des Américains : «Je ne suis pas victime d'une tendance pro-France. Au contraire, je ne suis pas même sûr d'aimer vivre ici. Je ne veux absolument pas que mes enfants y grandissent et deviennent des Parisiens dédaigneux», souligne-t-elle.
Les points forts de l'éducation à la française
Selon le livre de Pamela Druckerman, l'éducation donnée par les parents français serait bien meilleure que celle donnée outre Atlantique pour cinq raisons principales :
Le petit Français « fait ses nuits » . Si les petits Anglo-Saxons font tourner en bourriques leurs parents la nuit pendant au moins deux ans, en France, il n'en est rien selon la journaliste américaine. Le secret ?Ne pas se précipiter au moindre pleur.
Il mange — de tout — quatre fois par jour. Deuxième miracle : le rythme des repas qui se cale sur 8 heures - midi -16 heures - 20 heures. Résultat de cette règle « impensable aux Etats-Unis », le petit Français arrive à table affamé, puisqu'il n'a pas grignoté à 10 heures ou à 18 heures. Et donc il goûte de tout et prend l'habitude de boire de l'eau à table et de manger en famille.
Il n'interrompt pas deux adultes qui parlent . A en croire la journaliste américaine, à New York ou à Londres il est impossible de s'asseoir dans un square entre mères pour papoter sans devoir constamment répondre aux enfants ou leur courir après. Alors qu'en France, les mamans ne culpabilisent pas de laisser leur gamin à un anniversaire et de tourner les talons pour se rendre chez le coiffeur. Aux Etats-Unis, c'est mal vu, car l'enfant est prioritaire.»
Il dit «bonjour à la dame». Les seuls mots magiques outre-Atlantique qu'on apprend à un enfant sont «thank you» et «please», qui relèvent plus du donnant-donnant que de la politesse. En revanche, de manière spontanée, les parents français intègrent leur enfant dans la vie sociale.
Il apprend la vie en collectivité. Contrairement à la France, mettre son enfant en « day care » (crèche) ou en « nursery school » (maternelle) pour une maman anglo-saxonne, c'est forcément le sacrifier. Pas en France où les crèches offrent aux enfants « éveil » et « épanouissement » en collectivité, plutôt que de vouloir les transformer en petits génies.
Selon le livre de Pamela Druckerman, l'éducation donnée par les parents français serait bien meilleure que celle donnée outre Atlantique pour cinq raisons principales :
Le petit Français « fait ses nuits » . Si les petits Anglo-Saxons font tourner en bourriques leurs parents la nuit pendant au moins deux ans, en France, il n'en est rien selon la journaliste américaine. Le secret ?Ne pas se précipiter au moindre pleur.
Il mange — de tout — quatre fois par jour. Deuxième miracle : le rythme des repas qui se cale sur 8 heures - midi -16 heures - 20 heures. Résultat de cette règle « impensable aux Etats-Unis », le petit Français arrive à table affamé, puisqu'il n'a pas grignoté à 10 heures ou à 18 heures. Et donc il goûte de tout et prend l'habitude de boire de l'eau à table et de manger en famille.
Il n'interrompt pas deux adultes qui parlent . A en croire la journaliste américaine, à New York ou à Londres il est impossible de s'asseoir dans un square entre mères pour papoter sans devoir constamment répondre aux enfants ou leur courir après. Alors qu'en France, les mamans ne culpabilisent pas de laisser leur gamin à un anniversaire et de tourner les talons pour se rendre chez le coiffeur. Aux Etats-Unis, c'est mal vu, car l'enfant est prioritaire.»
Il dit «bonjour à la dame». Les seuls mots magiques outre-Atlantique qu'on apprend à un enfant sont «thank you» et «please», qui relèvent plus du donnant-donnant que de la politesse. En revanche, de manière spontanée, les parents français intègrent leur enfant dans la vie sociale.
Il apprend la vie en collectivité. Contrairement à la France, mettre son enfant en « day care » (crèche) ou en « nursery school » (maternelle) pour une maman anglo-saxonne, c'est forcément le sacrifier. Pas en France où les crèches offrent aux enfants « éveil » et « épanouissement » en collectivité, plutôt que de vouloir les transformer en petits génies.
http://www.leparisien.fr/societe/pourquoi-les-parents-francais-sont-superieurs-article-de-l-annee-du-wall-street-journal-26-12-2012-2435735.php