France-USA

"Every man has two countries, his own and France" -Thomas Jefferson.

mercredi 26 décembre 2012

«Pourquoi les parents français sont supérieurs», article de l'année du Wall Street Journal

Cocorico ! Si la France est régulièrement malmenée par le magazine «The Economist», un papier très flatteur pour notre pays remporte la palme d' «article le plus lu de l'année» du «Wall Street Journal». 
Son titre : « Pourquoi les parents français sont supérieurs».

Wall Street Journal
  • ✔
@WSJ
Why French parents are superior. Why we lie. @WSJ's most-read essays of 2012: on.wsj.com/Y8sHXQ
25 Déc 12
  • Répondre
  • Retweeter
  • Favori



L'article a passionné les Américains

Partagé près de 4500 fois sur Twitter et plus de 45000 fois sur Facebook, l'article viral a fait le buzz outre-Atlantique. Signé Pamela Druckerman, une ancienne du très sérieux «Wall Street Journal», il s'intéresse à un livre récemment publié par la journaliste  : « Bringing Up Bébé : One American Mother Discovers The Wisdom Of French Parenting » («Une mère américaine découvre la sagesse des parents français»).  A la manière d'une préface, elle y explique les raisons qui ont motivé l'écriture de ce livre.

«Pas étonnant que les parents américains aient été fous de ce papier, s'exclame le site Business Insider. Certains l'ont probablement lu comme un manuel pratique, d'autres comme une critique. » Son contenu a effectivement soulevé le débat chez les internautes puisqu'il a été commenté plus de 1000 fois, de l'élogieux «Un article magnifique, passionnant qui donne des astuces intéressantes» à «ce papier est pathétique».

L'éloge de l'éducation Française

Dans ce long article, 
la journaliste raconte sa surprise lorsqu'elle a découvert l'éducation à la française. « Pourquoi , par exemple, n'ai-je pas vu un seul enfant (à part le mien) faire une crise de colère au cours des centaines d'heures que j'ai passées dans des squares? Pourquoi mes amies françaises ne doivent pas interrompre leurs conversations téléphoniques parce que leurs enfants ont besoin de quelque chose ? » s'interroge-t-elle. Réponse quelques lignes plus loin : «Les parents français obtiennent de meilleurs résultats parce qu'ils parviennent à créer une ambiance de vie de famille complètement différente.»

Qu'on se rassure, la journaliste n'oublie pas aussi de taquiner les meilleurs ennemis des Américains : «Je ne suis pas victime d'une tendance pro-France. Au contraire, je ne suis pas même sûr d'aimer vivre ici. Je ne veux absolument pas que mes enfants y grandissent et deviennent des Parisiens dédaigneux», souligne-t-elle.


Les points forts de l'éducation à la française
Selon le livre de Pamela Druckerman, l'éducation donnée par les parents français serait bien meilleure que celle donnée outre Atlantique pour cinq raisons principales :

Le petit Français « fait ses nuits » . Si les petits Anglo-Saxons font tourner en bourriques leurs parents la nuit pendant au moins deux ans, en France, il n'en est rien selon la journaliste américaine. Le secret ?Ne pas se précipiter au moindre pleur.

Il mange — de tout — quatre fois par jour. 
Deuxième miracle : le rythme des repas qui se cale sur 8 heures - midi -16 heures - 20 heures. Résultat de cette règle « impensable aux Etats-Unis », le petit Français arrive à table affamé, puisqu'il n'a pas grignoté à 10 heures ou à 18 heures. Et donc il goûte de tout et prend l'habitude de boire de l'eau à table et de manger en famille.

Il n'interrompt pas deux adultes qui parlent . A en croire la journaliste américaine, à New York ou à Londres il est impossible de s'asseoir dans un square entre mères pour papoter sans devoir constamment répondre aux enfants ou leur courir après. Alors qu'en France, les mamans ne culpabilisent pas de laisser leur gamin à un anniversaire et de tourner les talons pour se rendre chez le coiffeur. Aux Etats-Unis, c'est mal vu, car l'enfant est prioritaire.»

Il dit «bonjour à la dame». Les seuls mots magiques outre-Atlantique qu'on apprend à un enfant sont «thank you» et «please», qui relèvent plus du donnant-donnant que de la politesse. En revanche, de manière spontanée, les parents français intègrent leur enfant dans la vie sociale.

Il apprend la vie en collectivité. Contrairement à la France, mettre son enfant en « day care » (crèche) ou en « nursery school » (maternelle) pour une maman anglo-saxonne, c'est forcément le sacrifier. Pas en France où les crèches offrent aux enfants « éveil » et « épanouissement » en collectivité, plutôt que de vouloir les transformer en petits génies.
http://www.leparisien.fr/societe/pourquoi-les-parents-francais-sont-superieurs-article-de-l-annee-du-wall-street-journal-26-12-2012-2435735.php
Publié par ✈ à 22:41 Aucun commentaire:
Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur XPartager sur FacebookPartager sur Pinterest

samedi 22 décembre 2012

Ce que les bobos ne rappellent jamais...



------------------

The Obama administration spent nearly $18 billion on immigration enforcement last year, significantly more than its spending on all the other major federal law enforcement agencies combined, according to a report published Monday by the Migration Policy Institute, a nonpartisan research group in Washington. 

Based on the vast resources devoted to monitoring foreigners coming into the country and to detaining and deporting illegal immigrants, immigration control has become “the federal government’s highest criminal law enforcement priority,” the report concluded (...)

http://www.nytimes.com/2013/01/08/us/huge-amounts-spent-on-immigration-study-finds.html?_r=0

----------------

Quarante ans après la légalisation de l'avortement par la Cour suprême, la situation est loin d'être rose aux Etats-Unis, souligne Time Magazine. Sur la couverture de son dernier numéro, on peut lire : "Il y a quarante ans, les militants pour le droit à l'avortement ont remporté une victoire épique avec l'arrêt [de la Cour suprême] Roe v. Wade, depuis ils n'ont fait que perdre du terrain." En effet, le nombre de cliniques et de centres pratiquant l'avortement sur tout le territoire des Etats-Unis est passé de 2 908 (1982) à 1 793 (2008). Et 2011 s'est distinguée comme l'année ou le plus grand nombre de limitations au droit à l'avortement ont été votées par les différents Etats américains. Bref, "avorter dans certains coins des Etats-Unis est bien plus difficile aujourd'hui qu'il y a quarante ans", conclut l'hebdomadaire.  

Le magazine The New Republic met, lui, l'accent sur un corollaire moins connu de cette situation : le grand retour de l'avortement "artisanal". Compte tenu des difficultés rencontrées par les femmes pour avorter dans des cliniques spécialisées, elles sont de plus en plus nombreuses à recourir à la pilule abortive, le plus souvent commandée sur Internet, et à l'avortement à domicile avec tous les risques sanitaires et judiciaires que cela comporte. Le magazine raconte ainsi l'histoire de Jennie Linn McCormack, une habitante de l'Idaho, poursuivie pour avoir avorté chez elle bien au-delà du délai légal fixé par l'Etat. Au terme d'un marathon judiciaire qui a duré deux ans, elle a fini par être blanchie par la justice.

http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2013/01/08/avortement-le-grand-bond-en-arriere
Publié par ✈ à 07:29 Aucun commentaire:
Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur XPartager sur FacebookPartager sur Pinterest
Articles plus récents Articles plus anciens Accueil
Inscription à : Articles (Atom)

Archives du blog

  • ►  2025 (2)
    • ►  février (1)
    • ►  janvier (1)
  • ►  2024 (5)
    • ►  juillet (1)
    • ►  juin (4)
  • ►  2022 (3)
    • ►  juin (2)
    • ►  mars (1)
  • ►  2021 (1)
    • ►  juillet (1)
  • ►  2020 (2)
    • ►  juillet (1)
    • ►  janvier (1)
  • ►  2019 (3)
    • ►  décembre (1)
    • ►  octobre (1)
    • ►  mai (1)
  • ►  2017 (5)
    • ►  novembre (1)
    • ►  septembre (1)
    • ►  juillet (1)
    • ►  mai (2)
  • ►  2016 (1)
    • ►  mai (1)
  • ►  2015 (7)
    • ►  novembre (3)
    • ►  juin (1)
    • ►  mars (1)
    • ►  février (1)
    • ►  janvier (1)
  • ►  2014 (20)
    • ►  décembre (3)
    • ►  novembre (2)
    • ►  août (1)
    • ►  mai (2)
    • ►  avril (1)
    • ►  mars (1)
    • ►  février (4)
    • ►  janvier (6)
  • ►  2013 (31)
    • ►  décembre (1)
    • ►  novembre (2)
    • ►  septembre (1)
    • ►  août (2)
    • ►  juillet (4)
    • ►  juin (3)
    • ►  mai (7)
    • ►  avril (2)
    • ►  février (5)
    • ►  janvier (4)
  • ▼  2012 (64)
    • ▼  décembre (2)
      • «Pourquoi les parents français sont supérieurs», a...
      • Ce que les bobos ne rappellent jamais...
    • ►  octobre (4)
    • ►  septembre (3)
    • ►  août (1)
    • ►  juillet (5)
    • ►  juin (6)
    • ►  mai (7)
    • ►  avril (7)
    • ►  mars (9)
    • ►  février (9)
    • ►  janvier (11)
  • ►  2011 (76)
    • ►  décembre (11)
    • ►  novembre (13)
    • ►  octobre (4)
    • ►  septembre (4)
    • ►  août (5)
    • ►  juillet (7)
    • ►  juin (4)
    • ►  mai (6)
    • ►  avril (6)
    • ►  mars (2)
    • ►  février (6)
    • ►  janvier (8)
  • ►  2010 (81)
    • ►  décembre (9)
    • ►  novembre (5)
    • ►  octobre (10)
    • ►  septembre (1)
    • ►  août (7)
    • ►  juillet (7)
    • ►  juin (6)
    • ►  mai (8)
    • ►  avril (5)
    • ►  mars (8)
    • ►  février (7)
    • ►  janvier (8)
  • ►  2009 (48)
    • ►  décembre (3)
    • ►  novembre (3)
    • ►  octobre (4)
    • ►  septembre (6)
    • ►  août (3)
    • ►  juillet (6)
    • ►  juin (3)
    • ►  mai (1)
    • ►  avril (4)
    • ►  mars (2)
    • ►  février (8)
    • ►  janvier (5)
  • ►  2008 (137)
    • ►  décembre (5)
    • ►  novembre (11)
    • ►  octobre (1)
    • ►  septembre (3)
    • ►  août (3)
    • ►  juillet (7)
    • ►  juin (4)
    • ►  mai (3)
    • ►  avril (6)
    • ►  mars (9)
    • ►  février (11)
    • ►  janvier (74)

S’abonner à

Articles
Atom
Articles
Commentaires
Atom
Commentaires
Thème Picture Window. Images de thèmes de Graffizone. Fourni par Blogger.