Grande coutume américaine...
AFP
Les personnes en bonne santé qui prennent de l'aspirine au quotidien en pensant prévenir les accidents cardiovasculaires ne font qu'accroître le risque d'hémorragie, selon une étude britannique publiée lundi. Cette étude, intitulée Aspirin for Asymptomatic Atherosclerosis (AAA), ne conteste pas les bienfaits de l'aspirine, par son effet anticoagulant, pour les patients présentant des risques cardiovasculaires. Mais elle s'inquiète de la consommation régulière d'aspirine par des personnes en pleine santé.
"Nous savons que les patients présentant des symptômes de maladies artérielles, telles que l'angine de poitrine, l'attaque cardiaque ou l'attaque cérébrale, peuvent réduire les risques en prenant une faible dose d'aspirine chaque jour", a expliqué le professeur Peter Weissberg, directeur médical de la British Heart Foundation, qui a aidé à financer l'étude. Mais "les conclusions de cette étude sont en accord avec nos recommandations actuelles selon lesquelles les gens qui n'ont pas été diagnostiqués pour une maladie artérielle ou cardiaque et ne présentent pas de symptômes ne devraient pas prendre d'aspirine parce que le risque d'hémorragies peut s'avérer plus important que les bienfaits", a-t-il ajouté.
Cette étude a été conduite par le professeur Gerry Fowkes de l'université d'Edimbourg et a été présentée ce week-end au congrès de la Société européenne de cardiologie à Barcelone en Espagne. Elle a porté sur 3.500 hommes et femmes, âgés de 50 à 75 ans, sans antécédents cardiovasculaires, à qui l'on a donné quotidiennement soit 100 mg d'aspirine soit un placebo, et qui ont été surveillés médicalement pendant huit ans. S'il n'y a eu aucune différence dans le nombre d'attaques cardiaques et cérébrales, ou d'accidents cardiovasculaires, des saignements sont apparus pour 2 % des personnes consommant de l'aspirine et seulement 1,2 % de celles prenant le placebo. Les pathologies cardiovasculaires ont fait 17,5 millions de morts dans le monde en 2005, soit 30 % du total, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
lundi 31 août 2009
mardi 25 août 2009
Les étudiants français toujours aussi nuls en anglais
LE MONDE
Le précédent ministre de l'éducation, Xavier Darcos, voulait des élèves bilingues à la fin de leur scolarité. Il a bien fait de changer de ministère avant les résultats 2008 du TOEFFL, ce "Test of English as a Foreign Language" que requièrent les universités anglo-saxonnes pour inscrire un non-anglophone. Les 20 000 étudiants qui l'ont passé en 2008 arrivent tout juste au niveau attendu en fin de lycée - soit en dessous des attentes académiques de l'université et bien en deçà d'un quelconque bilinguisme.
Ces résultats placent la France assez loin dans le classement des bons connaisseurs de l'anglais. Au 69e rang d'un classement mondial opéré sur 109 pays et au 25e dans la liste des 43 Etats européens. Loin derrière l'inévitable peloton de tête des pays nordiques, auquel s'ajoutent les Allemands et les Néerlandais. Tous deux comptabilisent 102 points sur 120, quand notre score de 88 nous place tout juste ex aequo avec la Bulgarie, la Biélorussie et la Lettonie. Les cancres de l'Europe étant le Kosovo (73), Chypre (78) et l'Albanie (77).
Ce test n'est pas représentatif de la population étudiante. Il est passé par les 20 000 étudiants français qui envisagent de poursuivre leurs études dans un pays anglo-saxon. S'ils ne sont pas forcément les meilleurs locuteurs dans la langue de Shakespeare, ils se sentent capables de suivre un cursus en anglais. Ce qui n'est pas l'avis de toutes les universités d'accueil.
Avec son petit score, l'étudiant français moyen voit son choix d'études à l'étranger limité. Aussi brillant soit-il dans sa discipline, il peut oublier l'université Yale, qui requiert un score de 100, ou le MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui accepte à partir de 90 (mais recommande 100). Il lui reste quand même le soleil de Californie, puisque l'UCLA (University of California) ou Berkeley se contentent de 83 points.
ADN GAULOIS
Le test démontre, avec un score de 21 sur 30, que les étudiants français sont les moins bien notés à l'oral. Ce manque de pratique est un handicap de taille pour le recrutement dans les établissements anglo-saxons. D'ailleurs seuls les étudiants chypriotes, monégasques et... italiens s'expriment moins bien que nous en anglais. L'honneur serait sauf si ces derniers n'étaient sur une pente ascendante et n'avaient déjà globalement amélioré leur score général de 7 points en un an. Ce qui fait craindre aux Français d'être distancés sous peu, comme ils l'ont déjà été par les Espagnols. Le risque est d'autant plus grand que la courbe de progression française reste résolument à l'horizontale.
Y aurait-il dans l'ADN gaulois un gène qui empêcherait de parler, voire de comprendre l'anglais ? A l'heure où la génétique aide à comprendre les dégénérescences et autres blocages, on aimerait qu'elle nous explique pourquoi les Français restent irrémédiablement imperméables à la langue de Shakespeare. A moins que le vrai problème ne soit notre système éducatif et que les étudiants qui remontent la moyenne ne fassent partie des 170 000 jeunes favorisés qui partent chaque année en séjour linguistique à l'étranger ?
Le précédent ministre de l'éducation, Xavier Darcos, voulait des élèves bilingues à la fin de leur scolarité. Il a bien fait de changer de ministère avant les résultats 2008 du TOEFFL, ce "Test of English as a Foreign Language" que requièrent les universités anglo-saxonnes pour inscrire un non-anglophone. Les 20 000 étudiants qui l'ont passé en 2008 arrivent tout juste au niveau attendu en fin de lycée - soit en dessous des attentes académiques de l'université et bien en deçà d'un quelconque bilinguisme.
Ces résultats placent la France assez loin dans le classement des bons connaisseurs de l'anglais. Au 69e rang d'un classement mondial opéré sur 109 pays et au 25e dans la liste des 43 Etats européens. Loin derrière l'inévitable peloton de tête des pays nordiques, auquel s'ajoutent les Allemands et les Néerlandais. Tous deux comptabilisent 102 points sur 120, quand notre score de 88 nous place tout juste ex aequo avec la Bulgarie, la Biélorussie et la Lettonie. Les cancres de l'Europe étant le Kosovo (73), Chypre (78) et l'Albanie (77).
Ce test n'est pas représentatif de la population étudiante. Il est passé par les 20 000 étudiants français qui envisagent de poursuivre leurs études dans un pays anglo-saxon. S'ils ne sont pas forcément les meilleurs locuteurs dans la langue de Shakespeare, ils se sentent capables de suivre un cursus en anglais. Ce qui n'est pas l'avis de toutes les universités d'accueil.
Avec son petit score, l'étudiant français moyen voit son choix d'études à l'étranger limité. Aussi brillant soit-il dans sa discipline, il peut oublier l'université Yale, qui requiert un score de 100, ou le MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui accepte à partir de 90 (mais recommande 100). Il lui reste quand même le soleil de Californie, puisque l'UCLA (University of California) ou Berkeley se contentent de 83 points.
ADN GAULOIS
Le test démontre, avec un score de 21 sur 30, que les étudiants français sont les moins bien notés à l'oral. Ce manque de pratique est un handicap de taille pour le recrutement dans les établissements anglo-saxons. D'ailleurs seuls les étudiants chypriotes, monégasques et... italiens s'expriment moins bien que nous en anglais. L'honneur serait sauf si ces derniers n'étaient sur une pente ascendante et n'avaient déjà globalement amélioré leur score général de 7 points en un an. Ce qui fait craindre aux Français d'être distancés sous peu, comme ils l'ont déjà été par les Espagnols. Le risque est d'autant plus grand que la courbe de progression française reste résolument à l'horizontale.
Y aurait-il dans l'ADN gaulois un gène qui empêcherait de parler, voire de comprendre l'anglais ? A l'heure où la génétique aide à comprendre les dégénérescences et autres blocages, on aimerait qu'elle nous explique pourquoi les Français restent irrémédiablement imperméables à la langue de Shakespeare. A moins que le vrai problème ne soit notre système éducatif et que les étudiants qui remontent la moyenne ne fassent partie des 170 000 jeunes favorisés qui partent chaque année en séjour linguistique à l'étranger ?
samedi 8 août 2009
I wouldn't put anything past this stupid country
Bill Maher
http://www.huffingtonpost.co/
New Rule: Just because a country elects a smart president doesn't make it a smart country. A few weeks ago I was asked by Wolf Blitzer if I thought Sarah Palin could get elected president, and I said I hope not, but I wouldn't put anything past this stupid country. It was amazing - in the minute or so between my calling America stupid and the end of the Cialis commercial, CNN was flooded with furious emails and the twits hit the fan. And you could tell that these people were really mad because they wrote entirely in CAPITAL LETTERS!!! It's how they get the blood circulating when the Cialis wears off. Worst of all, Bill O'Reilly refuted my contention that this is a stupid country by calling me a pinhead, which A) proves my point, and B) is really funny coming from a doody-face like him.
Now, the hate mail all seemed to have a running theme: that I may live in a stupid country, but they lived in the greatest country on earth, and that perhaps I should move to another country, like Somalia. Well, the joke's on them because I happen to have a summer home in Somalia... and no I can't show you an original copy of my birth certificate because Woody Harrelson spilled bong water on it.
And before I go about demonstrating how, sadly, easy it is to prove the dumbness dragging down our country, let me just say that ignorance has life and death consequences. On the eve of the Iraq War, 69% of Americans thought Saddam Hussein was personally involved in 9/11. Four years later, 34% still did. Or take the health care debate we're presently having: members of Congress have recessed now so they can go home and "listen to their constituents." An urge they should resist because their constituents don't know anything. At a recent town-hall meeting in South Carolina, a man stood up and told his Congressman to "keep your government hands off my Medicare," which is kind of like driving cross country to protest highways.
I'm the bad guy for saying it's a stupid country, yet polls show that a majority of Americans cannot name a single branch of government, or explain what the Bill of Rights is. 24% could not name the country America fought in the Revolutionary War. More than two-thirds of Americans don't know what's in Roe v. Wade. Two-thirds don't know what the Food and Drug Administration does. Some of this stuff you should be able to pick up simply by being alive. You know, like the way the Slumdog kid knew about cricket.
Not here. Nearly half of Americans don't know that states have two senators and more than half can't name their congressman. And among Republican governors, only 30% got their wife's name right on the first try.
Sarah Palin says she would never apologize for America. Even though a Gallup poll says 18% of Americans think the sun revolves around the earth. No, they're not stupid. They're interplanetary mavericks. A third of Republicans believe Obama is not a citizen, and a third of Democrats believe that George Bush had prior knowledge of the 9/11 attacks, which is an absurd sentence because it contains the words "Bush" and "knowledge."
People bitch and moan about taxes and spending, but they have no idea what their government spends money on. The average voter thinks foreign aid consumes 24% of our federal budget. It's actually less than 1%. And don't even ask about cabinet members: seven in ten think Napolitano is a kind of three-flavored ice cream. And last election, a full one-third of voters forgot why they were in the booth, handed out their pants, and asked, "Do you have these in a relaxed-fit?"
And I haven't even brought up America's religious beliefs. But here's one fun fact you can take away: did you know only about half of Americans are aware that Judaism is an older religion than Christianity? That's right, half of America looks at books called the Old Testament and the New Testament and cannot figure out which one came first.
And these are the idiots we want to weigh in on the minutia of health care policy? Please, this country is like a college chick after two Long Island Iced Teas: we can be talked into anything, like wars, and we can be talked out of anything, like health care. We should forget town halls, and replace them with study halls. There's a lot of populist anger directed towards Washington, but you know who concerned citizens should be most angry at? Their fellow citizens. "Inside the beltway" thinking may be wrong, but at least it's thinking, which is more than you can say for what's going on outside the beltway.
And if you want to call me an elitist for this, I say thank you. Yes, I want decisions made by an elite group of people who know what they're talking about. (...)
http://www.huffingtonpost.co/
New Rule: Just because a country elects a smart president doesn't make it a smart country. A few weeks ago I was asked by Wolf Blitzer if I thought Sarah Palin could get elected president, and I said I hope not, but I wouldn't put anything past this stupid country. It was amazing - in the minute or so between my calling America stupid and the end of the Cialis commercial, CNN was flooded with furious emails and the twits hit the fan. And you could tell that these people were really mad because they wrote entirely in CAPITAL LETTERS!!! It's how they get the blood circulating when the Cialis wears off. Worst of all, Bill O'Reilly refuted my contention that this is a stupid country by calling me a pinhead, which A) proves my point, and B) is really funny coming from a doody-face like him.
Now, the hate mail all seemed to have a running theme: that I may live in a stupid country, but they lived in the greatest country on earth, and that perhaps I should move to another country, like Somalia. Well, the joke's on them because I happen to have a summer home in Somalia... and no I can't show you an original copy of my birth certificate because Woody Harrelson spilled bong water on it.
And before I go about demonstrating how, sadly, easy it is to prove the dumbness dragging down our country, let me just say that ignorance has life and death consequences. On the eve of the Iraq War, 69% of Americans thought Saddam Hussein was personally involved in 9/11. Four years later, 34% still did. Or take the health care debate we're presently having: members of Congress have recessed now so they can go home and "listen to their constituents." An urge they should resist because their constituents don't know anything. At a recent town-hall meeting in South Carolina, a man stood up and told his Congressman to "keep your government hands off my Medicare," which is kind of like driving cross country to protest highways.
I'm the bad guy for saying it's a stupid country, yet polls show that a majority of Americans cannot name a single branch of government, or explain what the Bill of Rights is. 24% could not name the country America fought in the Revolutionary War. More than two-thirds of Americans don't know what's in Roe v. Wade. Two-thirds don't know what the Food and Drug Administration does. Some of this stuff you should be able to pick up simply by being alive. You know, like the way the Slumdog kid knew about cricket.
Not here. Nearly half of Americans don't know that states have two senators and more than half can't name their congressman. And among Republican governors, only 30% got their wife's name right on the first try.
Sarah Palin says she would never apologize for America. Even though a Gallup poll says 18% of Americans think the sun revolves around the earth. No, they're not stupid. They're interplanetary mavericks. A third of Republicans believe Obama is not a citizen, and a third of Democrats believe that George Bush had prior knowledge of the 9/11 attacks, which is an absurd sentence because it contains the words "Bush" and "knowledge."
People bitch and moan about taxes and spending, but they have no idea what their government spends money on. The average voter thinks foreign aid consumes 24% of our federal budget. It's actually less than 1%. And don't even ask about cabinet members: seven in ten think Napolitano is a kind of three-flavored ice cream. And last election, a full one-third of voters forgot why they were in the booth, handed out their pants, and asked, "Do you have these in a relaxed-fit?"
And I haven't even brought up America's religious beliefs. But here's one fun fact you can take away: did you know only about half of Americans are aware that Judaism is an older religion than Christianity? That's right, half of America looks at books called the Old Testament and the New Testament and cannot figure out which one came first.
And these are the idiots we want to weigh in on the minutia of health care policy? Please, this country is like a college chick after two Long Island Iced Teas: we can be talked into anything, like wars, and we can be talked out of anything, like health care. We should forget town halls, and replace them with study halls. There's a lot of populist anger directed towards Washington, but you know who concerned citizens should be most angry at? Their fellow citizens. "Inside the beltway" thinking may be wrong, but at least it's thinking, which is more than you can say for what's going on outside the beltway.
And if you want to call me an elitist for this, I say thank you. Yes, I want decisions made by an elite group of people who know what they're talking about. (...)
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