mercredi 29 juillet 2009

Le paradoxe de la culture française aux États-Unis

La culture française a une place à part aux Etats-Unis, mais sa connaissance varie selon les régions, les milieux sociaux et les genres.
Si les Cézanne, Matisse et autres Caillebotte attirent toujours autant les Américains, la culture urbaine hexagonale peine encore à trouver son public outre-Atlantique.
Enquête:
Quand il parle de culture française aux Etats-Unis, James Natsis a la voix qui s’emballe. Cet Américain de 51 ans résidant à Louisville dans le Kentucky, élève son fils de 4 ans exclusivement en français. Dans les propos légèrement teintés d’un accent créole, on sent la passion pour cette culture française qui le lie à son enfant : « Elle a une place à part dans ce pays », glisse-t-il. L’homme qui fréquente l’Alliance Française de sa ville regrette néanmoins que ces concitoyens n’aient qu’une image conventionnelle de la culture française.
« La France n’est pas que le pays du bon vin, des parfums et d’Yves Saint-Laurent. Je crois qu’il faut montrer aux Américains une France plus ordinaire, une France qui boit de la bière. » La perception de la culture française varie selon les milieux sociaux et selon les régions américaines.
Tom Bishop, professeur de français à la New York University, voit cependant une constante : « Je crois que l’on peut parler d’ « exception culturelle » française aux États-Unis », explique-t-il. Cet infatigable promoteur de la culture française aux États-Unis a coorganisé en début d’année le Festival of New French Writing à la New York University qui rassemblait des auteurs américains (Siri Hustvedt, Chris Ware, etc) et des auteurs français traduits en anglais (Bernard-Henri Lévy, Emmanuel Carrère). Cet événement était, d’une certaine manière, une réponse à un article publié par Donald Morrison dans Time en 2007 et dans lequel il affirmait que la culture française était en recul. « C’est une bêtise », répond Tom Bishop. « Et c’est la preuve qu’il y a une exception culturelle française aux États-Unis.
Une des gloires culturelles de la France, c’est aussi d’attirer les artistes étrangers chez elle. Même si la France peut agacer les Américains comme ce fut le cas lors de la guerre en Irak, elle compte plus que les autres. »Chaque recoin du bureau de Tom Bishop a été colonisé au fil des ans par des dizaines de livres et de rapports qui témoignent de son engagement pour la culture française : « Je suis entouré de collègues qui enseignent le français et se plaignent de la domination de l’espagnol », poursuit-il de sa voix posée. « Cette comparaison est ridicule. Dans un pays au tiers hispanophone, c’est remarquable que le français soit en deuxième position et enseigné dans plus de 2000 universités aux États-Unis. » Cette bonne tenue de la culture et de la langue française se retrouve sur le marché de l’édition. « Le pourcentage d’oeuvres étrangères traduites en anglais aux États-Unis n’est pas bon et tourne autour de 2% du total des livres en vente dans ce pays », ajoute encore Tom Bishop. « Mais la moitié de ces 2% sont des œuvres françaises. ».
Antoine Bello, prix France Culture - Télérama cette année pour Les Éclaireurs, a vu son premier roman – Éloge de la pièce manquante – être traduit en anglais, mais la crise semble avoir refroidi les éditeurs américains qui hésitent à acheter les droits d’oeuvres étrangères. Cette nouvelle donne n’empêche pas l’auteur franco-américain établi au nord de New York, de partager l’avis de Tom Bishop. « La culture française a une place à part », explique-t-il. « Il y a eu récemment dans le New York Times un long article très critique sur "Les Bienveillantes" de Jonathan Littell. Cela prouve que les gens prennent le sujet très à cœur, car si tu veux ‘tuer’ un livre, tu n’en parles pas. ».
La culture française vit aux États-Unis grâce à de nombreux réseaux, dont celui des Alliances Françaises avec ses 116 antennes à travers tout le pays.
À New York, le French Institute Alliance Française (FIAF) organise chaque année sous l’impulsion de Lili Chopra, sa directrice artistique, Crossing the Line, un festival qui mélange les genres en provenance de la scène hexagonale: « Mon but est d’apporter le contexte le plus juste possible pour la création contemporaine », dit-elle avant de reconnaître la difficulté de lever des fonds dans le contexte économique actuel. Les services culturels de l’ambassade de France, basés à New York, ont des ambitions et des difficultés comparables à celles du FIAF. « Les Américains connaissent bien les aspects historiques de la culture française », déclare Kareen Rispal, la conseillère culturelle de l’ambassade de France:
« Mon but est avant tout de faire connaître la culture contemporaine. » Cette dernière doit conjuguer avec une baisse de son budget de 12% en 2010 qui vient s’ajouter une diminution de 10% cette année: « Nous allons souffrir en 2010. Mais en période de crise, il faut être très créatif». La conseillère culturelle mentionne notamment « Films on the green », série de films français diffusés en plein air à New York le mois dernier, comme l’un des exemples de programmes réalisables avec peu de moyens. Comme l’a révélé france-amérique.com en mai, les services culturels de l’ambassade de France pourraient néanmoins quitter New York prochainement pour déménager à Washington.
À l’automne dernier, les services culturels de l’ambassade de France ont organisé avec Claude Grunitzky, fondateur du magazine Trace, "I kiffe New York", un festival sur la culture urbaine française, ce rendez-vous a peiné à trouver son public. « L’idée était de montrer que l’image de la culture française est plus large que le Louvre ou le Tour Eiffel », explique Claude Grunitzky, 38 ans. « Mais tous les artistes programmés étaient inconnus du grand public, on se rend compte que la vision de la culture française aux États-Unis est très superficielle, pour moi, la culture française ne rayonne pas aux États-Unis », poursuit Claude Grunitzky. « Une exception : le triomphe de Marion Cotillard aux Oscars, c'est la culture de l’archétype, elle incarne le chic français, cette image d’élégance et de raffinement qui est celle de la France à l’étranger. Les Français ne sont en revanche pas connus pour être de bons musiciens, j'ai fait trois compilations de hip hop avec des stars du rap américain et du rap français, les ventes n’ont pas décollé car les rappeurs français ne sont absolument pas connus à l’étranger. »
Darek Mazzone, producteur à la radio KEXP de Seattle, n’hésite pas à diffuser du hip hop français dans son émission Mo’Glo, de MC Solaar à Suprême NTM ou Assassin, mais reconnaît que ce pan de la culture française est peu connu aux Etats-Unis. « Cette culture urbaine est probablement trop proche de la nôtre», glisse-t-il. « La France a cette capacité d’absorber rapidement les influences extérieures et de les intégrer. »
La récente tournée à guichets fermés de Phoenix, groupe de rock français très apprécié aux États-Unis, témoigne de belles perspectives pour les musiques actuelles françaises ici, et le succès d’expositions comme celle de Cézanne à Philadelphie ou de Caillebotte au Brooklyn Museum, confirment l’intérêt toujours vif des Américains pour la culture française.
Pour Antoine Bello, un danger plane néanmoins. « Je ne suis pas sûr que nous sommes en train de créer les « Caillebotte du futur » et l’héritage pour les 100 prochaines années », lâche-t-il.
« J’ai l’impression que pour beaucoup d’Américains, une certaine forme de la culture française est en voie d’extinction, à une époque, il y avait Gide, Mauriac, Camus, Sartre. La culture française rayonnait pleinement. Et c’était ressenti comme tel par les Américains. Aujourd’hui, elle n’a plus de vocation universelle. »
À Louisville, James Natsis estime pour sa part que l’avenir de la culture française aux États-Unis passe par ce qu’il nomme la “néo-francophonie”: « Dans ma région, il y a des Haïtiens et des Congolais. Il faut trouver un moyen de créer des relais entre les différentes communautés pour promouvoir le français et la culture francophone ici. »

Infos pratiques
http://kexp.org/http://www.fiaf.org/
http://www.alliance-us.org/http://www.frenchculture.org/
www.nyu.edu/maisonfrancaise
http://www.trace212.com/

http://www.france-amerique.com/articles/2009/07/29/le_paradoxe_de_la_culture_francaise_aux_etats-unis.html

mercredi 22 juillet 2009

Barack Obama confirme ses origines françaises auprès des Mormons

Le président Barack Obama a reçu le chef de l'Eglise mormone lundi à la Maison Blanche, pour le remercier des recherches généalogiques entreprises sur la famille présidentielle américaine. Une occasion aussi pour le locataire de la Maison Blanche de voir confirmer ses racines partiellement françaises.
"Je suis reconnaissant pour ces archives généalogiques que la délégation mormone a apportées avec elle et j'attends avec impatience de pouvoir les consulter avec mes filles", a déclaré Obama dans un communiqué. "C'est quelque chose que notre famille va chérir dans les années à venir".
Thomas Monson, le président de L'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, a apporté avec lui un registre composé de cinq livres reliés de cuir dont il ressort que Barack Obama descend en droite ligne d'un Mareen Duvall. Ce fils de huguenot français avait épousé la petite-fille d'un Richard Cheney, arrivé d'Angleterre dans le Maryland à la fin 1650.
Certains détails généalogiques sur les racines du président américain étaient déjà connus comme le fait que Barack Obama et l'ancien vice-président républicain Dick Cheney partagent des ancêtres communs et qu'ils sont cousins au huitième degré.
Les Mormons ont constitué une base généalogique mondiale qu'ils conservent dans la région de Salt Lake City. AP

La popularité d'Obama en baisse


AFP

La cote de popularité du président américain Barack Obama est passée en dessous de celle de son prédécesseur George W. Bush à la même période de son mandat, selon un sondage publié aujourd'hui par le quotidien USA Today.

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Eh oui, il fallait bien que ça arrive: Turquie, Iran, Couverture santé, Irak, Laicité, Guantanamo, Afghanistan, islamisme, approximation historique...ça fait bcp en peu de temps!

vendredi 17 juillet 2009

Un roman en 3700 tweets

WASHINGTON (AFP) - Un écrivain américain, qui n'avait trouvé aucun éditeur pour son premier roman, l'a publié sur Twitter, 140 caractères par 140 caractères, soit une vingtaine de mots à la fois, comme l'exige la règle stricte du site de micro-blogs.

Matt Stewart, romancier vivant à San Francisco, en Californie (ouest), a commencé à "tweeter" son roman intitulé "The French Revolution" mardi, jour de la Fête nationale française.
"Autant que je sache, je suis la première personne à publier tout un roman sur Twitter," écrit Matt Stewart sur son site internet, thefrenchrev.com.

Son livre "raconte l'histoire d'une famille de San Francisco qui invente sa place dans l'Histoire," explique-t-il.

L'auteur relève que mettre son livre sur Twitter est "une expérience sociologique" qui permet de "voir comment le monde réagit à une longue narration racontée en fragments".
Il reconnaît aussi qu'il n'avait pas trouvé d'éditeur pour son ouvrage.
Matt Stewart estime qu'il lui faudra à peu près 3.700 "tweets" pour mettre en ligne les 480.000 caractères de son livre.

"Je me doute bien que personne ne lira tous mes 'tweets'", écrit-il. Et pour les lecteurs plus conventionnels, l'écrivain offre son ouvrage sur Scribd.com ou pour 1,99 dollar sur le livre électronique Kindle du distributeur sur internet Amazon.

samedi 4 juillet 2009

Comment McDo a conquis la France




Slate.fr


La victoire la plus extraordinaire de la chaîne de fast-food.

(...)

300 points de vente ouverts après l'attaque de Bové

Pour sauvegarder une certaine France, José Bové, qui a démonté le McDonald's [de Millau] en 1999, s'est présenté à l'élection présidentielle. Mais il ne fera pas le poids face au Big Mac. Au premier tour, le 22 avril 2007, il finira bon dixième, avec à peine 1% des voix. McDonald's possède alors 1.100 points de vente en France, 300 de plus que quand Bové a décidé de laminer la malbouffe avec son tracteur. Le groupe sert quotidiennement plus d'un million de personnes en France, et le chiffre d'affaires annuel y augmente deux fois plus vite qu'aux Etats-Unis. Mais le plus sidérant est encore qu'en cette année 2007, la France est devenue le deuxième marché le plus juteux pour McDonald's, devancée uniquement par le pays qui a accouché de la fast food. Bref, Bové est écrasé dans les grandes largeurs.

Mais aussi discutables soient ses méthodes, difficile, pour un francophile amoureux de bonne chère, de ne pas se sentir un minimum solidaire. Quand on voit McDonald's comme une verrue sur le sol américain, le voir en terre française fait l'effet d'un peep show planté au milieu du Vatican; dans la guerre entre roquefort et Chicken McNuggets, j'ai choisi mon camp.

(...)

Les Français se sont rendus à McDonald's et à la malbouffe* de leur plein gré, pour y accourir en masses toujours plus nombreuses. La victoire du cheeseburger n'est pas le fruit d'un complot diabolique ourdi par les Américains pour renverser la culture culinaire française. Non, l'ennemi est venu de l'intérieur, et pas seulement en ce que les Français étaient plus que consentants, mais aussi et surtout parce que les architectes de la stratégie McDo en France sont français.

Le principal architecte (ou bulldozer, selon le point de vue où l'on se place) est Denis Hennequin, Parisien de 49 ans entré chez McDonald's en 1984 juste après ses études de droit. A l'époque, la chaîne se relance en France, après une tentative d'installation infructueuse dans les années 1970, pour cause de désaccord entre la maison mère et les franchises françaises. D'abord assistant manager, il passe ensuite chargé de la formation et du recrutement, puis se voit confier la direction régionale de Paris, avant d'être nommé PDG de McDonald's France en 1996. Les huit années suivantes, il mène la barque à travers la tempête Bové, puis conforte solidement la croissance et l'expansion de la chaîne.

McDo dirigé par un Français

Hennequin accomplit de telles merveilles qu'en 2004, il devient vice-président de McDonald's Europe, puis président un an plus tard, et se retrouve à la tête de plus de 6.000 restaurants répartis dans 40 pays et employant 250.000 personnes. Avoir durablement ancré la présence du clown Ronald en France est une prouesse, et l'homme est donc pressenti pour diriger le siège, à Chicago. Un Français au poste suprême de McDonald's: la pilule serait amère d'un côté de l'Atlantique comme de l'autre.

Le groupe salue unanimement l'audace de ce dirigeant, notamment pendant la crise Bové. A la prudence, aux méthodes délicates et à la recherche du compromis, Hennequin a préféré la provocation pour répondre à la provocation. En 2001, McDonald's France lance ainsi une campagne promotionnelle qui repose sur Astérix, l'irréductible Gaulois préféré des Français, dont les épaisses moustaches ont inspiré les bacchantes de Bové.

La même année, Hennequin dégoupille une grenade encore plus agressive en inscrivant l'enseigne McDo au Salon de l'agriculture. Ses collègues s'inquiètent fort de la réception qui va leur être faite: «Tout le monde disait qu'on allait se faire lyncher», se souvient Eric Gravier, vice-président de McDonald's France, dans le groupe depuis longtemps. Les craintes sont telles que tous les panneaux ont été réalisés en trois exemplaires, au cas où le stand serait bombardé de fumier.

Mais Hennequin n'en démord pas: McDonald's France se fournissant à 75% en produits français, il veut, dans cette bataille médiatique, forcer les agriculteurs français qui applaudissent hypocritement Bové à reconnaître qu'ils réalisent un important volume d'affaires avec McDo. Le pari est particulièrement osé, mais Hennequin sent qu'il est en position de force, et pas uniquement vis-à-vis des agriculteurs. Car si le grand public français applaudit Bové aussi, la reconnaissance du ventre et du porte-monnaie vont certainement à McDonald's.

L'effet TVA

Et dans cette histoire, le porte-monnaie pèse lourd. McDonald's attire d'abord les étudiants désargentés, bien sûr, mais dans un contexte de chômage élevé et d'économie déprimée, l'enseigne draine toutes sortes de population. Les retraités, par exemple, comptent parmi ses plus fidèles clients. Chez McDo, on mange pour pas cher, et d'autant moins que ses restaurants ont été officiellement enregistrés comme des points de vente de restauration à emporter. Or, la TVA appliquée sur les produits de ces établissements est de 5,5%, contre 19,6 % pour les restaurants «gastronomiques», ce qui alloue (1) à McDonald's un avantage supplémentaire face aux brasseries, bistros et autres cafés.

Il est étrange que les politiques français, que l'on supposerait pourfendeurs de la mondialisation et défenseurs du patrimoine culinaire de leur pays, accordent une telle faveur fiscale à une chaîne américaine de hamburgers. Cette différence de traitement a toujours consterné les chefs, les propriétaires de restaurant et les autres intervenants de la gastronomie française. Comme le résume l'ancien chef deux étoiles André Daguin, qui a présidé l'Union des métiers de l'industrie hôtelière [jusqu'en 2008] : «Soit le gouvernement souhaite que nous ayons les meilleurs restaurants du monde, soit il ne le souhaite pas.»

Ce qui ulcère particulièrement Daguin et d'autres chefs français est que McDonald's profite de la TVA à 5,5% en tant que point de vente à emporter, alors qu'une écrasante majorité de ses clients mangent sur place. Car les Français fréquentent les McDo comme ils fréquentent les bistros: ils viennent, ils mangent et ils s'attardent à table. Comme Gravier l'expose habilement: «Les Français vont chez McDonald's à la française; c'est de la nourriture rapide, d'accord, mais pas trop rapide quand même.»

Les Français dépensent plus que les Américains

Les études menées par la chaîne le confirment: les Américains vont plus souvent chez McDonald's que les Français, à toute heure, souvent seuls, et ils choisissent l'option à emporter 70% des fois; les Français y dépensent plus d'argent que les Américains, y viennent plus souvent en groupe et y mangent à 70 % à l'heure du déjeuner ou du dîner. «En France, il y a toute une culture autour de la nourriture. Les repas ne sont pas un geste alimentaire, ils sont un geste social», conclut Gravier.

Tout l'art de la chaîne a justement consisté à caresser les Français dans le sens du poil, un aspect que je réalise pleinement lors de la visite du McDonald's des Champs-Elysées en juin 2007. Je fais partie d'un groupe de journalistes guidés par Jean-Pierre Petit, successeur de Hennequin à la tête de McDonald's France. Ils nous a conviés dans ce McDo-ci pour nous présenter le dernier-né de l'enseigne en France: le McCafé, section à part entière qui propose lattes, macchiatos et autres cafés élaborés, avec tartes aux fruits, macarons* et autres douceurs bien françaises. Le groupe envisage d'ouvrir des McCafé dans tout le pays, et l'adresse des Champs-Elysées héberge l'un des tout premiers. Certains journalistes s'empressent de commander des boissons chaudes et des pâtisseries, mais moi, on ne m'y prendra pas: on reste quand même chez McDonald's. C'est alors que Petit, qui sert une tournée de macarons, insiste pour que je goûte. J'en prends un à la pistache. Pas mal, me dis-je, mais ce n'est pas un Ladurée. Comme s'il lisait dans mes pensées, Petit précise: «Nos macarons viennent de chez Holder, le groupe propriétaire de Ladurée.» Touché*.

* En français dans le texte

Mike Steinberger