(...) Ce qui frappe aussi, dix ans après l'Irak, c'est que la France sera sans doute l'un des seuls alliés à aller au charbon avec les États-Unis (avec peut-être la Turquie). C'est un sacré pied de nez à l'histoire et à ceux qui se gaussaient de la supposée couardise française, parce que Paris avait refusé d'avaler la pilule de l'existence d'armes de destruction massive en Irak. Entre la Libye, le Mali et maintenant sans doute la Syrie, la France s'impose comme l'allié naturel et indispensable, plus encore que la Grande-Bretagne. Son appui, précisément parce qu'elle avait eu le courage d'exprimer son désaccord, il y a dix ans, est précieux et apporte une validité certaine aux informations des agences de renseignement américaines.
http://www.lefigaro.fr/international/2013/08/30/01003-20130830ARTFIG00441-la-maison-blanche-est-decidee-a-frapper-damas.php
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