vendredi 28 mars 2008

Kevin Kline cast in French-speaking role

Kevin Kline cast in French-speaking role
28 Mar 2008-hollywoodreporter.com

NEW YORK -- In his first French-speaking role, Kevin Kline will star with Sandrine Bonnaire and Jennifer Beals in Caroline Bottaro's drama Joueuse (Queen to Play).

Bonnaire plays a hotel maid captivated by a romantic couple (Beals and Francis Renaud) playing chess while staying at the Mediterranean island hotel where she works. The doctor (Kline) whose house she cleans reluctantly becomes her mentor in the game, leading her to a chess tournament and initiating major transformations in her life.

Kline courted Meg Ryan as a Parisian in French Kiss, but this is his first role in a French production.

"He speaks good French, better than John Malkovich," said Michel Feller, who is producing the film with Dominique Besnehard for Mon Voisin Prods. and Blue Print Film's Amelie Latcha.

Joueuse is a France-Germany co-production with France 2 and Studio Canal, with the participation of Canal +, CNC, Eurimages, Cinecinema, Telemunchen-Concorde and the Collectivite Territoriale de Corse. Jean-Philippe Laroche is the executive producer.

jeudi 27 mars 2008

"Au clair de la lune"

Un enregistrement français d'avant Edison audible pour la première fois

WASHINGTON, 27 mars 2008 (AFP) - L'enregistrement d'"Au clair de la lune", réalisé par un inventeur parisien en 1860, soit 17 ans avant l'invention du phonographe par Edison, peut désormais être écouté grâce à des chercheurs californiens, a annoncé jeudi une société américaine d'archives audio.



Le Français Edouard-Léon Scott de Martinville avait enregistré la célèbre chanson populaire en 1860 grâce au "phonautographe", une invention qui transcrivait les ondes sonores sous forme de gravure sur une feuille de papier, mais qui ne permettait pas de les réécouter. A l'aide d'une technologie permettant de lire les enregistrements sur papier de Scott grâce à une tête de lecture virtuelle, des scientifiques du Lawrence Berkeley National Laboratory de Berkeley (Californie), ont réussi à faire écouter dix secondes de la chanson, chantée par une voix féminine. Cette reconstitution permet de créditer Scott du premier exemple d'enregistrement de la voix humaine, a annoncé First Sounds, une organisation regroupant des ingénieurs audio et des archivistes ayant contribué à ces travaux. Deux historiens travaillant pour First Sounds, Patrick Feaster et David Giovannoni, avaient réussi à scanner avec une grande précision des "phonautogrammes", enregistrements réalisés par le "phonautographe", conservés en France, notamment par l'Académie des sciences. Parmi ces "phonautogrammes", certains, de facture très expérimentale, remontaient à 1853. Scott réussissait à graver les ondes sonores dans le papier, mais "il n'a jamais imaginé pouvoir rejouer ses enregistrements", écrit First Sounds dans un communiqué. Ses enregistrements devaient être présentés jeudi lors de la conférence annuelle de l'Association pour la collecte d'enregistrements sonores (Association for Recorded Sound Collection) à l'université Stanford (Californie).

jeudi 20 mars 2008

Mc Cain - Sarko = 2 ânes

Quel est le principal point commun entre Sarkozy et Mc Cain?

Leur stupidité!


John McCain a fait de la sécurité des Etats-Unis et de la lutte contre le danger islamiste l'un des principaux arguments de sa candidature. Aussi les démocrates ont-ils bondi en apprenant qu'il avait affirmé deux fois, à Amman, mardi, que les Iraniens "emmènent des combattants d'Al-Qaida en Iran, les entraînent et les renvoient en Irak".
Chiites, les Iraniens n'ont évidemment aucun lien avec les extrémistes sunnites qui tuent leurs coréligionnaires.


Version Sarko:

mardi 18 mars 2008

Il était temps...

WASHINGTON - Hillary Clinton a placé la guerre d'Irak au premier plan de sa campagne électorale, lundi, en portant le fer contre son rival démocrate Barack Obama et le républicain John McCain sur un sujet qui divise les Américains.


"Nous ne pouvons pas gagner", a-t-elle affirmé alors qu'approche le cinquième anniversaire de l'invasion américaine de l'Irak qui, dit-elle, a sapé les fondements de la puissance militaire et économique des Etats-Unis. (si peu...)

(...)

La sénatrice de New York a exposé dans un discours ses propositions pour traiter ce conflit. Elle compte notamment veiller à ce que les soldats disposent de périodes de repos suffisantes entre les missions, faire pression sur l'Onu (Qui a fait pression sur l'ONU en 2003 pour bombarder des innocents?) pour que l'organisation s'implique davantage et obtenir une aide des alliés de Washington pour stabiliser la région.(une aide de la France par exemple?)


"Le retrait n'est pas la défaite. La défaite, c'est de maintenir des troupes en Irak pendant cent ans."

France24

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Et les retirer avant 100 ans, c'est une victoire sur la défaite?

jeudi 13 mars 2008

'Magic is over' for the U.S., says foreign minister of France

PARIS: Bernard Kouchner, the foreign minister of France and a longtime humanitarian, diplomatic and political activist on the international scene, says that whoever succeeds President George W. Bush may restore something of the United States' battered image and standing overseas, but that "the magic is over."

(...)

Asked whether the United States could repair the damage it has suffered to its reputation during the Bush presidency and especially since the 2003 U.S.-led invasion of Iraq, Kouchner replied, "It will never be as it was before."

"I think the magic is over," he continued, in what amounted to a sober assessment from one of the strongest supporters in France of the United States.

U.S. military supremacy endures, Kouchner noted, and the new president "will decide what to do - there are many means to re-establish the image." But even that, he predicted, "will take time."

Kouchner began the 90-minute event with a speech that emphasized that "there is not just a new diplomacy; there is a new world."

(...)

iht.com

dimanche 9 mars 2008

Patriotisme mal placé

LE MONDE | 07.03.08 | 13h30


La décision du Pentagone d'acheter ses avions ravitailleurs auprès du tandem EADS-Northrop Grumman et non auprès de Boeing, le "fournisseur maison" traditionnel, suscite un nouvel élan de patriotisme économique aux Etats-Unis. Menaces pour la sécurité nationale en raison de la fabrication de certaines pièces à l'étranger, danger pour l'emploi aux Etats-Unis, contestation de l'appel d'offres qui aurait été modifié sans que Boeing le sache... Les opposants au choix du ministère de la défense multiplient les angles d'attaque.


Dans un pays où les avocats sont rois, nul n'imaginait que le choix du Pentagone resterait sans réactions. Celles-ci étaient d'autant plus attendues que ce succès d'EADS est en partie dû à John McCain. Durant des années, ce sénateur, qui n'était pas encore candidat républicain à la Maison Blanche, a dénoncé les liens entre le Pentagone et Boeing obligeant l'armée à revoir de fond en comble ses appels d'offres. En pleine campagne électorale, les démocrates mais aussi les républicains, qui abritent des usines de Boeing dans leurs circonscriptions, ne pouvaient rester sans réagir.

Il est vrai qu'au moment où les Etats-Unis attaquent Airbus devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en raison des subventions publiques que recevrait EADS, le choix du Pentagone tombe on ne peut plus mal. Ce n'est pas parce que l'offre d'EADS est moins chère que l'européen et son partenaire Northrop Grumman l'ont emporté, mais parce que, techniquement, leur offre est la meilleure. Sur les cinq critères jugés décisifs par les militaires, l'avion européen en remporte quatre et se trouve à égalité avec Boeing sur le dernier. Mais que le Congrès parvienne à retourner la situation en faveur de Boeing et toute l'argumentation américaine à l'OMC tombera à l'eau.

On n'en est pas là. Après le choix de la marine américaine de retenir le français Sodexho pour nourrir ses hommes et celui de l'armée de terre d'acheter 322 hélicoptères à Eurocopter - une autre filiale d'EADS -, la décision du Pentagone en faveur de l'avion ravitailleur européen confirme qu'une page est bel et bien en train de se tourner. Un Etat ne peut plus, au nom du patriotisme économique, privilégier un industriel national si son offre n'est pas compétitive.

Quant aux industriels, ils ne peuvent plus rester isolés. Sans son accord avec Northrop Grumman, EADS n'avait aucune chance de l'emporter. L'européen a eu l'habileté d'apporter d'importantes garanties, notamment en terme d'emplois, au point d'inquiéter les syndicats européens. Au lieu de défendre à tout prix Boeing, les parlementaires américains feraient mieux de s'interroger sur les partenariats industriels qu'il leur faudra nouer, demain, dans ces secteurs stratégiques.

jeudi 6 mars 2008

Des villes du Vermont votent pour l'arrestation de Bush & Cheney

WASHINGTON (Reuters) - Des électeurs de deux villes du Vermont ont approuvé mardi une mesure demandant à la police d'arrêter le président George Bush et le vice-président Dick Cheney pour "crimes contre la Constitution", rapportent des médias locaux.

Cette mesure, adoptée dans les villes de Brattleboro et Marlboro, demandent à la police municipale "de les extrader pour les remettre à d'autres autorités" qui ont de bonnes chances de les poursuivre en justice.

Le Parlement du Vermont a déjà adopté des résolutions non contraignantes réclamant la fin de la guerre en Irak et la destitution de Bush et Cheney, et plusieurs villes ont aussi adopté des résolutions demandant leur destitution.

Bush ne s'est jamais rendu dans le Vermont en tant que président, bien qu'il ait passé des vacances dans sa maison de famille du Maine, un Etat voisin.

mercredi 5 mars 2008

Chez Carlyle, un Sarkozy peut en cacher un autre

Rue89

Paru dans Les Echos de mardi:

"Olivier Sarkozy deviendra en avril codirigeant de l'activité mondiale de services financiers de la société d'investissement The Carlyle Group. Il sera basé à New York".


Pierre-Olivier Sarkozy, 38 ans, est le demi-frère de qui vous savez, sa mère, Christine de Ganay avait épousé Paul Sarkozy qui allait bientôt de nouveau divorcer. Jusqu’à l’âge de 7 ans, Olivier vit à Paris avec sa mère et rencontre régulièrement ses trois demi-frères (Nicolas, Guillaume et François). Puis Christine de Ganay se remarie à son tour avec un Américain, Frank Wisner, un diplomate avec lequel la famille va alors voyager à travers le monde, de postes en postes. Franck Wisner (le beau-père d’Olivier -vous suivez toujours ?) est aujourd’hui le représentant special des Etats-Unis au Kosovo".]

Sa nomination doit sans doute quelque chose à Paul Desmarais, membre influent du board de ce fonds ultra-conservateur ultra-influent. Le 16 février dernier, Sarkozy (Nicolas) portait Paul Desmarais au rang prestigieux de Grand' Croix de la Légion d'Honneur.

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Où l’on reparle du groupe Carlyle…
04-03-2008
Nous parlions il y a peu de l’influence qu’exercent les Etats-Unis sur la construction européenne : l’affaire des pressions sur le gouvernement slovène a suffisamment illustré le dramatique manque d’autonomie des dirigeants des pays membres de l’UE vis-à-vis de la puissance américaine.

Un nouveau fait vient démontrer que les Etats-Unis disposent d’une puissance d’attraction incomparable : en s’attachant les services d’Oliver Sarkozy, le demi-frère de l’actuel président de la République, le groupe Carlyle refait parler de lui. Entièrement formé aux Etats-Unis, cet analyste financier réputé sera le responsable des activités mondiales de services financiers de ce fonds d’investissements à la réputation sulfureuse.

Il ne s’agit pas de critiquer ce fait en soi. Pourtant, la proximité entre Oliver Sarkozy et le président donne une porte largement ouverte au groupe Carlyle parmi les plus hautes sphères du pouvoir français. Connaissant le passé de ce groupe, ne peut-on légitimement se demander si les responsables de Carlyle (Son président Frank Carlucci est un ancien sous-directeur de la CIA entre 1978 et 1981) ne voudront pas profiter de cet accès privilégié pour tenter de défendre au mieux leurs intérêts et leurs actions en France ?

Ce fonds d’investissement, gérant 39 milliards de dollars d’actifs en 2006, est le plus important fonds de ce type. Spécialisé dans le rachat à bas prix d’entreprises récemment privatisées puis dans leur revente une fois leur rentabilité assurée, et ce souvent au prix de réformes drastiques, Carlyle s’intéresse particulièrement aux secteurs sensibles de la défense, du spatial ou encore de l’aéronautique. Extrêmement liés au Pentagone et au pouvoir en général aux Etats-Unis, les dirigeants du groupe Carlyle ont développé une stratégie d’acquisition qui leur donne un poids considérable, du fait de l'enjeu technologique que représentent ces entreprises. Le rachat de 33,8% des parts de Qinetiq en 2001, une filiale de la DERA qui est un centre de recherche et développement militaire britannique, a fait entrer Carlyle dans les cercles décisionnels du Ministère de la Défense britannique puisque Qinetiq joue le rôle de conseiller technique pour le gouvernement du Royaume-Uni. Ces acquisitions de nombreuses entreprises stratégiques européennes peut apparaître gênante pour l’autonomie européenne dans les domaines sensibles concernés et, plus largement, pour la volonté politique qui en découle.

Cette nouvelle capacité d’accès aux hautes sphères politiques françaises est aussi un élément qui devra être surveillé : le groupe Carlyle possède des moyens de pressions importants, qui pourraient atteindre les circuits de décision français les plus vitaux pour la défense de nos intérêts. La vigilance s’impose…

Infoguerre.

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L'Etat jette ses immeubles par la fenêtre de Le Canard Enchaîné 3 octobre 2007 -
L'Etat a racheté en juin 2007 pour 376 millions d'euros l'immeuble de l'Imprimerie Nationale qu'il lui avait vendu 85 millions d'euros en 2003. Carlyle a réalisé dans l'opération, après travaux, un bénéfice de plus de 100 millions d'euros.

Pas de doute, il faut travailler plus pour gagner plus; ensemble tout devient possible.

lundi 3 mars 2008

ÉTATS-UNIS • Derrière les barreaux, la foule grossit

La population carcérale des Etats-Unis – 2,3 million de détenus – est la plus importante de la planète. Un Américain majeur sur cent est en prison.

Pour la première fois dans l'histoire des Etats-Unis, une récente étude révèle que plus d'un adulte sur cent se trouve derrière des barreaux. Au plan national, la population carcérale a augmenté de 25 000 prisonniers en 2007 pour atteindre près de 1,6 million de détenus, trois fois plus qu'il y a trente ans. Sans compter les quelque 723 000 personnes enfermées dans des pénitenciers régionaux. Cela signifie que sur une population de 230 millions d'adultes américains, plus de 1 sur 99,1 est en prison. Le taux d'incarcération augmente aussi en fonction des groupes sociaux. Dans la communauté hispanique, 1 homme sur 36 vit dans une cellule. Dans la communauté noire, la proportion s'élève à 1 adulte sur 15, et même 1 sur 9 pour les hommes âgés entre 20 et 34 ans.

Le rapport du Pew Center on the States indique également que dans la tranche d'âge des 35-39 ans, 1 femme blanche sur 355 est incarcérée, contre 1 sur 100 dans la communauté noire. La méthode de calcul utilisée pour ce rapport diffère de celle du ministère de la Justice, qui se sert de la population totale comme référence, et non de la seule population adulte. Selon les chiffres du ministère, 1 Américain sur 130 est emprisonné. Selon Paul Cassel, professeur de droit à l'université de l'Utah, l'étude du Pew Center ne considère que la moitié de l'équation et occulte certains "bénéfices tangibles, comme la baisse de la criminalité". Le FBI rapporte que le nombre de crimes violents a diminué de 25 % au cours des vingt dernières années pour passer de 612,5 pour 100 000 personnes en 1987 à 464 en 2007.

"Certes, nous devons faire preuve de discernement quand nous envoyons quelqu'un en prison, reconnaît Paul Cassel, mais ce serait une erreur de croire que l'on peut libérer un grand nombre de prisonniers sans augmenter la criminalité. Si 1 Américain sur 100 se trouve derrière les barreaux, c'est parce que 1 Américain sur 100 a commis une infraction." La population carcérale des Etats-Unis est la plus importante du monde, la Chine n'arrivant qu'en deuxième position avec 1,5 million de détenus. L'écart entre les deux pays est encore plus flagrant en proportion de leurs populations.

Adam Liptak
The New York Times